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L’analyse de l’implication psychique du patient durant son traitement ostéopathique

Mémoire de fin d’étude
mardi 7 septembre 2021 par Delcour Diane

Tout commença au début des études d’ostéopathie où, je pense, j’appris à prendre conscience de mon corps.

Jusque là ignoré, j’en appris l’anatomie, j’en découvris sa fonction. On me décodait le métabolisme et la chimie qui s’entremêlent et qui interagissent avec les systèmes neuronaux, endocrinaux, liquidiens, mécaniques pour servir et participer à la plus belle des créations créatrices : la Vie.

Je découvris tout cela la première année d’ostéopathie d’abord d’une manière très théorique. La pratique y a ajouté l’ingrédient manquant : la sensation. Le ressenti de son corps. À partir de ce moment, la proprioception devint intéroception et le jeu prit le relais sur l’apprentissage scolaire. Il fut mon compagnon les trois dernières années d’études.

Ressentir des zones du corps en tentant de les conscientiser, suivre les mouvements de son corps et deviner où l’on avait été mené. Comprendre ce que peut-être une zone hypo-mobile et réaliser avec surprise et émerveillement les structures improbablement liées à ces zones une fois le dénouement de certaines tensions par le biais du fameux...lâcher-prise.

Et quand on s’y intéresse, on cherche et on trouve. Ma quête me fit évoluer et je me retrouvais baignée dans une multitude de visions aux dimensions vertigineuses. Pour rester ancrée, je cherchais à comprendre, comment, aujourd’hui, les ostéopathes sortant de nos études cadrées et encadrées, travaillaient. Or, la diversité de pratique est grande mais les familles de pratiques peu nombreuses, la plus ancienne remontant aux fondateurs de l’ostéopathie avec leur philosophie de la Vie, de l’interaction humaine avec son environnement externe et interne.

Beaucoup d’entre eux appliquaient des approches de l’ostéopathie telles qu’enseignées, complétées par des dimensions moins palpables scientifiquement mais enseignées en école d’une manière concrète mais discrète.

C’est pourquoi j’ai décidé de chercher à expliquer cet écart, que ma pratique personnelle m’avait laisser appréhender, que d’autres partageaient mes interrogations : Comment réagit le corps suite à une intéroception ?

Dans le cadre de mon mémoire, ma recherche s’est portée sur :

« L’analyse de l’implication psychique du patient durant son traitement ostéopathique »

« Quantifier et qualifier l’intervention du patient par sa focalisation sur ses tissus à travers l’approche d’écoute ostéopathique. » devenait le début d’une passionnante aventure à la recherche de nos capacités d’autoguérison. 199 ostéopathes ont été intéressés par ce sujet 55% des ostéopathes sondés ont souhaité être tenus au courant de ce sujet. Je suppose que ce ne sont donc pas des questions isolées et j’en suis ravie.

Les réponses à ces questions existentielles restent à être élaborées, creusées, fouillées, mais les quelques informations que cette étude a pu faire ressortir ont pu fonder, encore un peu plus, les principes et concepts originels de notre pratique : l’importance des liens « corps, esprit et mouvement ».


Diane Delcour
Ostéopathe D.O.
www.delcour-osteo.com


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