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021-Dépêche du samedi 9 juin

Créé le : mardi 29 mai 2007 par Bruno Denis

Dernière modificaton le : jeudi 30 novembre 2017

Il s’agit d’une technique d’évaluation manuelle du degré d’intégrité fonctionnelle de l’articulation dans l’ensemble de tous ses mouvements. Tout d’abord les macro mouvements animés par le système des muscles agonistes antagonistes, sous dépendance du système nerveux volontaire (voies pyramidales) et du système nerveux automatique (voies fusales). Puis les micro mouvements, correspondant à tous les sens de mobilité adaptative de l’articulation. Le but est de rechercher les barrières motrices structurelles, musculaires et tissulaires et de localiser les dysfonctions somatiques, en leur donnant un sens (rotation interne ou externe, en extension ou en flexion). Il s’effectue à trois niveaux de la structure :

1. le niveau ostéo-articulaire qui s’apprécie par la mobilisation des éléments de la structure articulaire les uns par rapport aux autres dans tous les sens.

2. le niveau membraneux, qui permet d’appréhender tout le tissu péri articulaire, et qui pourrait s’appeler « fascio-aponévrotico-ligamento-capsulo-duremérien » suivant l’endroit du corps où est réalisé le test. Il s’apprécie par la mobilisation des structures membraneuse dans un sens puis dans l’autre.

3. le niveau liquidien (fluidique) qui permet de sentir la potentialité du mouvement (motilité). La perception de ce mouvement demande de la part du praticien un certain niveau de « concentration » (détente et équilibre intérieur, attention et présence).

Le principe est de mobiliser l’un des niveaux de la structure autour d’un point d’équilibre, appelé « point neutre de santé » si l’articulation n’est pas le siège d’une dysfonction somatique. Dans le cas contraire, les dysfonctions perturbent l’équilibre des tensions sur l’articulation et le point d’équilibre est appelé « point neutre de repos ». Dans le premier cas le mouvement de la structure testée s’effectue symétriquement autour du point neutre. Dans le second, le mouvement observé est raccourci dans un sens et allongé dans l’autre. La restriction de mobilité dans un sens est occasionnée par les réactions tissulaires (œdème, congestion, fibrose, …) ou par les réflexes neuromusculaires (contracture). Ainsi quand le praticien sollicite un test de mobilité, la dysfonction somatique empêche le mouvement des structures dans le sens opposé où elle existe. Autrement dit la dysfonction somatique existe du côté où le mouvement est allongé. On dit que la dysfonction existe dans le sens de la mobilité maximale.

légende photo : la main gauche mobilise l’articulation omo-serato-thoracique (in extenso la surface de glissement de l’omoplate sur le thorax par l’intermédiaire du muscle dentelé), vers le haut, le bas, l’avant, l’arrière, en compression, en décompression et en "sonnette". On peut de la main droite faire varier la position de la tête ce qui donnera souvent des résultats différents. P.Chêne

C’est dans la foulée de ce diagnostic des dysfonctions somatiques que vont s’opérer les choix de la ou des techniques d’ostéopathie par des méthodes dites directes (le geste thérapeutique tente de dépasser la barrière motrice dans le sens opposé à la D.S.) ou indirectes (le geste thérapeutique tente d’exagérer la barrière motrice dans le sens de la dysfonction) : techniques structurelles, techniques d’énergie musculaire, technique d’exagération fonctionnelle, techniques de mise au neutre.


[1] Eric DEGEN « Propédeutique ostéopathique » Formation à l’ostéopathie vétérinaire Ecole Vétérinaire de Nantes 2003/2005.



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