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Comment la formation initiale française en ostéopathie valorise-t-elle la compétence relationnelle, l’éducation du patient et l’approche par compétences ? Une enquête transversale

Paul Quesnay, Marianne Poumay, Rémi Gagnayre
 
Créé le : dimanche 17 octobre 2021 par Jean Louis Boutin, Marianne Poumay, Paul Quesnay, Rémi Gagnayre

Dernière modificaton le : dimanche 17 octobre 2021
  Sommaire  

 Article

Comment la formation initiale française en ostéopathie valorise-t-elle la compétence relationnelle, l’éducation du patient et l’approche par compétences ? Une enquête transversale

Auteurs : Paul Quesnay, Marianne Poumay, Rémi Gagnayre

Titre original : How does French initial osteopathic training value relational competency, patient education, and the competency-based approach ? A cross-sectional survey
Publié : 15 octobre 2021 - DOI : https://doi.org/10.1016/j.ijosm.2021.10.002 (accès réservé aux abonnés de l’IJOM)


POINTS FORTS


- La compétence relationnelle reste sous-évaluée dans le cadre des formations initiales françaises en ostéopathie.
- Les normes de formation et de pratique ostéopathiques doivent être clarifiées avant d’intégrer véritablement l’éducation du patient dans la compétence relationnelle.
- Les méthodes d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation doivent évoluer pour être cohérentes avec une approche globale basée sur les compétences.
- Il y a un besoin de former les éducateurs à cette compétence relationnelle et à l’approche par compétences.


RÉSUMÉ


Fond : Malgré la promotion des recommandations ostéopathiques internationales et des directives d’enregistrement, les compétences relationnelles et les pratiques d’éducation des patients présentent un défi dans le cadre clinique en raison du manque de formation. En France, les dernières normes nationales d’éducation et de pratique ostéopathiques ont défini une compétence relationnelle qui inclut l’éducation du patient. On sait peu de choses sur son intégration dans les curricula et sur la manière dont les ostéopathes français sont ensuite formés à la compétence relationnelle.

Objectif : Déterminer les modalités d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation de la compétence relationnelle dans les formations initiales françaises en ostéopathie et identifier la place de l’éducation du patient dans cette compétence relationnelle.

Méthodes : Un questionnaire en ligne a été conçu et envoyé à tous les instituts de formation initiale en France (n = 28). Huit instituts ont répondu à l’enquête.

Résultats : La compétence relationnelle est apparue dans divers cours, enrichie par l’apprentissage clinique. Cependant, les cours n’étaient pas spécifiques à cette compétence et le volume d’heures était relativement faible. L’éducation des patients était considérée comme faisant partie de la compétence relationnelle mais était mal mise en œuvre. Cette approche par compétences est encore considérée comme une pratique émergente dans ces instituts.

Conclusion : Il y a un décalage entre les résultats d’apprentissage visés, l’enseignement et l’évaluation. Les pratiques éducatives actuelles ne sont pas suffisantes pour soutenir la compétence relationnelle, notamment en ce qui concerne l’éducation des patients. Des recherches supplémentaires sont nécessaires sur la façon dont les normes françaises sont comprises, comment elles sont assimilées par les éducateurs et comment elles sont traduites dans la pratique éducative. De plus, l’adéquation de la formation des éducateurs pour une mise en œuvre efficace de l’approche par compétences devrait être remise en question.

Mots clés : Médecine ostéopathique, Conseils, L’éducation des patients comme sujet, Éducation, Professionnel, Éducation basée sur les compétences, Enquêtes et questionnaires.

 Pour en savoir plus

Nous mettons dans cette partie différents articles avec les liens pour y accéder en rapport avec cette problématique de recherche

L’enseignement de la compétence relationnelle dans les instituts français de formation initiale en ostéopathie - Un manque de cohérence des curriculums

Auteurs : Quesnay Paul, Poumay Marianne, Rémi Gagnayre
Date : 27 mai 2021
Lien (format pdf) : L’enseignement de la compétence relationnelle dans les instituts français de formation initiale en ostéopathie

François Lalonde - Apprentissage par problèmes en formation ostéopathique

Titre original : Problem-based learning in osteopathic education
IJOM (Journal international de médecine ostéopathique) :Tome 16, Numéro 4, pages 216-219, Décembre 2013

Résumé
L’apprentissage basé sur les problèmes (PBL) est couramment utilisé dans les écoles de médecine du monde entier. L’APB se définit comme un problème ou une étude de cas présenté à un petit groupe d’étudiants. Le problème est généralement la description d’un phénomène ou d’une situation qu’un praticien professionnel pourrait rencontrer. Grâce à l’apprentissage participatif, les étudiants apprennent à apprendre et acquièrent de nombreuses autres compétences telles que le travail en équipe, la recherche et la communication de leurs idées. L’article décrit le processus de PBL, discute de sa validité scientifique et expose comment il pourrait être appliqué à l’enseignement de l’ostéopathie. L’article est également un atout pour les enseignants qui pourraient être intéressés par l’intégration du PBL dans leurs cours.
Mots clés : Médecine ostéopathique, Enseignement, Apprentissage par problèmes, Enseignement supérieur, OMT
Lien (article réservé aux abonnés de l’IJOM) : Problem-based learning in osteopathic education

Méthodes d’évaluation utilisées par les établissements d’enseignement de l’ostéopathie

Auteurs : Brett Vaughan, Vivienne Sullivan, Cameron Gosling,Patrick McLaughlin, Gary Fryer, Marguerite Wolff, Roger Gabb
Titre original : Methods of assessment used by osteopathic educational institutions
IJOM : Vol. 15 Numéro 4 p134-151 Publié en ligne : 27 août 2012
Lien (article réservé aux abonnés de l’IJOM) : Methods of assessment used by osteopathic educational institutions

Résumé
Contexte : Les méthodes utilisées pour l’évaluation des étudiants dans les institutions d’enseignement de l’ostéopathie ne sont pas largement documentées dans la littérature. Un certain nombre de commentaires sur l’évaluation des compétences cliniques se sont inspirés de la littérature sur l’évaluation des professionnels de la santé, en particulier en médecine.
Objectif : Vérifier comment les institutions d’enseignement de l’ostéopathie évaluent leurs étudiants et identifier les problèmes associés au processus d’évaluation.
Conception : Une série de groupes de discussion et d’entretiens a été entreprise avec des institutions d’enseignement de l’ostéopathie.
Participants : Vingt-cinq participants répartis dans onze établissements d’enseignement de l’ostéopathie au Royaume-Uni, au Canada, en Italie et en Australie.
Résultats : Quatre thèmes ont été identifiés à partir des groupes de discussion : L’évaluation ; les processus ; l’examen ; le rapport coût-efficacité. Les établissements ont utilisé des types d’évaluation tels que des questions à choix multiples et des documents écrits au cours des premières années d’un programme et ont évolué vers l’évaluation de cas longs et l’examen clinique objectif structuré au cours des étapes ultérieures d’un programme. Bien que le coût et la formation des examinateurs soient des thèmes communs à tous les établissements, ils sont perçus comme nécessaires à l’élaboration et à la réalisation des évaluations.
Conclusion : La plupart des institutions se sont appuyées sur des méthodes d’évaluation traditionnelles, telles que l’évaluation de cas longs, mais les nouvelles formes d’évaluation, telles que le portfolio, sont de plus en plus reconnues. Les méthodes d’évaluation employées étaient généralement des évaluations écrites au cours des premières années d’un programme, puis des évaluations de type cas long et examen clinique objectif structuré.
Mots clés : Ostéopathie, Compétence, Capacité, Performance, Évaluation, Éducation

La pratique fondée sur les preuves chez les ostéopathes italiens : une enquête transversale nationale

Auteurs : Francesco Cerritelli, Alessio Iacopini, Matteo Galli, Oliver P. Thomson, Tobias Sundberg, Matthew J. Leach & Jon Adams
Titre original : Evidence-based practice among Italian osteopaths : a national cross-sectional survey.
BMC Complement Med Ther 21, 252 (2021). https://doi.org/10.1186/s12906-021-03430-y
Lien (accès libre) : Evidence-based practice among Italian osteopaths : a national cross-sectional survey

Résumé
Contexte : Alors que la pratique fondée sur les preuves (EBP) est largement acceptée dans les professions de santé, la recherche sur sa mise en œuvre dans les professions de thérapie manuelle comme l’ostéopathie est limitée. L’objectif principal de cette étude était d’examiner les attitudes, les compétences et l’utilisation de l’EBP par les ostéopathes italiens. Un objectif secondaire était de comprendre les obstacles et les facteurs favorables à l’adoption de l’EBP dans le contexte ostéopathique italien.
Méthodes : Une enquête nationale transversale a été menée (avril à juin 2020) auprès d’un échantillon d’ostéopathes italiens. Les participants éligibles ont été invités à répondre à l’enquête sur l’attitude et l’utilisation de la pratique fondée sur les preuves (EBASE) traduite en italien, de manière anonyme et en ligne, en utilisant diverses stratégies de recrutement, notamment des campagnes par courriel et par les médias sociaux. Outre les trois sous-scores de l’EBASE (attitudes, compétences et utilisation), les caractéristiques démographiques de l’échantillon ont été prises en compte.
Résultats : Un total de 473 ostéopathes ont répondu à l’enquête. L’échantillon semble représenter la profession ostéopathique italienne. La majorité des participants avaient une attitude favorable envers l’EBP. Quatre-vingt-huit pour cent des répondants ont convenu que l’EBP était nécessaire à la pratique de l’ostéopathie et que la littérature scientifique et les résultats de la recherche étaient bénéfiques à leur scénario clinique (95%). Les niveaux de compétences perçus en matière d’EBP ont été jugés modérés, les scores les plus bas étant obtenus pour les items relatifs à la recherche clinique et à la conduite de revues systématiques. Hormis la lecture/révision de la littérature scientifique et l’utilisation de moteurs de recherche en ligne pour trouver des articles de recherche pertinents, l’engagement des participants dans toutes les autres activités liées à l’EBP était généralement faible. La pratique clinique était perçue comme étant fondée sur une très faible proportion de données probantes issues de la recherche clinique. Les principaux obstacles à la mise en œuvre de l’EBP sont le manque de preuves cliniques en ostéopathie et le manque de compétences dans l’application des résultats de la recherche. Les principaux facilitateurs de l’adoption de l’EBP sont l’accès aux articles en texte intégral, la connectivité Internet au travail et l’accès aux bases de données en ligne.
Conclusions : Les ostéopathes italiens étaient largement favorables à la pratique fondée sur les preuves, mais manquaient de compétences de base en matière d’EBP et s’engageaient rarement dans des activités d’EBP. La mise à jour du programme de formation en ostéopathie et de la réglementation professionnelle officielle en Italie pourrait fournir un cadre approprié pour améliorer les compétences et l’utilisation de l’EBP.

Traduit avec DeepL.com/Translator (version gratuite)



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