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Entretien avec James Jealous

Bruno Ducoux
jeudi 18 février 2021 par Bruno Ducoux, James Jealous

Le Dr James Jealous est décédé le 16 février 2021.

En hommage, nous publions cet entretien effectué lors d’un stage par notre confrère Bruno Ducoux le 5 mai 2002 au Pays de Galles et une lettre du 10 mars 1995 du Dr Jealous à Mesdames Camus et Dion

 Traduction d’un entretien avec le Dr James Jealous par Bruno Ducoux DO le 5 mai 2002 au Pays de Galles lors d’un stage

Ton enseignement et ton travail sont appelés biodynamique. Qu’est ce qui est différent des autres approches crâniennes ?

Si on reste dans le domaine de l’ostéopathie, il existe l’approche biomécanique, fonctionnelle et dans le champ crânien.

Nous parlons des gens pratiquant l’ostéopathie et non la thérapie cranio-sacrée. Je sépare cela dans mon esprit car l’enseignement est différent, la pratique est différente et la façon de penser est différente. Notre rôle dans la société n’est pas le même…

Mais était-ce bien votre question ? revenons au biodynamique !

L’usage du mot biodynamique est devenu une nécessité. On m’a enseigné à Kirksville les techniques biomécaniques ; libération intersegmentaire, la fin du traitement étant un changement de texture, d’amplitude de mouvement, de résistance entre deux segments. Le principe de base du traitement est de désengager la lésion, peu importe comment, mais d’y arriver. Nous étions aussi formés en techniques fonctionnelles par Gordon Zinc dans le milieu des années cinquante et soixante ; il enseignait de rechercher la position de facilité. Nous regardions alors le mouvement comme lésion, plutôt que la texture, la résistance.

 Façon très différente de penser.

J’étais habitué à rechercher la limitation, et la suivait, alors j’avais du mal à apprendre le fonctionnel. J’ai beaucoup étudié le fonctionnel. Quand on fait une technique fonctionnelle et on utilise le mouvement présent dans la lésion et qu’on lui permet d’arriver à un vrai point neutre, qui est un point d’équilibre, qui n’est pas maintenu, on trouve un état d’équilibre dynamique à travers lequel l’ensemble peut interagir avec chaque partie. On a commence à sentir des points neutres qui étaient systémiques et non locaux. Quand on est en cabinet, en tant que médecin ostéopathe généraliste, on voit de tout, des gens ayant besoin de chirurgie, des cancéreux, des gens avec un carcinome métastatique. Ces gens ont besoin d’aide, alors qu’ils n’ont pas nécessairement de système immunitaire, ou qu’ils n’ont pas de mobilité. Je pouvais utiliser les techniques fonctionnelles, alors que je ne pouvais pas utiliser les techniques biomécaniques, car elles demandaient trop de pression pour le système ; en plus, on n’est pas censé d’essayer de rétablir un système musculaire chez quelqu’un qui n’en a pas. Je devais les aider, j’étais dans un service communautaire, il s’agissait de mes voisins, de mes amis, alors je posais mes mains sur eux, et les techniques fonctionnelles me donnaient un toucher léger, et le mouvement. Je sentais la présence du mouvement, je jouais avec la douceur, pratiquais un pompage lymphatique et quand ils atteignaient le point neutre local, ce point s’étendait à l’organisme, et je sentais la respiration globale du patient et son corps qui étaient mutuellement en suspension. C’était magnifique. Alors dans ma tête, je rentrais plus profondément dans le tout. Mes mains me disaient que je rentrais bien plus profondément dans le tout. Cliniquement, il était évident que je commençais à affecter les maladies systémiques, dont je n’arrivais pas à me sortir avec les techniques biomécaniques. Pour un médecin généraliste, c’est une mine d’or !.

Je voulais que mes patients aillent bien, je ne voulais pas leur donner de l’ostéopathie.

Si je n’avais pas appris les techniques fonctionnelles, j’aurais dû utiliser plus de médicaments. En 1965, j’ai commencé à apprendre le fonctionnel, en 1966, je l’utilisais, et en 1969, j’étais diplômé de Kirksville. Je suis resté à l’école pour enseigner l’anatomie. J’ai beaucoup travaillé l’anatomie. J’enseignais aussi les techniques fonctionnelles. Et le temps passe et en 1972, j’ai appris le fonctionnel, mais je n’en fais rien ; pourtant, je donne des cours de fonctionnel à des aînés. Et alors arrive Ruby Day.

En 1972, je pratique depuis 2 ans, je n’ai pas eu le temps d’apprendre, et elle arrive.

Dr Bond et Dr Hall arrivent de Californie pour me voir. Ils avaient vécu avec Sutherland à Pacific Grove, et me tendent des livres et un crâne puis me disent que je dois regarder ceci. Je ne savais pas qui ils étaient. J’avais déjà eu un cours de crânien en 1966 à Kirksville et Ruby Day habitait à 1,6 km de chez moi. Et Ruby Day a été une élève de Sutherland, mais en plus elle a enseigné à ses côtés, dans ses cours. Alors je suis allé la voir et elle a commencé à m’enseigner le crânien. Je vais séparer les 15 ans où je l’ai connue en trois parties.

Premièrement, elle m’a appris à traiter en atteignant les barrières.

Deuxièmement, à sentir la fluctuation des liquides au niveau des barrières, et laisser aller la barrière, laisser le liquide travailler. Elle m’a doucement amené d’une approche mécanique vers une approche crânienne. Une approche plus fonctionnelle, où on regarde la fluctuation des liquides. Je connaissais déjà les techniques fonctionnelles, alors à partir du moment où elle m’a mis sur la fluctuation des liquides, au lieu des barrières, j’étais déjà dans le mouvement des systèmes, de par mes études, et je recherchais toujours une réponse de l’ensemble du corps. Alors j’ai décollé, j’ai immédiatement compris que c’était ce que je faisais, sauf que ce n’était pas la respiration thoracique, mais la respiration primaire. Elle a continué à m’amener des liquides, vers la puissance [1], vers l’immobilité dynamique [2]. Elle a brillamment réussi à m’amener à cela en quinze ans. Quand je l’ai rencontré, j’avais 30 ans, je pratiquais depuis 2 ans ; j’avais désormais 35 ans, je pratiquais, j’avais de bons résultats, plein de patients et j’avais un égo qui aurait pu tuer un taureau ! Elle devait gérer cet égo, et elle l’a fait en attendant, elle ne m’a jamais tenu tête. J’arrivais chez elle, je lui disais que j’y arrivais, que j’étais bon, que je savais exactement ce que je faisais. Ce n’était pas dramatique parce que j’aidais les gens, je travaillais 24 heures par jour, 6 jours par semaine, je parcourais 50 000 km par an en service à domicile, ce n’est pas comme si je ne travaillais pas. Mais elle m’attendait au tournant, et elle m’a laissé découvrir que j’avais des lacunes, des limites. Avec certains patients, je n’arrivais à aucun changement, encore moins un résultat clinique, et elle arrivait, les traitait pendant 2 min, et les laissaient partir en disant « c’est bon ». Alors je lui demandais ce qu’elle avait fait, et elle me le disait. J’étais assez stupide pour croire que j’avais compris !

Je rentrais au cabinet, le faisait à mes patients, mais ça ne marchait pas. Alors je retournais la voir, et lui disais que ça ne marchait pas, que ses techniques n’étaient pas bonnes. Et elle me répondait : « oui docteur, puis-je vous expliquer ! »

C’est alors que j’ai pris conscience de mon ego. Je me pensais meilleur qu’elle, que j’en connaissais plus, que Dieu était plus près de moi que d’elle, que la nature m’avait plus aidé qu’elle ! Je suis allée la voir, et je lui ai dit que j’avais honte, que je me sentais mal, car j’admirais cette femme !. Et elle m’a dit qu’elle le savait, que ça faisait 7 ans que c’était ainsi. J’avais été critique, je l’avais insultée. Le serpent était là. Je voulais ressentir ça, mais elle m’a dit que je ne pouvais rien faire, que je devais attendre. C’était comme un poison dans ma tête.

C’est ainsi que j’ai appris la biodynamique. J’ai commencé à méditer. Je continuais à aller la voir toutes les deux semaines ; elle s’asseyait dans son « rocking chair » et me racontait des histoires à propos de son petit fils pendant 4 heures. Je restais là à l’écouter ; j’étais malade de rester là à l’écouter.

Et un jour, elle m’a dit, ça y est, tu es prêt, passons à autre chose. La pire chose que j’ai faite, c’est de ne pas lui demander ce qu’elle avait remarqué, ce qui avait changé. Alors on est passé au stade supérieur, d’après Sutherland, qui était de sentir la présence extérieure de la respiration primaire. Alors on part d’une technique biomécanique à une technique fonctionnelle qui utilise le mouvement présent pour le placer dans un mouvement systémique qui peut être la respiration primaire. Mais comment nommer ce mouvement qui part du mouvement présent pour se placer dans un mouvement systémique qui s’inscrit à son tour dans la présence extérieure de la respiration primaire. Quand on commence à regarder la respiration primaire, de l’extérieur du patient vers l’intérieur, il faut l’appeler autrement, car ce n’est plus une technique purement fonctionnelle et le point final n’est plus dans le système musculo- squelettique ; c’est dans le patient tout entier, et cela s’étend à l’environnement, au monde naturel. En plus, on ressent l’influence de l’environnement dans lequel on traite. Quand elle a commencé à m’enseigner tout ceci, j’étais plus souvent dans la nature, dans les bois. Je commençais à chercher à ressentir la respiration primaire dans l’ensemble de la nature, pas seulement un arbre, mais le tout. Et c’est là ! On revient à ce que disait Still, on a l’Homme, la Nature et le Divin. Ce sont les 3 compartiments biologiques avec lesquels nous devons traiter en tant qu’ostéopathes. Ça paraît simple, mais penser que le patient est une partie de la Nature qui est une partie de Dieu, est une sacrée ordonnance. Que se passe-t-il quand ils deviennent un ? C’est à ce moment qu’arrive la guérison. C’est un point final extraordinaire. En biomécanique, le point final est local, l’effet est systémique parfois, mais on ne le sent pas. En technique fonctionnelle, le point final est systémique, mais est en fait à l’intérieur du système musculo-squelettique. Alors le point neutre ressentit à la fin d’une technique fonctionnelle n’est pas réellement le même « still point » que l’on ressent quand ce still point bouge vers l’espace où on est.

Il me fallait trouver un nouveau mot ! Je n’ai pas trouvé ce mot avant longtemps.

Entre 1982 et 1992, j’ai recherché, étudié. Mon travail pour la SCTF [3] était d’enseigner l’embryologie. Même si cette approche est présente dans Magoun et dans La promenade du vairon [4], ce n’était pas enseigné, alors quand nous avons commencé à parler du mouvement des embryons, ça a créé un genre de renaissance.

En apprenant l’embryologie, j’ai rencontré Blechschmitt [5] qui disait que les liquides avaient une conscience propre. Alors je me demandais si les liquides que ressentait Blechschmitt étaient les mêmes que ceux que ressentait Sutherland. Parce que ça voulait dire que les lois des liquides chez l’embryon seraient présentes chez l’adulte. Je ne suis pas un génie, mais je m’y suis intéressé. Je me suis mis à étudier, pendant des heures, des milliers d’heures. J’étudiais Blechschmitt, mes patients, tout ce que Sutherland avait dit à propos des lois des liquides, comment ça fonctionnait, et l’intelligence dans tout ceci. Sutherland, et Blechschmitt disaient que les liquides ont une puissance qui leur permet de ne jamais faire d’erreur. Et d’autres personnes le disent. Alors j’ai commencé à penser ; quand on regarde les actions directes et indirectes opposant les mouvements physiologiques de désengagements, et tous les principes de traitements de Magoun. Tous ces principes passent par les liquides, et sont décrits par Blechschmitt comme des procédés physiologiques qui permettent au corps de prendre forme. Alors dans ma tête, je me suis dit que ces deux-là ressentaient la même chose. Puis j’ai commencé à travailler comme si ce que disait Blechschmitt s’appliquait à l’adulte, et comme si ce que disait Sutherland s’appliquait à l’embryon. Alors j’ai lu Blechschmitt en recherchant des flux liquidiens et des fulcrums, qu’on voyait dans ces schémas. Je me suis demandé ce qu’on savait de la santé, puisqu’on recherche la santé. Si ce cerveau embryologique ne fait pas d’erreur, et que Sutherland, Blechschmitt, et même d’autres ont raison, quand Still dit rechercher la santé, est-ce possible avec une technique biomécanique, ou fonctionnelle, et avons-nous une approche de guérison qui commence avec l’intelligence primaire du corps : la santé. Tout ceci prend du temps à dénicher, surtout qu’on ne sait pas si c’est vraiment là, c’est comme pour un aveugle.

Je crois avoir beaucoup de foi, car j’ai vu des choses dans la nature qui me semblaient possible. Mais j’ai mis longtemps pour le sentir dans un corps. Alors j’ai commencé à explorer. Un jour que je traitais le Docteur Becker [6], il me critique en disant : « que fais-tu ? » Je lui ai répondu que je le traitais. Mais il m’a dit de ne pas commencer le traitement tant que la volonté du patient n’a pas fait place à la volonté de la respiration primaire. Alors je n’ai pas commencé le traitement, j’ai attendu. Et il est allé à un Still point, ce que je croyais être un Still point, et donc je pensais avoir terminé mon traitement. Mais Dr Becker s’est tourné vers moi et m’a dit que je pouvais maintenant commencer. Il a détruit ma vie… ça m’a pris 5 ans pour changer, pour passer du mouvement de la lésion au Still point du corps.

Qu’elle est la différence entre le neutre (neutral) et un point d’immobilité (Still point) ?

Tout ostéopathe doit savoir ce qu’est un neutre versus un Still point, regardant ce qui s‘est passé à l’Académie américaine d’ostéopathie (AAO) dans les années cinquante. Le neutre est un point d’équilibre, où il n’y a pas de tension. Si on ne fait pas attention, on peut prendre un point neutre pour un Still point. Ce n’est pas tout à fait pareil. Un point neutre ne se propage pas au corps tout entier, alors que le Still point oui. Un Still point est une force thérapeutique dynamique. Le point neutre peut être ou ne pas être un Still point, mais c’est rare qu’il en soit un. À moins d’avoir étudié longtemps, parce que c’est traître !

Le neutre c’est quand le patient devient un segment unique, est libre d’être bougé grâce à la respiration primaire. On ne sent plus la lésion, la diversité, les différences. À ce point d’équilibre, la plupart pensent avoir terminé leur technique. Mais c’est en réalité le point d’entrée des techniques fonctionnelles crâniennes. Alors ça ne peut plus être appelé fonctionnel, parce que maintenant le patient est un segment unique qui est bougé par la présence extérieure de la respiration primaire. Cela suit le modèle de Blechschmitt disant que le liquide est influencé par les phénomènes externes. Et aussi le modèle de Sutherland qui dit qu’on est une maison sous la mer. C’est également une toute autre relation avec la Nature, avec Dieu, et avec le patient. Alors quand on entre dans ce monde, où l’extérieur a une influence dynamique sur l’intérieur, et qu’on voit que l’interaction entre la présence extérieure de la respiration primaire et le patient, on commence à voir une guérison profonde qui arrive différemment.

Dans une technique fonctionnelle, le patient a une amélioration pendant quelques jours, mais dans ce modèle biodynamique, le traitement commence quand il sort du cabinet, et peut durer des mois. Il faut aborder le patient non pas par la lésion, mais par le point neutre, ou par la santé. Alors il nous fallait un autre nom. Mais je ne trouvais pas ce nom. Jusqu’au moment où j’ai commencé à donner des cours, qui m’avaient été demandé. J’ai donné deux cours, et je les ai appelé biodynamique. Biodynamique parce que l’on traite avec un modèle qui suit ce que disait Blechschmitt en embryologie, et ce que disait aussi Sutherland plus tard dans sa vie, et non une approche fonctionnelle qui est plutôt segmentaire. On regarde plutôt le patient comme un segment unique, et ce n’est pas une idée, c’est une expérience sensorielle. Alors j’ai appelé ces techniques biodynamique de l’ostéopathie. J’ai eu une grande surprise, car il y a eu 700 inscriptions à mes deux cours, alors que je n’avais même pas fait de publicité. Je n’étais pas préparé pour cela. Alors j’ai fait ceci, et plus encore. Depuis je donne ces cours !

Maintenant cela m’occupe à plein-temps. Depuis 1994, je me lève à 4 heures 30 et jusqu’à 22 heures, je travaille sur ce programme biodynamique.

 Notes 

 1. potency
 2. dynamic stillness
 3. Sutherland Cranial Teaching Fondation ; 4116 Hartwood Drive Fort Worth Texas 76109 USA
 4. Tour of the minnow ;W.G.Sutherland ; dans ApoStill 8 , p.24
 5. Dr Eric Blechschmitt Biokinetics and Biodynamics of Human Differentiation
 6. Dr Rollin Becker

- Lire l’interview de James Jealous par Francesca Faliva
- Lire l’avis du décès de James Jealous, grand protagoniste de l’histoire de l’ostéopathie, est décédé sur le site Tuttosteopatia.it

 Lettre à Mesdames Camus et Dion (10 mars 1995)

10 mars 1995

Chères Mesdames Camus et Dion,

Le Still point peut sc référer â plusieurs types d’évènements Mais je présume que votre question fait référence au Still point, un mot inventé par W.G. Sutherland et que l’on épelle avec un S majuscule.

C’est un moment sacré très spécial qui appelle la présence du potentiel et de l’intelligence au travail durant le processus de guérison Le Still point manifeste un potentiel organisationnel qui dépasse les limites de l’esprit humain. Il recharge les propriétés bioélectriques moléculaires et physiques de la vie à l’intérieur du fulcrum et de la forme. Il réinstaure la matrice pré-génétique du souffle de vie Cet acte de sagesse supérieure sature tous les tissus et substances en une vibration unique qui synchronise tout. Ce qui permet subséquemment à chaque individu d’atteindre la normalisation maximale. Dans un sens, c’est un renouveau.

Le souffle de vie a la nature de la marée et sa présence se manifeste comme un fluide à l’intérieure des fluides. Il passe à travers tous les états chimiques et tissulaires et transmute leur organisation. Le sentiment palpatoire du Still point dans les forces de la marée du souffle de vie est comme ce qui suit :

1. L’observateur se dissout dedans
2. Un sens du sacré est présent
3. Tout gradient de densité disparaît dans une densité unique, légère et homogène
4. On ne distingue plus aucun système, seul le tout est présent
5. La pièce devient comme un sanctuaire
6. On est calme et on connait
7. La fluctuation du L.C.R. est systématique et automatique
8. Il ne peut être initié par le praticien, il arrive en réponse à un équilibre dans le système
9. Il arrive naturellement et régulièrement dans la nature.

Les still points qu’on épelle avec un s minuscule sont des fluctuations liquides qui deviennent tranquilles et qui se réorganisent localement Ceci est très fréquent et est la marque de l’équilibre local et de la réintégration de la forme et de la fonction. Dans ce cas-ci, il y a des changements dans les tissus qui ne sont synchronisés qu’avec la ligne médiane.

Je n’ai jamais vu un Still point osseux ou membraneux, habituellement ces tissus ont des points de balance tranquilles que l’on appelle des points neutres. Il est évident que tous les fluides extracellulaires vont présenter toutes les qualités du L.C.R. et ceci inclus les fluctuations et les Still points

Il n’y a vraiment qu’un Still point qui est entier et complet

Merci de m’avoir posé cette question.

Bien à vous,

James S. Jealous,


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