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102 - dépêche de septembre 2013

La cervicalgie, la médecine et l’ostéopathie…
 
Créé le : mardi 9 juillet 2013 par Bruno Denis

Dernière modificaton le : vendredi 8 décembre 2017

 Deux chiens très actifs :

 le 1er, un caniche de 12 ans qui malgré 15 jours d’AINS continue à présenter une hyper contracture handicapante et douloureuse de la base de l’encolure au moindre affleurement des poils de la zone.
 le 2e, un korthal de 5 ans, tête basse, épaules rentrées, démarche raide, qui n’ose plus s’ébattre sans hurler depuis 24 heures.

Les 2 chiens avaient une restriction de mobilité à la latéflexion droite, c’est-à-dire que le siège des contractures musculaires profondes était à gauche. Les 2 patients ont un soin ostéopathique : manipulation myo fasciale avec mobilisation tissulaire et fonctionnel puis étirement structurel. Le but étant entre autre de lever les spasmes par réhabilitation de la boucle gamma.

Amélioration dans les 3 à 5 jours pour le caniche et tendance à la rechute 15 jours après. Les AINS sont arrêtés et il subira 2 autres séances d’ostéopathie à 8 jours d’intervalle. Amélioration très nette en fin de séance pour le korthal mais rechute le lendemain. Il recevra un traitement AINS dès ce lendemain et pendant 5 jours, il n’y aura pas de rechute.

Manipulation des cervicales

 Discutons…mécanique ou chimique

Les 2 cas sont des cervicalgies par contracture spastique de certains faisceaux musculaires autour d’arthrodies vertébrales plus ou moins impactées et enflammées, secondairement ou pas. Contrairement au caniche, il est probable que la guérison du korthal aurait pu être plus directe s’il avait reçu les AINS le jour même. Sans doute que le caniche aurait pu guérir plus rapidement s’il avait reçu des soins ostéopathiques dès les premiers jours.

 En conclusion…la vision des mains complète celle du raisonnement.

L’acte médical ne peut pas se limiter à une seule vision, chimique ou manuelle. Dans un certain nombre de cas ces 2 approches s’épaulent, se complètent pour le bénéfice du patient. C’est ce qu’on peut appeler une médecine intégrative (et non alternative). C’est pour cette raison que l’enseignement de base de l’ostéopathie doit faire partie intégrante de la boite à outils du vétérinaire et être intégré dans le cursus des Ecoles Vétérinaires.



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