Question écrite n° 21604 de M. Daniel Labaronne (LREM - Indre-et-Loire) publiée au JO le 16/07/2019
Objet : Reconnaissance du métier d’ostéopathe animalier
M. Daniel Labaronne interroge M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur la situation des ostéopathes animaliers (…)
Sommaire Sommaire des questions Ostéopathie animale Conditions d’accès à la (…) Interprétation des règles (…) Situation des ostéopathes (…) Sommaire des questions
– Question écrite n°9621 de M. Bastien Lachaud (La France insoumise - Seine-Saint-Denis) - Objet : (…)
« Dans les tribus indiennes, on dit qu’il ne faut pas laisser le mal se
blottir.
Il faut le faire jaillir du corps, gicler hors de la peau comme les pépins
de baies sauvages.
Il ne faut pas lui donner de prise. Car le malheur est habile.
Il plonge dans les parties vitales de l’organisme,
s’insinue dans les recoins les plus inaccessibles,
se love dans les viscères et jusque dans la bile.
Et il les anémie.
Ensuite, il leur ôte le goût de vivre.
Alors le cœur se ternit, les yeux s’engorgent.
Et comme le dos se courbe, le teint se flétrit.
Non, le chagrin, cela se chasse, comme les pépins de raisin.
Pour l’extirper, il ne sert à rien de se gratter la chair et le sang.
Il lui a dit - et elle le croit car c’est un grand sorcier -, il lui a dit
que l’eau salée est le meilleur des remèdes.
Les Indiens enduisaient leurs malheureux de cataplasmes marins.
C’est parce que, le mal, il fond dans l’eau salée.
C’est parce que l’eau de mer agit sur la peau comme par osmose.
Elle aspire les larmes à la surface.
Pendant des jours et des jours, il faut s’humecter sans cesse.
Alors le malheur se dissout dans les larmes, se délite à petites gouttes
pour sourdre hors du corps par les yeux.