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À quoi sert l’ostéopathie en France ? Une revue de la littérature

Pierre Renaudeau Ostéopathe D.O.
 
Créé le : dimanche 5 janvier 2020 par Pierre Renaudeau

Dernière modificaton le : dimanche 5 janvier 2020

 Présentation

Après avoir décortiqué (35) l’intentionnalité de la Proposition de Loi de Monsieur Bernard Debré qui souhaite présenter l’ostéopathie aux députés comme dangereuse, exploré la sinistralité effective de l’ostéopathie (5), ce qui nous a réservé la surprise de constater que nous économisions des vies, il est apparu naturellement souhaitable de définir à quoi sert l’ostéopathie, sur la base des constations effectives du corps médical, au travers des différentes études scientifiques, parfois peu connues, réalisées à ce jour. Il est en effet classique de nous voir opposer le refrain selon lequel l’ostéopathie n’est pas démontrée scientifiquement et que le public suivrait une mode. Peu de modes durent plus de trente ans et de bonnes surprises attendent ceux qui se pencheront sur ce sujet, que je vous invite à découvrir ci-dessous.

N’oublions pas en effet que, comme il est mentionné dans une enquête de la DRESS (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques) 77, la position en 2006 (9),

« concernant l’ostéopathie, du Conseil National de l’Ordre des Médecins, qui exigeait que l’on réserve le titre aux seuls professionnels de santé, médecins et kinésithérapeutes, au motif que seules les professions médicales sont légalement autorisées à poser un diagnostic. »

Puis celle de l’Académie Nationale de Médecine (9)

« L’Académie nationale de Médecine a produit une série de rapports sur l’homéopathie, l’acupuncture, l’ostéopathie, la chiropraxie et autres : tous ont été négatifs. Seules la diététique et la phytothérapie ont été retenues comme « thérapeutiques dites diversifiées ». L’homéopathie, l’acupuncture et l’ostéopathie restent définies comme des « pratiques médicales insuffisamment éprouvées qui restent complémentaires de prescriptions d’intérêt scientifique démontré ». L’Académie nationale de Médecine refuse de les cautionner ».

La Loi est passée par là pour nous permettre d’exercer selon la formule que nous avons développée depuis trente ans, en première intention. L’article 75, que le Professeur Debré veut abroger, suivant en cela sans équivoque la logique de ce vieil avis de l’Académie de Médecine (de 2006) et sans « bonnes recommandations » du corps médical, qui ne connait pas, et découvre l’ostéopathie, parfois avec bonheur comme au travers de ces différents articles de recherche scientifique, tous édités par des médecins visiblement préoccupés uniquement par les résultats effectifs.

À l’heure où l’on veut présenter devant les Députés un texte qui laisse à penser que nous sommes dangereux, la meilleure défense consiste en l’information : Des faits contre des allégations sans preuves !

 Revue de la littérature

N°1 : Honneur aux bébés avec une étude, deux en fait, de deux cliniques comportant des maternités (1).

Les résultats montrent que, comme nous le savons déjà en cabinet, il est impossible de voir varier un latérocolis ou un torticolis en une consultation, mais il est mis en évidence que les bébés algiques, qui pleurent sans arrêt sans qu’on sache pourquoi, sont soulagés en une fois (de 95% à 16% (a), 27% à 0% (b)), que l’hyperextension de la nuque (raideur) (25% à 0% (a), 21,5% à 11,5% (b)), les difficultés de succion (25% à 0% (a),21% à 7,5% (b)), les pleurs « excessifs » (27% à 0% (a),13,5% à 0% (b)), et l’hyperexcitabilité (27% à 7% (a),11% à 7,5% (b)), cèdent dès la première consultation dans des proportions très éloquentes, ce qui n’est pas pour nous surprendre, puisque nous nous rendons compte tous les jours, que la levée des points de blocages chez le bébé semble bien leur enlever des douleurs, d’origine mécanique.

(a) Moyenne de la clinique Parc.
(b) Moyenne de la clinique Coteel.

Cet effet de notre thérapeutique, mis en évidence ici par des médecins, des pédiatres, a un corollaire sur la santé et le sommeil des parents, qui peuvent enfin « dormir » sur leurs deux oreilles, moins inquiets pour leurs bébés, et reprendre leurs activités sociales avec tout l’entrain et l’efficacité des parents sereins. Le coût médical de ces enfants diminue également par la baisse du nombre ultérieur de consultations médicales.

Rappelons aussi que les raisons de l’efficacité de l’ostéopathie sur les bébés peuvent être sous-tendues par l’anatomie, la physiologie, ainsi que certains travaux de médecins tels que ceux contenus dans ma réponse au Dr Pedespan (39), sur le Site de l’Ostéopathie.

N°2 : L’ostéopathie soulagerait les maux de dos, même à long terme.

Cette enquête publiée par Bio Med Central, éditeur londonien, est consultable sur le site de Passeport Santé. Regroupant l’étude par des chercheurs américains de six essais cliniques sur 900 patients (3), elle conclue à propos des soins d’ostéopathie étudiés pour les traitements des douleurs lombaires que :

Selon les auteurs, dans chacun des essais analysés, les patients ayant reçu le traitement ostéopathique souffraient beaucoup moins que les patients des groupes témoins, tant à court terme qu’à moyen et à long terme. De manière générale, l’ostéopathie apporterait un soulagement qui persiste jusqu’à trois mois après le dernier traitement. Ces résultats indiquent que les bienfaits des manipulations ostéopathiques ne peuvent être attribuables à un effet placebo, estiment les chercheurs. (Citation de l’article de Passeport Santé).

On peut déjà tirer une conclusion pratique de ces résultats. Les adultes victimes de lombalgies, que l’ostéopathie soulage, de façon durable, peuvent, et nous le constatons en pratique, reprendre leur travail, allégeant ainsi pour la société la charge de nombreux arrêts de travail pour lombalgies. Les patients peuvent également souvent reprendre leurs sports préférés, continuant ainsi de cultiver leur santé, ceci allant encore dans le sens de l’allègement des charges sociales dues aux problèmes d’embonpoint, de circulation (phlébite) liés à des arrêts trop prolongés d’activités physiques.

N°3 : L’étude sur les lombalgies subaiguës, consultable sur le Site de l’ostéopathie (4)

Cette étude publiée dans le New England Journal of Medecine conclue que l’ostéopathie ferait aussi bien que l’allopathie.

Reprise dans de nombreux articles (dont certains de Paul Vaucher) et revues (The New York Times, Medscape, le Quotidien du Médecin dans son numéro 6583, Alternative Santé l’Impatient n° 262, Nice Matin du 3 février 2000, Le Figaro du 9 février 2000), ces recherches viennent montrer que l’ostéopathie, en lieu et place de l’allopathie, puisqu’elle fait aussi bien, est source d’économies pour la Sécurité Sociale, les traitements allopathiques n’étant plus indispensables pour des patients qui ne souffrent plus.

D’autre part, elle vient confirmer une conclusion déjà énoncée dans l’article État des lieux de la sinistralité en ostéopathie (5) : Éviter les accidents graves liés aux anti-inflammatoires (1 pour mille prescriptions), donc sauver des vies, garder des gens en vie qui vont continuer à s’occuper de leurs familles, de leur travail.

N°4 : Une autre étude sur 1334 patients, consultable sur Wikipédia (7),

Cette étude énonce encore, à propos de l’ostéopathie :

L’étude du United Kingdom Beam Trial Team (6) a confirmé le bénéfice d’un traitement ostéopathique à trois mois, puis à un an.

L’ostéopathie améliore l’état des patients, donc leur aptitude à vivre normalement, et l’inutilité des médicaments, pour longtemps, facteur que nous connaissons bien, ayant de nombreux patients qui reviennent une fois par an pour éviter de voir réapparaitre des lombalgies.

N° 5 : Un article cossu sur Passeport Santé.Net (8)

Il fait un tour d’horizon étonnant des études preuves de l’efficacité de l’ostéopathie :

  • N° 5.1 Lombalgies
    Les différentes études (10 à 17) établissent la supériorité de l’ostéopathie sur les traitements placebos et sur les traitements classiques, avec des effets bénéfiques au-delà de trois mois, aussi élevés qu’avec les anti-inflammatoires non-stéroïdiens, mais sans les effets secondaires de ces derniers !
  • N° 5.2 : La Douleur
    Là encore, les études (18 à 26) montrent un soulagement aussi important qu’avec les médicaments, mais d’effet plus durable, à dix jours et plus, sur les cervicalgies par exemple, avec un effet positif sur la qualité de vie des patients. Ceci corrobore ce que nous observons en pratique, avec là encore, à la clé, un retour au travail plus précoce, sans les douleurs.
  • N° 5.3 : La sciatique
    Une étude supplémentaire (27) vient s’ajouter à cette liste pour le moins impressionnante pour énoncer que le traitement par ostéopathie est plus efficace, et à court terme, que l’allopathie dans le traitement des sciatiques, et aussi efficiente à 12 mois. Lorsque l’on connait les états d’invalidité créés par la sciatique, il est loisible d’imaginer les changements positifs induits dans la vie et la carrière de ces patients par un traitement ostéopathique.
  • N° 5.4 Petite étude sur la dépression (28)
    Par ailleurs, citons une petite étude sur la dépression (28) dans laquelle les patientes ayant bénéficié d’ostéopathie avaient toutes récupéré (rémission) au bout de huit semaines, ce qui n’était pas le cas dans le groupe témoin.

N° 6 : Une autre étude fort intéressante, deux en fait, sur l’intestin irritable (SII)

Elle est éditée par la SNFGE, Société Nationale Française de Gastro-Entérologie. Le monde médical s’intéresse ici de près à l’ostéopathie.

La première (29) démontre un intérêt certain pour le traitement des signes fonctionnels lié au SII.

La deuxième (30) conclue que L’ostéopathie permet d’améliorer la sévérité du SII à court terme, en particulier les douleurs et l’inconfort digestifs. Le mécanisme d’action de l’ostéopathie repose plus sur un effet lié aux manipulations vertébrales qu’au contrôle des troubles psychologiques. (Citation de l’article de la SNFGE).

Nous connaissons assez l’incidence du système sympathique perturbé par les problèmes mécaniques du rachis pour n’être nullement surpris de ces résultats.

Par ailleurs, si l’on repense à l’héritage de connaissances laissées par le Dr Catherine Kousmine, le fait de soigner et calmer la fonction intestinale ne peut aller que dans le bon sens contre les pathologies induites telles les maladies auto-immunes, ou le cancer, dont les tumeurs se nourrissent de colibacilles, issus de l’intestin (syndrome de la paroi poreuse).

N° 7 : Au sujet de la migraine (31)

Sur le site de Passeport Santé, est évoquée une étude montrant l’efficacité de l’ostéopathie sur cette pathologie, parfois très invalidante et coûteuse en journées d’arrêt de maladie. En effet, d’après l’Ostéopathe magazine n°10 de décembre 2011 (32), les migraines couteraient un milliard d’euros en dépenses de soins. Et l’ostéopathie permettrait de réduire de 50% ces dépenses.

N°8 : Citons une étude d’un médecin sur la colopathie fonctionnelle (33)

Elle montre après deux mois de traitement ostéopathique, un effet antalgique très significatif, lié à une amélioration fonctionnelle très significative, ces deux effets persistant à soixante-quinze jours, ceci avec une tolérance excellente des patients vis-à-vis du traitement ostéopathique.

Je citerai encore, bien que n’étant pas une étude scientifique conduite par des médecins, l’excellent mémoire de fin d’études d’ostéopathie (34) sur le RGO du nourrisson, regroupant l’étude de plusieurs types de soins concernant les bébés, dont je vous recommande la lecture. 

Enfin, un extrait de l’un des livres de notre confrère de la CNO, Guy Roulier (45), une recherche sur 1000 cas, évoque avec précision les contours des économies liées à l’usage de l’ostéopathie.

 Conclusion

Le coût humain et financier de ces pathologies, dont la science démontre maintenant que le traitement par ostéopathie est efficace, peut donc être considérablement diminué par notre intervention. Nous ne pratiquons donc pas une activité de confort, mais une véritable mission de santé publique qui économise des vies et des sommes considérables. C’est d’ailleurs cet aspect, compris par les mutuelles, qui les a incitées à mettre en place des remboursements.

Ce sont donc ici pas moins de 27 études scientifiques toutes réalisées dans les règles de l’art de la recherche qui nous offrent ainsi, grâce au travail d’équipes médicales diverses, un panorama édifiant sur l’efficacité de l’ostéopathie sur plusieurs types de pathologies. Revenons quelques instants sur ces pathologies.

  • Les lombalgies.
    Selon un article de l’INRS (36), les lumbagos coûteraient en journées de travail l’équivalent d’une ville de 60 000 habitants dont tous les salariés seraient arrêtés pendant un an. 70 fois plus que pour les sciatiques et cruralgies. Soigner ces lombalgies par ostéopathie redonne à la société des milliers de journées de travail que n’a pas à supporter le régime d’assurance-maladie.
    L’ostéopathe qui soigne un lumbago est donc très rentable pour la société
    , nous y revenons plus bas.
  • Les sciatiques et cruralgies
    Parfois très invalidantes, elles représentent un coût élevé également, et lorsque nous débloquons une telle situation, cela permet au patient de reprendre son travail.

Risquons un petit calcul « à la louche » :

Puisque nous savons maintenant que l’ostéopathie est efficace contre les sciatiques et lombalgies, responsables de nombreux arrêts de travail, nous sommes en droit d’estimer que tout ostéopathe solutionne, disons cinq, de ces situations par semaine, ce qui est vraisemblablement très en-dessous de la réalité, puisque nous voyons en majorité lombalgies et sciatiques dans nos consultations.

Cinq patients par semaine, par ostéopathe, dont le traitement anti-inflammatoire va s’abréger, disons une boîte au lieu de deux (coût moyen en pharmacie des anti-inflammatoires actuels : de 4,90 fois 2 pour les classiques tétrazépam+oméprazol, au classieux 15,75 des récents Cox2 :Moyenne : 12,77 euros) et l’arrêt de maladie s’abréger également ou ne pas nécessiter le renouvellement classique de huit jours (coût d’indemnités journalières, à hauteur d’un SMIC, soyons raisonnables : environ 20 euros, selon les sources, multiplié par huit. Cela donne un premier volume d’économie de 172,77 fois 5 euros par patient, par semaine, par praticien, soit 863,85 EUROS PAR SEMAINE PAR OSTÉOPATHE.

Ce volume passe, à 40 semaines ouvrées, à 40 fois 863,85 donc 34554,00 EUROS PAR AN PAR OSTÉOPATHE.

Compte tenu du fait que nous sommes 9045 ostéopathes (presque deux fois plus qu’en janvier 2010) selon les dernières estimations du ROF (44), cela donne un volume de 312 540 930 euros (Oui, vous avez bien lu : Plus de trois cent millions d’euros !) économisés par la collectivité, tous régimes confondus, grâce à la présence et aux soins des ostéopathes, et cela pour des honoraires de 50 à 70 euros par cas soit 70 fois 5 fois 40 fois 9045= 126 630 000 EUROS, SOIT PRESQUE TROIS FOIS MOINS QUE L’ALLOPATHIE !

Si l’on considère que la plupart des patients viennent après un premier arrêt de huit jours et un premier traitement anti-inflammatoire, le traitement par ostéopathie s’avèrerait donc 5 à 6 fois moins coûteux que le traitement allopathique. Si l’on considère qu’il faut, non pas une, mais deux séances d’ostéopathie, nous restons tout de même trois fois plus compétitifs que l’allopathie pour ces pathologies.

Si, par ailleurs, on inclue l’étude des autres troubles musculo-squelettiques classiques (cervicalgies, migraines, cruralgies, névralgies cervico-brachiales) il est probable que l’on passe à un volume de patients quatre fois plus important (20 par semaine) donc à un volume d’économies réelles, parce qu’actuellement effectives en France, toutes les semaines (grâce à l’article 75 et à notre autonomie) du montant surprenant de 1 250 163 720 ; Un milliard deux cent cinquante millions, en gros !

Cette estimation, approximative, bien sûr, dans laquelle beaucoup d’ostéopathes reconnaîtront un volume vraisemblable, rejoint celle de l’Ostéopathe magazine N° 10 de décembre 2011 (32), selon lequel : Les migraines coûteraient un milliard d’euros par an, ce qui pourrait être divisé par deux par les traitements de ces pathologies par l’ostéopathie. Elle rejoint correspond également au dossier de la CNO évoqué plus haut (45)

Non contents d’économiser des vies, nous sommes donc également des sources d’économies très importantes pour notre société, bien que cela n’ait été jusqu’ici compris que par les mutuelles. Notre action peut, par ailleurs, avoir une importance considérable selon les fonctions du patient. Souvenons-nous en effet de notre Premier Ministre François Fillon soigné par notre confrère Robert Hiriart Ostéopathe D.O.

Nous pouvons donc regarder le corps médical avec fierté, et non pas en baissant les yeux sous l’évocation d’une sinistralité imaginée et amplifiée à des fins partisanes.

Nous sommes des gens de valeur, conscients de la souffrance humaine, du coût des choses, de la fragilité de l’être humain, et maintenant de notre propre valeur, et souvenons-nous que tout ceci s’est construit sans Haut Conseil, sans recommandations de bonnes pratiques issues du corps médical.

Je terminerai ce tour d’horizon, initié par la Proposition de Loi Debré, en rappelant que deux dangers seuls nous guettent pour l’instant : le trop grand nombre d’ostéopathes et une formation en 2660 heures qui est insuffisante.

Mais n’oublions pas que le seul responsable de cet état de fait est pour l’instant le Ministre de la Santé de l’actuel gouvernement qui a fait absolument tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher la formation de passer à 3520 heures et tout ce qu’il pouvait pour empêcher d’enlever des agréments aux collèges aux critères de formation insuffisants. C’est le seul responsable. Il ne faut pas nous tromper d’ennemi.

Dernièrement, en effet, les articles issus de médecins de médecine manuelle-ostéopathie fleurissent, tentant de faire passer leurs formations de DIU de manipulations pour de l’Ostéopathie. Le corps médical essaie de « reprendre la main » concernant l’ostéopathie, mais rien ne nous empêche de répondre comme j’ai eu l’occasion de le faire (Article du Dr Pedespan (37, 38, 39), « l’ostéopathie efficace contre le mal de dos » (40, 41), ou « mal au dos, je cours chez l’ostéo ? (42,43) » (tous articles publiés par des médecins) et nous nous devons de repenser la Proposition de loi Debré avant de négocier, car l’exposé des motifs sur la sinistralité est erroné, et elle doit s’axer sur la qualité de formation et le numérus clausus.

Enfin, la présence de médecins ostéopathes et de kinésithérapeutes- ostéopathes est une bizarrerie juridique, car ces deux professions sont chapeautées par des Ordres. Une profession ne peut être chapeautée par un Ordre et une Autorité Administrative Indépendante. Seule la Profession Ostéopathe est concernée.

Pourquoi le corps médical lutte-t-il compte tenu de notre excellent profil social démontré ici ? La réponse est dans le contenu du texte ci-dessus.

Pierre Renaudeau, Ostéopathe DO


 Références

1. www.gen-nordpasdecalais.fr/images/documents/osteopathieenmaternite.pdf Cette référence n’existe plus !

2. Pas de référence 2

3. Licciardone JC, Brimhall AK, King LN. Osteopathic manipulative treatment for low back pain : a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials, BMC Musculoskelet Disord, 2005 Aug 4 ;6:43. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1208896/

4. Cet article sur l’efficacité de l’ostéopathie n’est plus publié, suite à la fermeture du SDO.

5. http://www.osteopathie-france.net/essai/reconnaissance/pdl/1579-sinistre

6. Brealey S., Burton K., Coulton S., Farrin A., Garratt A., Harvey E., Letley L., Martin J., Klaber M.J., Russell I., Torgerson D., Underwood M., Vickers M., Whyte K., Williams M. (UK BEAM Trial Team). « United Kingdom back pain exercise and manipulation (UK BEAM) randomised trial : effectiveness of physical treatments for back pain in primary care », BMJ, 2004 déc. 11 ; 329 (7479), pp. 1377-1385. https://www.bmj.com/content/329/7479/1377

7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ost%C3%A9opathie

8. http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=osteopathie_th

9. 3e Millénaire, article : Les médecines non conventionnelles

10. Williams N.Managing back pain in general practice—is osteopathy the new paradigm ? Br J Gen Pract. 1997 ;47(423):653-5 https://pdfs.semanticscholar.org/3e21/101493bd303d4e2921a66512ec1aa3f0b686.pdf

11. Andersson GB, Lucente T, et al. A comparison of osteopathic spinal manipulation with standard care for patients with low back pain. N Engl J Med. 1999 ;341(19):1426-31. https://www.ncor.org.uk/wp-content/uploads/2013/01/Andersson-et-al.pdf

12. Harvey E, Burton AK, et al. Spinal manipulation for low-back pain : a treatment package agreed to by the UK chiropractic, osteopathy and physiotherapy professional associations. Man Ther. 2003 ;8(1):46-51. https://www.mskscienceandpractice.com/article/S1356-689X(02)90472-8/abstract

13. Licciardone JC, Stoll ST, et al. Osteopathic manipulative treatment for chronic low back pain : a randomized controlled trial. Spine. 2003 ;28(13):1355-62. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1208896/

14. Swenson R, Haldeman S. Spinal manipulative therapy for low back pain. J Am Acad Orthop Surg. 2003 ;11(4):228-37. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5597007/

15. Licciardone JC. The unique role of osteopathic physicians in treating patients with low back pain. J Am Osteopath Assoc. 2004 ;104(11 Suppl 8):S13-8. https://jaoa.org/article.aspx?articleid=2092911

16. Licciardone JC, Brimhall AK, King LN. Osteopathic manipulative treatment for low back pain : a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. BMC Musculoskelet Disord. 2005 ;6(1):43. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1208896/

17. Licciardone JC. Osteopathic research : elephants, enigmas, and evidence. Osteopath Med Prim Care. 2007 ;1:7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1808471/

18. Fiechtner JJ, Brodeur RR. Manual and manipulation techniques for rheumatic disease. Med Clin North Am. 2002 ;86(1):91-103. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11795093 (abstract)

19. Gamber RG, Shores JH, et al. Osteopathic manipulative treatment in conjunction with medication relieves pain associated with fibromyalgia syndrome : results of a randomized clinical pilot project. J Am Osteopath Assoc. 2002 ;102(6):321-5. http://jaoa.org/pdfaccess.ashx?url=/data/journals/jaoa/931991/321.pdf

20. Williams NH, Wilkinson C, et al. Randomized osteopathic manipulation study (ROMANS) : pragmatic trial for spinal pain in primary care. Fam Pract. 2003 ;20(6):662-9. https://academic.oup.com/fampra/article/20/6/662/530845

21. De Angelo NA, Gordin V. Treatment of patients with arthritis-related pain. J Am Osteopath Assoc. 2004 ;104(11 Suppl 8):S2-5. https://pdfs.semanticscholar.org/5668/6e496523642b1416aec24bc365210d8898bf.pdf

22. Fryer G, Alvizatos J, Lamaro J. The effect of osteopathic treatment on people with chronic and sub-chronic neck pain : A pilot study. International Journal of Osteopathic Medicine. 2005 ;8:41-48. https://www.journalofosteopathicmedicine.com/article/S1746-0689(05)00030-1/fulltext (abstract)

23. Kuchera ML. Osteopathic manipulative medicine considerations in patients with chronic pain. J Am Osteopath Assoc. 2005 ;105(9 Suppl 4):S29-36. https://jaoa.org/article.aspx?articleid=2093183

24. McReynolds TM, Sheridan BJ. Intramuscular ketorolac versus osteopathic manipulative treatment in the management of acute neck pain in the emergency department : a randomized clinical trial. J Am Osteopath Assoc. 2005 ;105(2):57-68. https://jaoa.org/article.aspx?articleid=2093059

25. Anderson RE, Seniscal C. A comparison of selected osteopathic treatment and relaxation for tension-type headaches. Headache. 2006 ;46(8):1273-80. https://www.osteopathybc.ca/sites/default/files/downloads/headache_2006_sep_468_1273-80.pdf

26. Schwerla F, Bischoff A, et al. Osteopathic treatment of patients with chronic non-specific neck pain : a randomised controlled trial of efficacy. Forsch Komplementmed. 2008 ;15(3):138-45. https://www.karger.com/Article/Abstract/132397 (abstract)

27. Burton AK, Tillotson KM, Cleary J. Single-blind randomised controlled trial of chemonucleolysis and manipulation in the treatment of symptomatic lumbar disc herniation. Eur Spine J. 2000 ;9(3):202-7. https://chiro.org/ChiroZine/ABSTRACTS/Disc_Herniation.shtml

28. Plotkin BJ, Rodos JJ, et al. Adjunctive osteopathic manipulative treatment in women with depression : a pilot study. J Am Osteopath Assoc. 2001 ;101(9):517-23. https://pdfs.semanticscholar.org/6fc8/c5082358a9e4ccd2cece5317bba5f6ff5bcc.pdf

29. http://www.snfge.org/jfhod2011/5270.html (article dépublié)

30. http://www.snfge.org/01-Bibliotheque/0B-Conferences-Flash/2011/73/indexConf.asp (article dépublié)

31. http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=osteopathie_th+ Anderson RE, Seniscal C. A comparison of selected osteopathic treatment and relaxation for tension-type headaches. Headache. 2006 ;46(8):1273-80.

(32) Article non publié sur le SDO Voir L’Ostéopathe magazine n° 10 

(33) http://www.entretiens-internationaux.mc/guillaumef.htm (article dépublié)

(34) www.barralinstitute.com/articles/docs/MEMOIRE_def.doc (article dépublié)

(35) Le projet de Loi Debré n’est plus publié sur le SDO à cause de la fermeture du site

(36) http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/intranetobject-accesparreference/td%20118/$file/td118.pdf (article dépublié)

(37) Article non publié

(38) http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/08/l-osteopathie-cranienne-du-nourrisson-en-question_1556661_3232.html  Article du Dr Pedestan - M. Renaudeau a publié : Réponse au Dr Pedestan (à paraître)

(39) Ostéopathie crânienne pour le bébé

(40) http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/l-osteopathie-efficace-contre-le-mal-de-dos-26-09-2011-1377522_57.php

(41) Article non publié

(42) http://www.topsante.com/vivre-bio/medecines-douces/Mal-au-dos-faut-il-aller-chez-l-osteo  ; (article dépublié)

(43) Lettre à Top Santé. Cet article n’est plus publié actuellement dû à la fermeture du SDO 

(44) (article dépublié) http://www.osteopathie.org/media/render/index/id/900

(45) : Guy Roulier L’ostéopathie : deux mains pour vous guérir - Origine, principes et techniques, indications thérapeutiques. Éditions Dangles - 2005 -

En complément

- Evidence to support osteopathic treatment of low back pain – a summary table of osteopathic and osteopathic-relevant evidence (May, 2016) : https://www.ncor.org.uk/wp-content/uploads/2016/05/Low-back-pain-evidence-2016.pdf

- The effects of osteopathic treatment on non-specific chronic neck pain and disability - Monique Gasson A research project submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Master of Osteopathy, Unitec Institute of Technology, 2013, https://unitec.researchbank.ac.nz/bitstream/handle/10652/2339/Monique%20Gasson_2013-08-01.pdf

1re publication sur le Site de l’Ostéopathie le 25-01-2012



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