Dénoué, tu poursuis ailleurs ta croissance
Je te voulais pour moi, compagnon et soutien
Qui comblerait un vide, recevrait les trop-pleins.
Je te rêvais aimant, vigile et protecteur,
Je t’espérais confiant, docile, consolateur
Seigneur, maître, père nourricier,
C’est ainsi que les autres avant toi m’avaient vu.
Quémandant l’attention, en dépendance extrême,
Me rendant magnanime, souverain, absolu.
Par des fêtes et des tours ils cherchaient mon amour.
Ton absence aujourd’hui m’a montré ma folie.
Mes yeux se sont ouverts sur d’autres vérités.
Tu as coupé le lien, cherchant ta délivrance
Libre désormais tu permets ma croissance.
A Médor.