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Cette douleur exquise 

Fiona Ménard
 
Créé le : vendredi 10 juillet 2020 par Fiona Ménard

Dernière modificaton le : vendredi 10 juillet 2020

Du haut de mes premières années d’expérience, je me risque pour la première fois à l’écriture d’un papier. L’envie d’écrire sur la douleur me travaille depuis quelques temps. C’est surtout le besoin de partager l’une de mes expériences qui m’y poussent, car notre métier, et nous-même - en tant qu’humain, en tant que thérapeute - avançons ainsi ; le partage, la communication, l’échange. Je tenais donc à m’exprimer, peut-être avoir un retour de ceux qui liront. 

La douleur est un sujet vaste et quasi central dans notre domaine (ne rentre pas dans ce cadre les demandes de “corrections” de défauts physiques, telle la prognathie, empêchant une confirmation mais n’entraînant pas de douleur) : sa gestion se fait à tout niveau, qu’elle soit d’ordre aiguë, chronique, sourde, articulaire, musculaire, émotionnelle et j’en passe encore. J’ai très souvent entendu durant mes études - et même encore maintenant - “Si durant un traitement l’animal se détend, mâchouille, lâche-prise en fait, c’est que vous êtes dans le vrai”. Et ce, quelle que soit la technique utilisée. Mais d’autres questions me sont venues à l’esprit il y a quelques temps : 

“L’expression d’un inconfort, d’une douleur pendant une séance est-il un non-sens ostéopathique ? Faut-il systématiquement passer par une phase d’apaisement durant un traitement ?”. Je veux dire par là, est-ce qu’un animal qui s’agite, hurle en séance est systématiquement un signe de non vérité ostéopathique ?

Je peux imaginer les yeux de certains devenir ronds d’étonnement, il me faut expliquer et illustrer cette question pour tâcher de mieux me faire comprendre. Pourquoi en suis-je venue à me poser de telles questions ? Et bien tout simplement parce que mes mains m’ont parfois guidée vers des “chemins” sinueux ! Je vais prendre un exemple, celui qui me paraît être le plus marquant. 

Voyou est un chien des rues de maintenant 10 ans que j’ai rencontré la première fois en mars 2019. Voyou, chien croisé d’on ne sait trop qui, avec on ne sait trop quoi (les mystères de la vie des sans-toits) a présenté en février 2019 des douleurs au niveau de l’arrière-train, des difficultés à tenir les kilomètres qu’il faisait avec son humain et une perte d’appétit. Son humain, que j’appellerai K, fait partie d’une association qui vient en aide aux sans-abri, afin que leur moitié (car oui, les chiens et leur humain “punk” ne font qu’un pour la majorité) puisse avoir un minimum de nourriture et de soins (vermifuges, vaccins, stérilisation, vétérinaire). Une première visite chez le vétérinaire de l’association est faite, un premier protocole médicamenteux est mis en place (métacam pendant une semaine). Mais ce premier traitement ne suffit pas, un second rendez-vous est pris : rallongement du traitement et première injection de cortisone. Les signes cliniques sont moins présents quelques jours après cela. Mais très vite, son état se dégrade de nouveau. Pire, Voyou n’a plus besoin d’être contraint pour ne pas sortir, il ne veut pas et bouge très peu ! Son humain, K, personnage très sensible (et très émouvant également), pense déjà au drame : la fin de la vie de son compagnon, la fin d’une aventure. Magalie, la présidente de l’association, s’organise une nouvelle fois pour emmener le duo à un troisième rendez-vous vétérinaire. Cette fois, une radio est préconisée : imaginez la conséquence d’une telle somme dépensée pour un humain sans toit. Mais K aime trop son chien, il mendiera un peu plus pour aider à couvrir les frais radio que l’association lui avance. Radios faites, le verdict tombe : becs de perroquets et sacralisation de la charnière lombo-sacrée. Voyou est mis sous tramadol pendant 15 jours.

Le traitement n’est pas une réussite, Voyou ne bouge presque plus, son appétit est au plus bas, mais il reste encore proche et tendre avec son humain. C’est là que la décision est prise d’essayer l’ostéopathie, et c’est à moi que revient cet honneur (et cette responsabilité !).

Un mois s’est écoulé depuis le début de la maladie de Voyou, un mois de médicament qui n’ont eu que peu d’effets positifs. 

Lors de notre première rencontre - K habite une modeste pièce : une porte, une fenêtre et des parpaings toujours visibles, quelle chance par rapport à d’autres ! Mais K n’est pas porté sur l’appartenance. C’est donc à 3 ou 4 avec 2 ou 3 chiens qu’ils partagent son 9m2. Au moins l’hiver, ils se portent chaud - Voyou n’était donc pas au meilleur de sa forme, ni son humain d’ailleurs. Son examen dynamique (fait au mieux) montre un bassin figé, un rachis peu mobile. Il reportait un maximum de poids sur l’avant-main pour soulager l’arrière. À noter que son postérieur droit était plus en difficulté encore.

La palpation met en évidence une zone lombo-sacrée/base de la queue gonflée, chaude et sensible. La masse musculaire des postérieurs s’est drastiquement réduite (à ce moment, j’apprends que Voyou a perdu 7 kilos, mais pas 7 kilos de graisse non). Ne sachant pas vraiment par quel bout prendre le problème, je pose simplement mes mains, là où ça ne fait pas mal. Très vite mes mains me disent qu’il faut aller vers la colonne, elles remontent progressivement, en prenant soin d’éviter l’arrière-train et les dernières lombaires : trop douloureux même avec un simple contact. Me voilà partie dans un travail d’axe, de communication des tissus au sein même de la colonne. Une nouvelle fois, les tissus m’attirent vers l’arrière, cette zone que je redoute car douloureuse. Mais que puis-je faire si ce n’est que d’écouter ce que ce corps me dit ? Cela pourrait paraître étrange, car on ne travaille que très peu sur les zones inflammatoires, en tout cas, c’est ce que j’avais appris.

Alors je glisse progressivement ma main gauche vers les dernières lombaires, je passe la zone gonflée, et trouve un espace sur le sacrum avec lequel j’arrive à prendre contact cellulaire. 

Ma main droite est calée entre les deux scapulas, c’est à ce moment que la relance de communication commence. Je sens que le contact est rompu vers cette zone gonflée, je sens aussi la chaleur qui en émane. Voyou, qui a voulu se coucher (non sans gémir de douleur) me laisse faire, il semble n’avoir aucune crainte à mon égard, il a l’air de me faire pleinement confiance (ma pratique de la communication animale était encore très primaire, j’aurais pourtant voulu échanger, ou du moins avoir conscience de ce qu’il a pu me dire à ce moment-là). Je sens chaque partie méningée se connecter avec ma main droite, la main gauche n’ayant qu’une infime partie du sacrum en communication avec elle. Les tissus marquent un moment d’arrêt en arrivant entre la 4e/5e lombaire, quelques secondes, puis l’on reprend notre chemin plus doucement. J’ai la sensation que les cellules avec lesquelles j’interagis doivent se frayer un chemin - suis-je toujours sur les méninges ? Je crois que oui, mais je pense être plus large que l’intérieur du rachis - ce qui ne semble pas être une mince affaire. C’est à ce moment que les premiers gémissements se font entendre, mais Voyou reste toujours allongé, à l’écoute. Les tissus marquent de nouveau une pause, nous sommes vers la sixième lombaire, bientôt la fameuse charnière. Les tissus reprennent de nouveau leur chemin, et là, ce ne sont plus de simples gémissements, mais de véritable hurlements que Voyou prononce ! Quelque peu surprise, je romps le contact, par réflexe de retirement. Mais Voyou est toujours allongé, il a certes un peu relevé la tête pour hurler, mais je le vois toujours “ok”, comme s’il savait qu’il devait passer par la case douleur pendant cette séance. 

Je repose mes mains, très délicatement, et reprends le contact. La communication s’est simplement arrêtée là où nous en étions. Une fois bien “amarrée” aux cellules, la communication reprend de nouveau, je m’attends à de nouveaux hurlements, ce qui ne manque pas. Je laisse donc les tissus faire, ils semblent absolument vouloir faire cela. Voyou souffre, mais il accepte cette reprise de communication : il ne se retournera aucune fois sur moi, aucun regard inquiet, aucun retrait. Il semblerait qu’il ait conscience de la nécessité que ses propres cellules aient à faire ce chemin douloureux. Situation inhabituelle pour ma part (aussi bien de par ma petite expérience du terrain que du fait que je continue une technique malgré les hurlements de mon patient. Qu’auraient dit mes enseignants s’ils avaient vu une telle chose ?!), je laisse faire mes mains avec ses tissus. Mon regard se porte sur K, assis face à moi, à pas plus de deux mètres (difficile de faire plus loin si l’on se remémore les 9m2 de sa pièce). Je devine des yeux brillants, je le crois aux bords des larmes, voyant son chien souffrir ainsi. Il me dit combien ça lui coûte de voir son chien comme ça, qu’il ne veut pas qu’il souffre, que si cela devient nécessaire, il l’euthanasiera ! J’écoute seulement dans un premier temps, car même si je n’agis pas délibérément sur la séance, je me dois de rester avec mon patient. Au bout de quelques minutes (qui ont semblé être longues) je sens enfin la connexion avec ma main gauche, ça y est ! Mais ça y est quoi en fait ?! À part que Voyou ait montré à quel point cette zone était douloureuse, que j’ai senti à quel point les cellules étaient en souffrances, la zone n’est pas moins chaude, au contraire ! L’œdème est moins proéminent, c’est déjà ça de gagner. Ma main droite est maintenant attirée vers le crâne, je comprends donc que le travail doit encore se poursuivre. 

Nouvelle étape : passer du crâne jusqu’au sacrum et inversement. Le chemin me semble long et semé d’embûches ! J’ai presque peur que ce ne soit trop pour lui. Mais si l’on m’attire ici, c’est qu’il doit y avoir quelque chose à y faire. Je pose ma main sur le sommet de son crâne, la communication reprend, mais cette fois, elle est plus rapide, semble plus “sûre” et la zone de douleur est moins difficile à traverser. D’ailleurs les hurlements sont moindres. Puis au bout de quelques minutes, Voyou arrête la séance, il tourne la tête et se lève (non sans peine encore). Il commence à marcher avec un peu plus d’assurance, son bassin a repris un peu de mouvement, de souplesse. Son postérieur droit est plus franc et moins raide, mais de petits couinements montrent qu’il s’agit encore de mouvements sensibles. Voyou semble “tester” les mouvements possibles/non-possibles. 

Je propose une second séance d’ici une semaine, car je pense que c’est nécessaire, il reste du boulot (très franchement, je ne sais pas comment il va évoluer, cette séance m’a perturbée et j’espère avoir pu aider son organisme). 

Le jour de la second séance, Voyou est sorti, c’est lui qui m’accueille, la queue battante, marchant avec plus d’entrain, il est mieux, on peut le voir tout de suite. Je suis donc contente de constater que la première séance, pouvant s’apparenter à de la torture (de mon point de vue) a fonctionné. K est également plus serein. À la palpation, je sens qu’il a repris du poids et du muscle, son humain m’a confirmé que oui, l’appétit est bel et bien revenu. L’œdème et la chaleur ont disparu, je peux passer ma main sans soucis, mais si je titille un peu, la sensibilité est encore présente. Le traitement tramadol est arrêté depuis trois jours. Naturellement, ou instinctivement, je ne saurais vraiment dire, je pose mes mains sur les mêmes zones que lors du premier travail : sacrum et entre les deux scapulas. Tout de suite la communication se lance, Voyou gémit, mais n’hurle plus. Il reste quelques embûches vers cette charnière lombo-sacrée, mais le chemin est tout de même moins compliqué. La communication est plus puissante, plus rapide, plus facile, mais les gémissements, à chaque passage persistent. Rapidement ma main droite est de nouveau attirée vers le crâne, je m’exécute aussitôt. Cette fois-ci, les membranes intracrâniennes demandent à être soulagées des tensions qui s’y sont accumulées. Voyou ne change pas d’attitude, acceptant le travail ostéopathique, il ne montre pas plus de décontraction, mais n’est pas tendu non plus. La séance est plus conventionnelle, une fois le relâchement des tensions et l’harmonisation des structures, les tissus me demandent une nouvelle fois la communication crâniosacrée. Je m’exécute, en positionnant une main au sacrum, gardant l’autre au crâne. La communication fut courte, mais claire et forte, presque sans embûche vers l’articulation lombo-sacrée. Une nouvelle fois Voyou arrête la séance. Cette fois, j’ai plus confiance dans les mots que je prononce à K, j’ai pu sentir et voir le mieux-être. Je pense donc que la situation va aller encore un peu mieux, que nous sommes sur le bon chemin - celui de la mal-a-die entendue, très certainement comprise par plus que mon conscient, plus que mes mains, mais qu’importe, une solution semble mise en place et appréciée de cette maladie - je dis à K de me tenir informée, on avisera en fonction de Voyou. 

C’est environ une semaine après que j’apprends par le biais de Magalie que tout va bien, que Voyou, la mascotte de l’association pète le feu et qu’il a même repris ses balades solo. Il irait tellement mieux qu’il mangerait comme quatre ! Attention toutefois à cette prise de poids, qu’elle ne devienne pas néfaste pour son dos.

Voilà l’histoire de Voyou que je voulais partager, cette histoire, l’une des plus marquantes que j’ai pu connaître pour l’instant, n’est pas la seule que j’ai pu vivre. 

Parmi tous les Voyou que j’ai pu rencontrer, qu’ils soient grands, petits, gros, maigres, chiens, chevaux, je me suis retrouvée à me questionner sur ce type de consultation que j’ai pu vivre. 

Pourquoi accepter autant de douleur et d’inconfort de leur part ?

J’ai pensé comme un humain, forcément, et j’ai tenté de me mettre à leur place. J’accepte les souffrances endurées lorsqu’elles sont nécessaires à une vraie guérison. Vous savez, ce fameux “couteau dans la plaie”, celui que l’on devrait vite enlever, celui que l’on remue, celui qui peut rester en place des jours, des mois, des années. Celui dont le corps et l’esprit doivent faire avec, celui avec lequel il faut “cicatriser”. Mais un jour, on en a marre de ce couteau, il nous bloque sans cesse, certains mouvements arrêtés par cette lame, qui est plus ou moins profondément ancrée dans la chair physique et/ou mentale. Alors oui, je suis partisane de retirer un jour où l’autre ce couteau pour réellement guérir. La première fois, on se rend compte que les chairs qui tentent de cicatriser avec cette lame sont fragiles, sensibles et donc très douloureuses. Bouger la lame fait mal, retirer cette lame peut être atroce, car en partant, elle enlève en partie, ou presque totalement tout ce que notre corps/esprit à mis en place pour vivre avec. Alors on déstabilise ce système, bien qu’il soit souvent déjà bancal, car oui, le couteau faisait toujours mal. Forcément, plus cette lame est plantée profondément et longtemps, plus la retirer peut être difficile et long. Mais une fois cette lame dehors, on aurait presque envie de crier victoire ! Certes c’est le cas, le plus dur est (pourrait ?) être fait. Mais les chairs mises à vif souffrent de nouveau de cette plaie béante. Il faut de nouveau reconstruire, sans lame à laquelle s’accrocher, il existe un vide qu’il va falloir combler. Cela mettra un peu de temps, les mouvements toujours limités, car cela fait toujours un peu mal. Toutefois, cette lame ne nous manque pas, au contraire, même si l’on sent la pulsation sanguine et la chaleur émaner de notre plaie, on peut aussi ressentir ce soulagement, celui du corps étranger et dérangeant qui quitte enfin nos chairs. On sait qu’une vraie reconstruction sera possible, on se demande également quelle sera la cicatrice et les éventuelles séquelles. Qu’importe, un pas de géant vient d’être fait ! Il nous faudra un peu de repos pour que notre corps/esprit puisse guérir. Il faudra aussi bien écouter nos chairs, savoir quels mouvements seront autorisés, puis amplifiés. Connaître la douleur, pour savoir celle qui est acceptable et passagère, de celle qui est trop intense et persistante. Bien manger également, car la reconstruction, cela prend du temps et de l’énergie ! Je sais que je guérirais mieux si je parviens à écouter tout cela. Il faut tout simplement laisser du temps au temps. Le temps de la cicatrice vient rapidement, celui des adhérences aussi. On reprend les mouvements, mais pas encore entièrement notre vie. Il faut travailler certains aspects des chairs (reprise de communication pour reprendre de la souplesse et donc de la vie), la cicatrice est encore sensible, mais la douleur est presque un vieux souvenir, maintenant, font place la raideur et les tiraillements, bien différents de cette pulsation et de ce bouillonnement. Il faut rééduquer, réapprivoiser nos chairs, sans trop brusquer, au risque de nouvelles lésions : quelle intérêt aurai-je à aller trop vite ? Nous touchons au but, un retour à la vie normale, à une vie sans couteau. On reprend des perspectives que l’on avait abandonnées, à cause de ce couteau. On se sait encore un peu fragile, mais on se sent plus fort, on sait que l’on peut enfin aller de l’avant. Au final, il est bien possible que certains mouvements, plus ou moins petits ou grands, nous rappellerons que nous devons faire attention, mais c’est bien là tout. Et cette cicatrice, elle ne sera pas forcément belle ou bien placée, pas forcément simple à accepter, mais la douleur n’est plus là, la vie a repris et nous avançons enfin sans ce couteau ! Cette cicatrice, on la regardera sous toutes ses coutures, pour voir comment elle évolue, pour voir si tout va bien. On peut décider de l’accepter ou non, on peut décider de la cacher par différents moyens. On pourra nous dire qu’elle n’est pas si laide, qu’elle est impressionnante, qu’elle laisse béat, ou qu’elle laisse indifférent. Cette marque nous rappellera toujours le parcours fait pour l’obtenir. 

Puis vient le temps où nous acceptons enfin cette cicatrice, nous en sommes (presque) fière, car elle valorise notre courage, notre détermination, notre avancée. Cette ancienne blessure, c’est notre MOI à l’heure actuelle. 

Aurais-je transmis ce genre de message bien malgré moi ? Ont-ils cette même vision ? 

Je ne suis pas capable de répondre à ces questions, pas pour le moment en tout cas. Et c’est peut-être mieux ainsi pour laisser mûrir ce sujet. Existe-t-il seulement une seule réponse ?

Je pense que ces êtres sont bien mieux et bien plus connectés à eux-mêmes ; que leurs chairs corps/esprit conscientes communiquent davantage avec leur chairs inconscientes. 

Et ces patients qui disent “oui/non” durant une séance (se posent dans les mains, repartent et reviennent plusieurs fois avant de potentiellement accepter une séance) pourraient donc connaître un déséquilibre de cette communication ? D’où viendrait-il ? De nous certainement ?! 

Ne sont-ils pas prêts tout simplement ? Ou pas complètement ? Car dans ce cas, pourquoi les tissus me demandent d’y aller ? 

Il existe donc bon nombre de question que nous pouvons soulever et approfondir. Aborder le thérapeute dans son intégrité (ancrage, approche, compétence, expérience, outils utilisés, présence, attention, intention et j’en passe) est également un sujet à traiter. J’ai choisi ici de laisser le personnage central à Voyou, car c’est d’eux dont il s’agit. Notre vouloir (bon, hasardeux, déterminé, maladroit, débutant, etc…) à les aider est noble, mais pas primordial à mon sens, voire peut être gênant parfois ?... 

Fiona Ménard
Ostéopathie Animale
OA 56



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