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057 - Dépêche du samedi 29 novembre*

Notion de FTM
 
Créé le : vendredi 28 novembre 2008 par Patrick Chêne

Dernière modificaton le : lundi 17 décembre 2018

Entre autres notions émergentes en ostéopathie, il y a celle de Force de Traction Médullaire (FTM).

Elle vient combler un champ de pathologies important de l’animal (l’homme aussi ...) en croissance.

Nous avons tous appris ce qu’était le phénomène d’ascension apparente de la moelle épinière. Ce phénomène est responsable du fait que la moelle épinière insensible à l’hormone de croissance grandit moins vite que la colonne vertébrale qui la contient. Cela donne naissance :
 à la queue de cheval
 au filum terminale, constitué de pie mère, toujours attaché sur les vertèbres caudales,
 alors que le tronc médullaire s’arrête en L7 chez le chien, en S1 chez le cheval, en L2 chez l’homme.

Légende : un dessin du cours d’ostéopathie de l’ENVN de Claire Douart pour visualiser le cône médullaire et le filum terminale

C’est un phénomène physiologique, automatique et qui comme tout mécanisme corporel peut, s’il ne s’effectue pas correctement, engendrer des pathologies....

Mais lesquelles ?

Et c’est là que sauf erreur de ma part... je n’ai jamais rien lu dans mes cours sur ce sujet.
Pourtant un article de Antonio Ruiz de Azua Mercadal (ostéopathe Barcelonais) nous ouvre des pistes fort intéressantes.

La physique pure est en cause ici :
 le principal problème pouvant survenir est un retard dans l’adaptation de la moelle à la traction et à la tension engendrées par la croissance des vertèbres.
 Une traction trop forte induit une remontée du cône médullaire dans le foramen et une modification des courbes et de la plastie vertébrales.
 Une tension qui détruit les cellules nerveuses et pouvant occasionner des désordres nerveux ou de la syringomyélie.

L’image du collier de perles est ici la plus significative. Une diminution de la longueur du fil (moelle trop tendue) déformerait les perles (vertèbres)
si elles étaient déformables (A), sinon elle modifierait leurs courbes (B), ou le fil trop tendu s’effilocherait (C).

Au niveau pathologique cela créerait :
 selon la précocité du phénomène (vertèbres avec encore du cartilage ou non),
 selon la force de traction engendrée (normalement : 20/40 g, pathologiquement jusqu’à 400g)

ou favoriserait une revue de pathologie toutes espèces de ce type :

 A - Des déformations vertébrales : platibasie, arnold chiari, wobbler...
 B - Scoliose, dos de carpe...
 C - spasmes, syringomyélie, hydrocéphalie.

Livré telle qu’elle, cette notion parait assez éloignée de nos "paradigmes habituels" pourtant elle paraît très séduisante.

Si la mesure de la force de traction est difficile à réaliser :
 variation de la position du cône médullaire selon la position corporelle, d’où l’inutilité des radios et scanners.
 mesure in vivo au cours d’une chirurgie... !!
Par contre les techniques d’ostéopathie tissulaires permettent à la fois de tester le phénomène et de le corriger en partie...

Quelques encarts à venir permettront de mieux comprendre le phénomène par le biais de cas cliniques.

Pour en savoir plus :

Lire les articles consacrés à ce thème dans l’Ostéo4pattes ainsi que leur bibliographie.

 [http://www.osteo4pattes.net/spip.php?page=recherche&recherche=FTM]

Voir en ligne : Dans la dépêche


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