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De la Conscience à la Matière

Créé le : dimanche 2 avril 2006 par Pierre Tricot

Dernière modificaton le : mercredi 29 novembre 2017

Le génie de Still fut de ne pas cantonner l’ostéopathie à son aspect corporel, mais d’inclure dans sa philosophie la dimension de l’esprit : « Je trouve en l’homme un univers en miniature. Je trouve la matière, le mouvement et l’esprit. » (Still, 1998, 306). Nous nous sommes beaucoup intéressés à la matière et au mouvement ; pourquoi ne pas nous intéresser à l’esprit, à la conscience ? Cela nous conduit évidemment vers la métaphysique, domaine plutôt mal vu aujourd’hui dans la communauté scientifique à laquelle les ostéopathes tentent désespérément (et souvent pathétiquement) de se rattacher. Pourtant, telle était bien aussi la quête de Still. Aventurons-nous, comme il osa le faire, hors des voies tracées ; suivons ainsi l’injonction d’un autre grand ostéopathe, Harrison Fryette : « Ose être différent. Beaucoup préfèrent l’orthodoxie à la vérité. » (Fryette, 1983, 12). Osons donc non seulement aller directement à la conscience, mais commencer avec elle.

  • Conscience

Herbert Spencer, maître à penser de Still, nous explique dans Premiers Principes que le concept de conscience, suppose l’existence d’une séparation et d’une relation :

    • « L’idée même de conscience, sous quelque mode qu’elle se manifeste, implique nécessairement distinction entre un objet et un autre. Pour être conscients, il faut que nous soyons conscients de quelque chose ; et ce quelque chose ne peut être connu dans ce qu’il est qu’en étant distingué de ce qu’il n’est pas. » (Spencer, 1885, 67).
    • « Un second caractère de la conscience, c’est qu’elle n’est possible que sous forme de relation. Il faut un sujet ou une personne consciente et un objet ou une chose dont le sujet soit conscient. Il ne peut y avoir de conscience sans l’union de ces deux facteurs ; et dans cette union chacun d’eux existe seulement tel qu’il est par rapport avec l’autre. Le sujet n’est un sujet qu’en tant qu’il est conscient d’un objet ; l’objet n’est un objet qu’en tant qu’il tombe sous les prises d’un sujet : et la destruction de l’un ou de l’autre est la destruction de la conscience même. » (Spencer, 1885, 68).
  • Etre

Dans le premier livre d’approche tissulaire, nous nous sommes déjà beaucoup intéressés à la conscience, postulant qu’elle est associée à la décision d’être :

 A suivre
 ψ07/8 - De la conscience à la matière (AR)
 Fiches : Fiche Y 07 - de la Conscience à la Matière / 1- La Conscience, Fiche Y08 - de la Conscience à la Matière / 2 - la Matière



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