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Le geste ostéopathique - Manipulation myotensive indirecte (Rés)

Créé le : mercredi 3 août 2011 par Jean Philippe Liot

Dernière modificaton le : vendredi 8 décembre 2017

Texte repris de la revue de formation continue de l’AFVAC : PratiqueVet (2010) 45 : 382-5
La technique décrite est celle de la manipulation ostéopathique myotensive indirecte appliquée plus particulièrement au complexe vertébral. Dans le vaste champ des techniques ostéopathiques, l’approche myotensive représente une technique de choix pour des manipulations en douceur sur des dysfonctions ostéopathiques vertébrales caractérisées.

Objectif pédagogique

Connaître les indications et contre-indications de la manipulation ostéopathique myotensive des vertèbres.
Comprendre les différentes étapes d’une manipulation ostéopathique myotensive indirecte.

Introduction

Les indications d’une manipulation ostéopathique sont une restriction de mobilité d’une ou plusieurs vertèbres dans l’un de ses trois axes de mouvement.

L’examen ostéopathique comprend une première phase de diagnostic qui prend en compte la globalité de l’animal. Le diagnostic lésionnel doit exclure tout traumatisme vertébral, luxation ou atteinte osseuse. Il s’agit d’un défaut de mobilité physiologique. La mise en place de cette technique doit intervenir précocement si possible en l’absence de processus inflammatoire aigu.

Une fois identifiée la zone lésionnelle, dans notre cas vertébrale, il convient de définir la dysfonction selon les lois de Fryette. Les quatre dysfonctions sont la flexion, l’extension, la rotation et la latéroflexion.(Encadré 1) Nous distinguerons principalement deux types lésionnels les N.S.R et les F ou E.RS. (Encadré 2)

Dans tout les cas, chez le chien et le chat, on s’intéressera préférentiellement à la vertèbre en latéroflexion maximale qui répondra la mieux à la manipulation.

Le principe de la manipulation myotensive indirecte repose sur une exagération de la lésion ostéopathique en amenant la vertèbre au delà de sa barrière motrice pathologique (c’est à dire dans le sens où elle se mobilise le mieux). La caractérisation de cette lésion est indispensable pour orienter la manipulation. Les mouvements sont minimes et restent dans les limites imposées par la physiologie articulaire vertébrale.[2]

Caractérisation de la lésion

Dans l’exemple qui nous intéresse, il s’agit d’une NSgRd, latéro-flexion gauche suivie d’une rotation droite. Pour les besoins pédagogiques, cette illustration sur un squelette de mouton montre le rapprochement des apophyses transverses au delà de la barrière physiologique. En réalité, les déplacements vertébraux sont moindres.

Place de l’opérateur

L’opérateur se situe du coté de la concavité au niveau de la vertèbre majeure en dysfonction selon les conventions en vigueur. Les mains et avant bras sont placés au maximum dans l’axe du rachis en plaçant une ou deux phalanges de l’index le long des apophyses dorsales.

Placement des doigts

Les doigts sont placés de part et d’autre de la vertèbre en dysfonction. Un premier test en pression permet d’apprécier ...


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