N°041 à 045 (Rés)

Extrait du mémoire de DIE d’osteopathie 2015 D^r.Géraldine Delneste (Images réalisées au CIVO (35) avec la collaboration de la société Image-ET).

" Si un homme veut ramener du gibier pour manger, il doit avoir le désir de le faire, une bonne arme à feu et un doigt sur la détente. Mais c’est l’endroit vers lequel il dirige son regard qui contrôle le tir et, finalement fait qu’il atteint la bête.

Si vous voulez coudre un habit ; il vous faut du tissu et des doigts agiles, mais c’est votre œil qui voit le modèle que vous désirez réaliser, qui vous permet d’enfiler l’aiguille et de tracer les coutures.

Donc, dans votre travail, c’est votre aptitude à voir l’anatomie, à découvrir et à visualiser ce qui, chez le patient est naturel et correct et ce qui n’est pas naturel et nécessite une correction.

Nous utilisons tous beaucoup de mots pour décrire notre diagnostic et notre traitement. Mais en fin de compte, notre cœur et nos mains sont guidées par notre regard ostéopathique, notre œil intérieur. Pour voir l’anatomie, nous devons sans cesse étudier en détails la manière dont Dieu nous a conçu." A.T.Still

COMEAUX Z. Incendie sur la prairie, Vie et mœurs de l’époque d’A.T. STill, fondateur de l’ostéopathie, Chapitre 7 : Anatomie anatomie anatomie, Edité par Tricot.P., 2008, Granville, 69-90

Le centaure est une chimère de la mythologie grecque, mi-homme, mi-cheval. Les lombaires de l’homme se fondent entre les épaules d’un cheval qui remplace ses jambes. Par extension le centaure est un cavalier parfait qui est solidaire de son cheval et le cheval devient alors un appendice de l’homme qui le monte. Et en ostéopathie il devient tentant de penser que les chaînes dysfonctionnelles que nous étudions peuvent être continues de l’un à l’autre, ce fut d’abord l’objet d’un mémoire de D.O. et ensuite une vision clinique qui pose pour le cheval monté la question de l’intérêt de soigner le cheval sans s’occuper de son cavalier habituel.