A propos d’ostéopathie animale et des examens légaux :
« La colère se propage, la grogne enfle là où elle devrait s’atténuer. Certes, la solidarité entre ostéopathes animaliers n’a jamais été aussi présente (encore que), mais un autre constat se fait sentir, comme une tare cachée qui attendait le moment propice pour montrer le bout de son nez. N’a-t-on jamais vu autant de haine émaner des « personnes réalisant des actes d’ostéopathie » ? Une haine dirigée sans distinction envers la profession qui a la tâche de nous règlementer. Mais n’enlevons pas à César sa couronne d’olivier. Après tout, « la haine, c’est eux qui l’ont amené en premier »... Au-delà du fait intrigant de mettre tous les vétérinaires dans le même panier, il est plusieurs questions à se poser.
Un examen détruit-il des vies ? Est-il là uniquement pour légitimer une pratique ? Ou correspond-il a une épreuve envoyée tel un rendez-vous romantique avec nos parts d’ombre, latentes, attendant patiemment pour ressurgir ?
Alors que tout le monde voit en cette règlementation une fatalité commune, beaucoup oublient que chacun, de par ses expériences, ses ombres, ses lumières, son taux vibratoire, voit les choses différemment. Combien sont devenus de meilleurs praticiens.? Combien, dans leur refus d’abandonner, ont réalisé qu’ils étaient faits pour être thérapeutes ? Ceux-là ne se manifestent pas, parce qu’ils n’en ont pas besoin. Pourtant ils font partie de ces personnes à qui cet examen a fait du bien.
Oui, quelque part, cette grogne semble légitime. La faute sans doute à des taux de réussite dont on ne sait pas si on doit en rire ou bien pleurer. D’autant plus quand ils concernent des candidats à peine sortis de formation. Évidemment nous critiquons le prix astronomique d’un examen dont on aurait bien envie de se passer. Mais qu’en est-il de la valeur d’une préparation de cinq ans (jusqu’à 50 000€), à coup de prêt étudiant, quand on se rend compte de la triste réalité ? Taux de réussite : 80 à 100 %, “diplôme” en main ; 70 % de recalés à Nantes six mois plus tard...
Il y a un loup dans la bergerie. Qu’il est Facile pour lui de montrer patte blanche quand il y a un mouton noir à accuser.
Thomas PERNOT
News :
– Conséquence de la réforme des retraites sur les ostéopathes : https://www.revue.sdo.osteo4pattes.eu/spip.php?article2377
– Actus de janvier glanées sur la presse et le net : https://www.revue.sdo.osteo4pattes.eu/spip.php?article2339
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