La domestication du chat a permis une augmentation de la longévité de la vie, mais en parallèle, la création de nourriture industrielle et la sédentarisation des chats a entraîné l’apparition de nouvelles maladies, chez cette espèce, mais également chez d’autres animaux domestiques comme les chiens, les chevaux, etc. Dans ce mémoire, nous allons étudier le diabète félin. Depuis quelques années, le diabète représente l’endocrinopathie la plus présente chez les félins. C’est une maladie endocrine touchant le pancréas. Elle se manifeste par un trouble de la glycémie causé par un défaut dans la synthèse de l’insuline par les cellules β du pancréas, entraînant une hyperglycémie persistante. La classification actuelle en médecine vétérinaire est basée sur le diabète humain et le mécanisme impliqué dans l’échec des cellules β du pancréas. Il existe quatre types de diabète : de type 1, de type 2 et d’autres types spécifiques. Le traitement de cette maladie est hygiénique (modification alimentaire, diminution du stress…) ou allopathique avec administration d’insuline avant les repas.
Une étude scientifique, présentée par J.-P. Courrèges, M. Courrèges et P. Guérin du CHG de Narbonne et de l’institut toulousain d’ostéopathie, portant sur l’intérêt de l’ostéopathie dans le traitement des atteintes rhumatiques et du contrôle glycémique chez le diabétique de type 2, a révélé qu’une prise en charge ostéopathique sur trois mois consécutifs, avait permis une diminution totale des rhumatismes et une meilleure régulation de la glycémie chez les patients traités. Cette étude nous montre, que l’ostéopathie possède un rôle dans le contrôle du diabète. Nous allons nous demander, ici, si une prise en charge d’un point de vue ostéopathique pourrait permettre de lever certaines causes du dérèglement du pancréas, afin d’aider celui-ci à reprendre par lui-même une activité lui permettant de se passer d’une intervention hormonale extérieure.
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la neuvième thoracique en relation avec l’innervation, la vascularisation ainsi que le drainage lymphatique du pancréas ;
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les trois premières lombaires en relation avec les fascias et donc la mobilité du pancréas ;
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une extension crânienne en relation avec le LCR (liquide céphalo-rachidien) et donc de l’homéostasie et la fluctuation de la vie dans le corps de l’animal.
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une diminution de l’insuline injectée chez les cas cliniques avec une tendance de R2=-0,223, tandis que nous avions une tendance montante de R2=0,68 chez les cas témoins ;
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une diminution du taux de glycémie globale importante chez les chats cliniques avec une tendance de R2=-0,499, alors que les taux de glycémie chez les chats témoins en parallèle avec l’augmentation du taux d’insuline injecté n’a diminué uniquement de R2=-0,181 ;
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une diminution du stress avec le retour d’un bien-être chez le chat clinique.
Pingault Léa,
OA 901