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Ostéopathie, Énergétique… ? 1re partie

Alain Abehsera
 
Créé le : samedi 8 février 2020 par Alain Abeshsera

Dernière modificaton le : samedi 8 février 2020

L’ostéopathie structurelle, héritière du pôle rebouteux, possède sa logique et sa physique : on étire ce qui est raccourci, détend ce qui est tendu, draine ce qui est trop plein, voire on replace ce qui est ‘déplacé’. Les indications comme les dangers sont alors clairs. Il n’en va pas de même avec l’aspect énergétique de l’ostéopathie, héritière du magnétisme, où les mains ne bougent pas, et où seule la pensée semble agir. Comment expliquer une telle expérience ? Ne sachant ni ce qui agit, ni comment cela agit, comment connaître les indications et les dangers ? Avec le Virtuel, tel que le décrit la physique quantique, l’auteur discute ici ce que peuvent être les racines physiques de ces formes de pratique. L’auteur mettra de côté l’aspect structurel de l’ostéopathie, ce qui est, forcément, réducteur, et ne peut que fausser le débat. Mais il faut découper pour analyser. L’heure des recoupements peut venir ensuite…
Voici donc quelques réflexions sur la physique de l’ostéopathie contemporaine, en particulier dans sa forme dite ‘d’écoute tissulaire’.

Energétique et bio-énergie sont des termes fréquemment employés pour décrire les approches ostéopathiques dites ‘d’écoute des tissus’ (1). Elles se différencient des manipulations dites ‘structurelles’ où la matière est mobilisée, directement, avec les mains. Les praticiens de ces approches douces se laissent porter ou s’ils agissent, leur action est à peine perceptible pour un observateur extérieur. La matière du patient et de l’opérateur bougent peu. L’expérience intérieure des praticiens, cependant, est riche, et ceux qui les pratiquent décrivent, sous leur main, de nombreux types et qualités de mouvements, spontanés et/ou induits. A priori, énergétique est un terme qui résume ces approches mieux que manipulations, en tous les cas pour les ostéopathes adeptes de ces techniques, dont je fais partie avec une certaine réserve depuis que j’en ai vécu les insuffisances et les dangers. 

On peut se poser la question sur la nature de cette énergie que mobilisent les ‘énergéticiens’. Face au monde scientifique, il est de notre devoir de justifier nos résultats au plan fondamental : physique, chimie ou biochimie. Comme on dit communément, appelons un chat, un chat ! Et donc, on nous dira : « Admettons que vous n’êtes pas des charlatans. Précisez, alors, avec quelle énergie travaillez-vous ? »

Le dictionnaire ne connaît pas l’acception thérapeutique du mot énergétique. Ce terme - à la fois un nom et un adjectif - est très proche, dans son sens, de celui d’énergie. Cherchons alors dans l’annuaire des énergies connues, laquelle pourrait être celle avec laquelle nous travaillons (2). L’énumération serait fastidieuse, d’autant plus que le terme est assez vague. Nous pouvons cependant, assez facilement, mettre de côté, comme accessoires, certaines formes d’énergie. Non pas que nous ne les utilisions pas, car nous les utilisons – ou les subissons - forcément toutes à tout instant ! L’énergie mécanique, par exemple, inclut l’énergie cinétique et l’énergie potentielle. Ces formes – liées à la gravité - conviennent merveilleusement à l’ostéopathie structurelle où l’on utilise, lors des manipulations, la vitesse du mouvement, l’inertie, le poids des membres etc. Mais dans l’ostéopathie cranio-sacrée et ses dérivées, nous pouvons considérer la chose comme accessoire. L’énergie thermique intervient lors de frottements, et le massage y recourt. Les énergies chimiques libérées par les cellules lors du métabolisme ne sont pas directement de notre ressort, nos mains n’ont pas accès à ce niveau de subtilité. Que reste-t-il ? Essentiellement, les énergies dites de rayonnement ou électromagnétiques.

Rayonnant de santé

Dans ce terme, on trouve deux forces bien connues de notre expérience quotidienne : l’électricité et le magnétisme. On sent ce qui ressemble à l’électricité quand on heurte un nerf contre un os. On sent le fluide magnétique dans l’espace entre deux aimants. Ces deux énergies, apparemment différentes, ont été unifiées en une seule par les physiciens : l’électromagnétisme. Peut-être trouverons-nous là de quoi expliquer notre expérience ? Ce type d’énergie est porté par des ondes Or, il est clair que l’homme émet des ondes et les perçoit. Nous sommes des émetteurs-récepteurs vivants. L’activité électrique de nos cellules se manifeste à la surface du corps, de tout le corps : l’ECG, l’EEG sont des cas particuliers. Qui dit activité électrique dit champ magnétique et nous en sommes pourvus, bien qu’il soit considéré comme très faible à la surface de la peau. 

Les ondes électromagnétiques mesurées à ce jour réalisent un spectre continu qui va de ‘zéro’ à ‘l’infini’. On leur donne des noms selon leur emplacement le long de l’échelle. Tout en bas, on trouve les ondes radios, qui sont les plus longues, ont la fréquence la plus basse et donc, l’énergie la plus faible. Un peu plus haut, les micro-ondes. Vers le milieu de l’échelle, on trouve la lumière habituelle, qui va du rouge au violet. Juste en dessous du rouge, les rayons infrarouges que notre peau perçoit sous forme de chaleur. Puis à partir du rouge, le spectre lumineux perçu par nos yeux. Juste au-delà, les rayons ultraviolets. Plus haut encore, les rayons X. Et très haut, les ondes gamma ultra-courtes et à très haute énergie. Et d’autres plus loin encore. Sans être des physiciens de haut niveau, on ne voit pas du tout laquelle de ces ‘énergies’ pourrait fonder notre ‘ostéopathie énergétique’. Nous sommes sensibles à la lumière mais savons-nous illuminer ou émettre des ondes radios, des micro-ondes ou des rayons X avec nos mains ou nos yeux ? A priori, non, ou plutôt - car il vaut mieux ne pas sous-estimer nos capacités - nous ne sommes pas conscients d’une telle capacité électromagnétique et elle n’a pas été mesurée. Nous pouvons donc laisser ces énergies de côté, en rappelant, bien entendu, qu’elles fonctionnent à tout moment dans le corps et dans son environnement, mais qu’il est difficile de leur attribuer un rôle direct dans l’interaction entre l’ostéopathe et son patient. Soyons plus précis : l’ostéopathie d’écoute nécessite/entraîne des modifications thermiques, mécaniques ou électromagnétiques dans les tissus du patient, mais quel chemin empruntons-nous pour y arriver ?

Nos ancêtres les magnétiseurs

Il est plus difficile de mettre de côté le magnétisme. Toute une profession, les magnétiseurs, croit agir avec ce qu’on appelle le magnétisme animal. Nous ne rappellerons jamais assez que A. T. Still, le fondateur de l’ostéopathie, se disait Mesmerizer (disciple de Mesmer, le plus illustre promoteur de cette approche) avant de s’appeler bone setter (rebouteux) puis, osteopath. Nous sommes, par nos grands-parents, des magnétiseurs.

Comme nous l’avons dit, il émane un champ magnétique de notre corps, en tout et en partie. Peut-on le sentir à distance ? En sentir les irrégularités, les polarités, les ‘blocages’ etc. puis le modifier, comme le font les magnétiseurs ? D’un point de vue strictement ‘scientifique’, non ! Tout simplement parce que le champ magnétique issu de notre corps, très faible à la surface, chute avec la distance de manière très importante. Déjà à un centimètre, probablement, il tend vers 0… S’il était continu, s’il gardait la même épaisseur et intensité jusqu’à plusieurs mètres, on admettrait que le magnétisme de nos mains pourrait interagir avec celui du patient. Or les magnétiseurs disent manipuler à des distances extrêmement variables, de quelques centimètres, à quelques mètres, kilomètres ou d’un continent à l’autre de la Terre, sans qu’ils décrivent une ‘chute d’efficacité’ ou une perception plus difficile du champ. Ils peuvent utiliser une image de la personne, un bout de cheveu, de la salive, un pendule etc., ne dépendant, en aucune manière, d’un champ magnétique littéral ayant la forme de leur patient.

La vaste majorité des ostéopathes touchent la peau. Ils mélangent directement leur champ magnétique avec celui de leur patient. Le magnétisme direct peut-il alors expliquer leur technique ? Je ne crois pas car ce serait singulièrement réduire l’expérience ostéoapathique que de la traduire en termes d’attraction/répulsion. Et comme pour les magnétiseurs, le problème de l’éloignement se pose. Les ostéopathes mettent leur main à distance l’une de l’autre, voire en dehors du corps, comme ce fut le cas pour moi pendant de nombreuses années, et même Andrew T. Still était réputé pour traiter certains patients en leur absence physique. En technique dite ‘crânienne’ ou ‘viscérale’, il est courant d’entendre des ostéopathes dire qu’ils sentent le ‘duodénum’ à partir du cou, ou la selle turcique en mettant la main sur l’occiput. L’explication magnétique simple ne tient pas plus, pour nous, que pour les magnétiseurs, mais nous ne la rejetons pas. Nous croyons tout simplement, comme nous nous en justifierons, que magnétisme, est un terme proche, mais pas scientifiquement exact pour décrire notre expérience. Mesmer l’avait bien compris. En effet, les aimants nous révèlent quelque chose de très proche de ce à quoi ressemble notre vécu de l’énergétique, mais pas identique Nous proposerons plus loin que le champ magnétique ‘virtuel’ entre nos mains, ressemble beaucoup à ce que l’on ressent dans l’espace prétendu vide entre deux aimants Et appeler ce champ : ‘magnétisme animal’, comme faisait Mesmer, n’est alors pas si faux.

Ils sont fous ces chinois…

Mettons donc de côté toutes les formes d’énergie connues. Aucune ne peut expliquer nos étranges expériences. Energétique paraît alors être un mot orphelin de contenu pour les thérapeutes. Rassurons-nous : les ostéopathes ne sont pas les seuls passagers clandestins à voyager sous ce terme. Deux médecines qui ont pignon sur rue, l’homéopathie et la médecine traditionnelle chinoise (MTC), sont encore plus dépendantes du terme ‘énergétique’ que nous. Les ostéopathes, au moins, utilisent la main, et parlent avec l’anatomie occidentale, deux choses bien ancrées dans la matière. Les homéopathes recourent à des substances si diluées qu’on ne peut guère plus appliquer le mot ‘matière’ au sens habituel. En MTC/acupuncture, on pique la surface de la peau avec des aiguilles, réparties en de nombreux endroits, selon une anatomie et une physiologie étrangères à la logique occidentale. En accordant que ces médecines sont efficaces, on ne pourra expliquer leur fonctionnement autrement que par des termes comme énergie ou énergétique ou encore bioénergie. En acupuncture, nous avons affaire à des connections entre des pointes de métal (les aiguilles) et on imagine mal de la matière se déplacer entre une aiguille plantée à la cheville et une autre dans le l’épaule. De plus, les relations entre organes ne sont pas du tout celles que la matière anatomique montre à nos yeux et à nos mains. Par exemple, en MTC, on affirme que le ‘poumon se vide dans le côlon’. On ne parle pas de vidange physique littérale, mais de l’évacuation d’une entité qu’ils appellent, entre autres, le Chi. Qu’est donc ce Chi  ? On le retrouve à l’état quasiment pur, extériorisé entre les mains, dans le Chi Cong. Aucune des énergies décrites ci-dessus ne peut lui fournir une explication satisfaisante. Et les ostéopathes, que font-ils de ce Chi  ? Le perçoivent-ils à leur manière, mais sans lui donner le même nom ? Nous devons espérer qu’il en est ainsi à moins de croire que le corps humain se modifie dans son expression lorsqu’il arrive dans un cabinet d’acupuncture ou d’ostéopathie.

De nombreuses études ont tenté d’analyser en termes d’énergies connues l’effet de l’acupuncture : micro-courants électriques à l’endroit de l’aiguille, relâchement de médiateurs chimiques etc. Pourquoi pas ? Mais c’est encore très réducteur par rapport au discours chinois. En MTC, on décrit le foie comme le siège de la colère et comme ayant une énergie bois alors que le poumon, siège de la tristesse, se caractérise par une énergie métal. En quoi un micro-courant électrique autour d’une aiguille plantée le long du méridien du foie exprime le bois et la colère à la différence d’une autre, sur le méridien du poumon, qui serait reliée à la tristesse et l’élément métal  ?

Ils sont fous ces ostéopathes

Les ostéopathes ne sont pas en reste. Leur discours sur l’énergie est bien moins sophistiqué que celui des chinois - kilométrage en années oblige - mais sa richesse est tout aussi problématique. Un ostéopathe qui pratique l’écoute des tissus met ses mains sur le crâne d’une personne et peut dire : ‘Je sens les os… je passe dans les membranes méningées… C’est un peu plus tendu à droite. Ah, là, j’y suis, je rentre dans les ventricules latéraux, et je flotte dans le liquide céphalo-rachidien… Ici, je sens le cerveau… Le rythme est plus lent à droite. Ouh là, ça tire sur l’hypothalamus gauche ! ’ Il affirme tout cela, avec sérieux, sans bouger les mains, sans appuyer plus fort ni moins fort. De même, les mains posées sur le ventre d’un patient, il dira qu’il sent les tensions du pancréas, la rotation du duodénum ou l’abaissement du rein, toujours sans bouger les mains ni appuyer plus particulièrement. S’il nous restait des doutes sur la candidature d’une des énergies connues pour expliquer ces approches, ils se dissiperaient bien vite. Ces expériences sont complètement illisibles en termes de matière habituelle et on comprend alors le choix, par défaut, du mot énergétique. Un des nœuds du problème, sur lequel nous reviendrons, est que la science nous demande, pour toute explication, de choisir son camp : « Vous parlez de quoi dans vos manipulations, de matière ou d’énergie ? ». La science décrit le monde en ces deux termes, et Einstein a même offert la formule qui permet de passer de l’un à l’autre. Depuis, Matière et Energie constituent un couple aussi général que ‘Yin’ et ‘Yang’ pour les chinois, et, pour les occidentaux, aussi évident que Nord et Sud, Gauche et Droite etc. Que peut-on ajouter à gauche-droite en termes de latéralité ? Rien… ! Il en va de même pour le réel : nos yeux, nos mains et nos machines concourent pour affirmer qu’il n’y a rien d’autre que les qualités et quantités matérielles ou énergétiques pour décrire tout objet. On n’a pas droit à autre chose… !

Eh bien, s’il n’existe rien d’autre, il est clair, que pour parler de notre expérience clinique, énergie est préférable à matière. Avec mes mains immobiles, et le patient au repos, je sens des courants entre mes mains et non pas des déplacements de masse, ce qui ressemble plus à l’électricité ou au magnétisme qu’à la mécanique. Mais il s’agit tout au plus d’analogies, et nous passons volontiers pour des charlatans parce que notre utilisation du mot énergie ne correspond à rien de répertorié. Entre nous, sous cape, nous parlons d’énergies secrètes décrites par les Anciens et ignorées par les Modernes : éther, corps astraux, Fluide, mais point de mesure pour toutes ces choses bizarres et ésotériques.

La Trinité

En réalité, nous ne sommes pas fautifs. Nous touchons à quelque chose que la science connaît depuis peu, et que les Anciens décrivaient depuis longtemps, mais dans leur langage. On résumera en disant que la description du monde par le couple matière/énergie n’est plus suffisante. La dualité des choses n’est pas obligatoire et nous proposerons de compléter cette paire par Information. Dans les Anciens Temps, on disait, entre autres appellations pour ce troisième larron, le Verbe ou le Logos. Matière, Energie, Information réalisent une trinité bien plus satisfaisante tant pour notre vécu d’humains que pour notre exercice de thérapeute. Mais rajouter l’information à matière et énergie classiques ne suffit pas pour expliquer nos perceptions physiques sur les patients. Pour les justifier, nous évoquerons l’autre compréhension des termes énergie et matière, celle qu’ont développée au cours du siècle précédent les physiciens quantiques. Suite à la réflexion du physicien P. Dirac, on sait que l’énergie/matière doit être expliquée de manière symétrique : elle est à la fois réelle et virtuelle. Je peux palper le foie réel sous mes doigts, mais je peux aussi sentir un foie virtuel entre mes mains.

Le V-spread : V pour Virtuel

La technique dite du V-spread peut être considérée comme l’ancêtre ou mieux, l’archétype de toutes les techniques ostéopathique d’écoute des tissus (3). Je la choisis car elle contient, à elle toute seule, tous les paradoxes de ce qui peut passer pour la ‘folie ostéopathique’. Son exécution, ses principes comme ses indications sont très simples. Développée à l’origine dans la sphère crânienne, elle a plusieurs indications, telles le remodelage des os ou la levée d’un blocage mécanique le long des sutures interosseuses. Supposons qu’un ostéopathe ‘palpe’ une restriction de la mobilité sur la suture occipito-temporale droite. Il va poser une main sur la région frontale gauche et les doigts de l’autre main disposés en ‘V’ (d’où le terme V-spread) de part et d’autre de la région en restriction. Puis il va diriger le fluide de la région frontale vers la région occipitale. Il sentira lorsque ce fluide ‘arrive’ de l’autre côté du crâne sous son autre main, ‘soulève’ la région cible, puis libère la restriction, produisant un écartement (‘spread’ en anglais) du V formé par ses doigts. Il était courant de penser aux débuts de l’ostéopathie crânienne que cette technique ‘poussait’ le liquide céphalo-rachidien, et que cette poussée liquidienne libérait, en la soulevant, en en écartant les membres, la suture bloquée. Doit-on appuyer beaucoup ? Non, c’est l’intention de pousser entre les deux mains qui compte, plus qu’un appui réel. 

Tous ceux qui ont appris ces manœuvres ont senti avec une relative facilité les différentes étapes du V-spread. Enseignée pour la sphère cranio-sacrée, son indication s’est étendue à tout le corps, et l’on peut faire un V-spread entre une partie du crâne et l’épaule gauche ou la rotule (ce qui nécessite un écartement important des bras !!), entre la colonne vertébrale et la vessie, le rein et les surrénales etc. Entre nous, dans les séminaires, cette technique est acceptée comme allant de soi. Elle s’apparente à une autre technique dite de ‘compression du 4e ventricule’. Puis, par association, à toutes les techniques d’écoute où l’on sent que les ‘intentions’ du praticien traversent les tissus du patient et gonflent ici, dégonflent ailleurs, compriment, mettent en rotation ou fléchissent à souhait et spécifiquement tel os, telle membrane ou tel viscère. On s’aperçoit rapidement qu’en réalité, ce qu’on demande des tissus, se produit. Au grand désespoir des étudiants en ostéopathie, en quête d’objectivité. Et une belle source de moquerie pour les détracteurs de la profession.

Avec la pratique, on se rend compte également que s’évanouit bien vite la différence entre d’un côté, les rythmes dits ‘spontanés’ des tissus - tel le (les) rythme(s) cranio-sacré(s) – qui paraissent ‘objectifs’ et de l’autre, les mouvements induits par la pensée de l’opérateur. Tout se mélange, tout se ressemble et, il faut l’avouer, la confusion s’installe.

À suivre

Notes

1. Ces techniques sont connues sous de nombreux noms :’cranio-sacré’, ‘fluidique’, ‘fascias’, ‘myofascia’ ‘technique d’écoute’, ‘écoute tissulaire’, ‘approche tissulaire’, ‘bio-dynamique’ etc.
2. Le mot ‘travail’ est important ici, car une énergie se définit souvent comme une force qui permet de faire un travail mesurable (déplacement, variation thermique etc.)
3. Ce n’est pas exactement le cas, mais pour notre propos, cette généralisation est tout à fait acceptable.

Article paru dans Le Monde de l’Ostéopathie n° 7 - Juillet - Août - Septembre 2013 - Dossier : Énergétique, p. 6-10 - Publication autorisée par le Directeur de publication du Monde de l’Ostéopathie.

Le Site de l’Ostéopathie remercie Alain Abehsera et la revue Le Monde de l’Ostéopathie de l’avoir autorisé à publier cet article.

ère publication sur le Site de l’Ostéopathie le 13-12-2015



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