Le concept de la Dynamique eau’stéopathique [1]
Cette publication s’adresse :
Ce concept construit sur plusieurs constats issus de lectures et de publications [2] ont conduit à :
Les constats sur lesquels nous nous sommes appuyés :
Mais avant tout pour mieux comprendre, analysons :
Structure et géométrie, ondes et rayonnements, matière et eau sont interconnectés et le mouvement en vortex [5], au centre, est la clé de la dynamique de la vie.
Les grands principes du vivant sont complétés ci-dessous avec l’ensemble des systèmes du corps, (non cloisonnés entre les pointillés mais bien interconnectés), et avec les différents états de l’eau [6].
Le corps humain peut être visualisé comme une coopération systémique entre l’eau circulante, celle des artères, veines, lymphatiques, celle du SNC avec le LCR et l’eau interstitielle, des viscères, nerfs, os, qui se draine par les capillaires.
Un quatrième état, dit eau morphogénique [7], non circulante, au contact des éléments hydrophiles, est représentée au centre du cercle ci-dessus.
Nous nous appuyons également sur l’importance du système nerveux autonome (SNA), support d’information et de mémoire. Le SNA et l’eau collaborent et échangent leurs informations. Le SNA, largement démyélinisé [8] surtout dans ses fibres périphériques, en contact avec l’eau interstitielle, est un « organe » privilégié de perception des variations électromagnétiques.
Le cœur, lui-même par définition électromagnétique, au centre de l’eau circulante donne le rythme à tous les autres organes du corps. Étant siège des émotions, il garde de fait à ce titre une place essentielle dans la « rencontre » avec le patient.
L’Hypothèse
Avec ces divers constats et l’importance de l’eau, nous posons l’hypothèse que la lésion eau’stéopathique pourrait siéger avant tout au sein de l’eau du corps, et qu’elle peut être perçue à la fois dans la matière et dans sa manifestation électromagnétique.
Comment dès lors représenter la nouvelle vision de la lésion eau’stéopathique ?
Concrètement comment traiter ?
Dans cette conception, d’une géométrie des tissus qui est dynamique, l’ostéopathe peut agir sur celle-ci et la réharmoniser. L’ostéopathe dialogue avec l’eau et fait, non pas circuler l’eau, comme on le penserait communément, mais fait circuler l’information. Les informations peuvent être d’ordre électromagnétique, mécanique et scalaire [9]. Ce dernier registre serait celui des informations véhiculées par la pensée.
Ainsi le « recoil », en tant que technique classiquement utilisée dans différentes approches, (toggle recoil ou celui du LMO), se transforme en un « nouveau recoil ». Ce dernier nécessite un temps d’écoute, d’intention et il doit se détacher d’une vision purement mécaniste. Au temps de mise en tension classique selon 3 plans et 3 axes pour le diagnostic, un vortex sera imprimé au temps de la visée de l’ajustement. Dans ce court instant privilégié dit de « champ flottant », de point d’immobilité [10], un moment de calme dans la dynamique vibratoire qui n’attend que l’information d’un mouvement. On peut le visualiser comme un temps d’équilibre électromagnétique, une résonnance parfaite entre deux personnes. Le vortex est décrit comme une trajectoire ici imprimée par le doigt, dans un mouvement centripète (en compression) ou centrifuge (en décompression) et dans un sens lévogyre ou dextrogyre. Et ce, à l’image d’un tourbillon [11] qui part de la superficie à la profondeur en se rétrécissant pour le vortex centripète ou de la profondeur à la superficie en s’élargissant pour le vortex centrifuge.
Lorsqu’il s’agit d’intervenir sur deux éléments plus ou moins éloignés l’un de l’autre, le mouvement s’effectue cette fois à l’aide de deux doigts ou 2 mains. Pour respecter une polarité iles préférable d’utiliser les même de chaque main. Et ce, suivant une lemniscate [12] , un double vortex, qui associe à la fois torsion, étirement, décompression ou torsion, rapprochement et compression. Il s’agit d’un autre mouvement spiralé de la dynamique vitale, présente au demeurant dans le concept de la biotenségrité [13] .
Le geste thérapeutique se finalise avec le retrait du doigt ou des doigts ayant imprimé le vortex après la mise en tension que le patricien pourra choisir en fonction de sa pratique habituelle. Ce nouveau recoil, « sans aucune impulsion préalable contre une résistance », s’accorde avec l’idée d’une action possible par l’intention et la pensée.
Le vortex est une clé de dynamisation et d’harmonisation du traitement ostéopathique.
Les temps diagnostique et thérapeutique peuvent s’effectuer selon différents niveaux de perception permettant d’adapter le dialogue entre le praticien / le patient et ses tissus.
Dans cette vision thérapeutique élargie, l’eau, en tant que support d’information et l’électromagnétisme, rejoignent, de fait, d’ores et déjà par là même, d’autres thérapies dans leur principe fondateur et leur mode d’action respectifs (l’homéopathie, l’acupuncture, la chromothérapie, le magnétisme etc.).
Une proposition : au-delà, l’eau et l’électromagnétisme pourraient réunir tous les ostéopathes dans la compréhension de leur action finale commune. Ce concept pourrait constituer le dénominateur commun des différentes approches ostéopathiques qui divisent encore aujourd’hui et inutilement notre corps professionnel.
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