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Avril 2019

Créé le : mardi 9 avril 2019 par Jean Louis Boutin, Ostéo4pattes-Site de l’Ostéopathie

Dernière modificaton le : mardi 9 avril 2019

 Une Haute Autorité de Santé ?

Monsieur le député Adrien Morenas propose sur sa page Facebook un sondage pour ou contre une Haute Autorité de l’Ostéopathie

Voici comment M. Morenas présente cette Haute Autorité de l’Ostéopathie (HAO) :

- Le règlement des litiges internes ou externes
- La discipline application du code déontologie
- Les règles d’installation et d’exercice
- Suivi de la formation continue
- Relations des ostéopathes avec le monde de la santé
- La voix de la profession auprès des pouvoirs publics français ou européens
- Création d’un référentiel de formation et mise en place d’un diplôme national
- Gestion d’entée des flux d’étudiants en première année
- Création d’un comité scientifique
- Mutualisation auprès des organes de complémentaires santé, retraites, RCP ….
- Le vote du bureau doit se faire par des élections nationales et par l’ensemble de la profession.
- Une haute autorité permet de pouvoir y intégrer les médecins ostéo ainsi que les kinés ostéo qui ne peuvent adhérer à un seul ordre.

À consulter (18/12/2017), le compte-rendu de la réunion des directeurs d’écoles organisée par M. Morenas : Quel ad-venir pour l’Ostéopathie et les ostéopathes

 HAS - Recommandations pour la lombalgie

Prise en charge du patient présentant une lombalgie commune

La lombalgie commune est à la fois un problème de santé publique avec un impact économique et social majeur, et un problème de santé au travail pouvant conduire à une désinsertion professionnelle.

Les objectifs de cette fiche mémo sont d’améliorer et d’harmoniser la prise en charge du patient présentant une lombalgie commune en guidant les professionnels de santé dans les différentes étapes du diagnostic et du traitement, afin de réduire le risque de chronicité de la lombalgie et de désinsertion professionnelle. 

- Date de validation : mars 2019 - Prise en charge du patient présentant une lombalgie commune

Préambule

Ces recommandations visent à améliorer et harmoniser la prise en charge du patient présentant une lombalgie commune en guidant les professionnels de santé dans les différentes étapes du diagnostic et du traitement, afin de réduire le risque de chronicité de la lombalgie et de désinsertion professionnelle.

La lombalgie est définie par une douleur située entre la charnière thoraco-lombaire et le pli fessier inférieur (AE). Elle peut être associée à une radiculalgie correspondant à une douleur d’un ou des deux membres inférieurs au niveau d’un ou plusieurs dermatomes (AE).

La lombalgie commune désigne une douleur lombaire qui ne comporte pas de signes d’alerte (cf. « drapeaux rouges »). Le terme lombalgie « commune » est préféré à celui de lombalgie « non spécifique » en pratique courante (AE).

 La lombalgie chronique est définie par une lombalgie de plus de 3 mois.

 Il est proposé (AE) d’utiliser les termes de :

- « poussée aiguë de lombalgie » plutôt que lombalgie aiguë afin d’englober les douleurs aiguës avec ou sans douleur de fond préexistante, nécessitant une intensification temporaire des traitements ou entraînant une diminution temporaire des capacités fonctionnelles ;
- « lombalgie à risque de chronicité » pour les patients ayant une durée d’évolution de la lombalgie inférieure à 3 mois et présentant un risque élevé d’absence de résolution de la lombalgie (présence de drapeaux jaunes) ;
- « lombalgie récidivante » en cas de récidive de lombalgie dans les 12 mois. Elle doit être considérée comme une lombalgie à risque de chronicité.

Un arbre décisionnel de prise en charge du patient présentant une lombalgie est proposé ci-joint : les recommandations relatives à certaines étapes sont détaillées ci-dessous.

Documents

- Prise en charge du patient présentant une lombalgie commune - Fiche mémo (PDF, 235,14 Ko) 
- Prise en charge du patient présentant une lombalgie commune - Rapport d’élaboration
(PDF, 3,27 Mo)
- Prise en charge du patient présentant une lombalgie commune - Arbre décisionnel (PDF, 418,81 Ko)

 Pédiatrie : Revue systématique

Revue systématique sur l’effet de l’ostéopathie en pédiatrie

Ttitre original : Manual therapy for the pediatric population:a systematic review
Auteurs : Carol Parnell Prevost, Brian Gleberzon, Beth Carleo, Kristian Anderson, Morgan Cark and Katherine A. Pohlman

Résumé

Contexte : Cette revue systématique évalue l’utilisation de la thérapie manuelle pour des conditions cliniques dans la population pédiatrique, la qualité méthodologique des études trouvées et synthétise les résultats en fonction de l’état de santé. Nous avons également évalué la déclaration d’événements indésirables dans les études incluses et comparé nos conclusions à celles du rapport UK Update.

Méthodes : Six bases de données ont été consultées en utilisant les critères d’inclusion suivants : enfants de moins de 18 ans ; traitement par thérapie manuelle ; tout type de profession de la santé ; publié entre 2001 et le 31 mars 2018 et en l’anglais. Les rapports de cas ont été exclus de notre étude. Un suivi des références a été effectué sur six revues systématiques pertinentes publiées pour rechercher tout article oublié. Chaque étude répondant aux critères d’inclusion a été examinée par deux auteurs : (1) déterminer son aptitude à l’inclusion, (2) extraire des données et (3) évaluer la qualité de l’étude.

Résultats : Sur les 3563 articles identifiés, 165 articles complets ont été examinés et 50 études répondaient aux critères d’inclusion. 26 articles ont été inclus dans des revues antérieures et 24 nouvelles études ont été identifiées. Dix-huit études ont été jugées de haute qualité. Les conditions évaluées étaient : trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH), autisme, asthme, paralysie cérébrale, pied bot, constipation, asymétrie crânienne, syndrome cuboïde, céphalée, colique infantile, lombalgie, apnée obstructive, otite moyenne, miction dysfonctionnelle chez les enfants, énurésie nocturne pédiatrique, asymétrie posturale, prématurés, coude tiré, allaitement sous-optimal, scoliose, allaitement sous-optimal du nourrisson, dysfonctionnement temporo-mandibulaire, torticolis et dysfonction cervicale supérieure. Les affections musculosquelettiques, y compris les lombalgies et les céphalées, ont été évaluées dans sept études.

Conclusions : Cinquante études ont porté sur les effets cliniques des thérapies manuelles pour une vaste gamme d’affections pédiatriques ; une évaluation globale modérément positive a été constatée pour trois affections : lombalgie, fléchissement du coude et prématurité ; deux affections : scoliose (TMO) et torticolis (MT) ont donné des résultats négatifs peu concluants. Dans l’ensemble, toutes les autres évaluations de l’état de santé n’étaient pas concluantes, qu’elles soient favorables ou peu claires. Des effets indésirables ont été rarement signalés. L’enregistrement de l’essai clinique dans le domaine de la santé est nécessaire. Enregistrement de l’essai : numéro d’enregistrement PROSPERA : CRD42018091835

Mots-clés : pédiatrie, thérapie manuelle, chiropratique, ostéopathie, examen systématique
Traduction : www.Deep.com/Translator & Google translator)

- Accès libre à l’étude (format pdf) : Manual therapy for the pediatric population:a systematic review

 Religion & spiritualité dans le modèle biopsychosocial

Affiner le modèle biopsychosocial pour la pratique musculo-squelettique en introduisant les dimensions de religion et de spiritualité dans le scénario clinique

Titre original : Refining the biopsychosocial model for musculoskeletal practice by introducing religion and spirituality dimensions into the clinical scenario
Auteurs : Rafael Zegarra-Parodi, Jerry Draper-Rodi, Francesco Cerritelli
International Journal of Osteopathic Medicine - https://doi.org/10.1016/j.ijosm.2019.04.001

Faits saillants

- Les compétences culturelles dans les soins de santé incluent les dimensions religion et/ou spiritualité.
- les dimensions de la religion et de la spiritualité sont négligées dans les soins manuels occidentaux.
- La religion / spiritualité dans le modèle biopsychosocial peut être cliniquement pertinente.
- L’inclusion explicite de la religion / spiritualité peut optimiser l’alliance thérapeutique.

Résumé
Aborder les dimensions de religion et de spiritualité (R / S) peut être gênant pour les patients et les praticiens, car elles font référence à des croyances intimes sur l’existence, varient dans le monde et les cultures et ne sont pas systématiquement partagées dans le scénario thérapeutique moderne. Souvent, les dimensions R / S sont négligées dans la pratique musculosquelettique(MSQ), en dépit d’associations avec des attitudes et des comportements qui affectent directement la qualité de vie et les résultats pour la santé. L’inclusion des dimensions de base R / S dans l’alliance thérapeutique peut optimiser les soins et établir ces dimensions en tant qu’interacteurs dans le modèle biopsychosocial. Le but de ce commentaire est de fournir aux praticiens des définitions de la R / S utiles à la gestion des soins des patients atteints de troubles MSQ, de décrire comment les attitudes à l’égard de la R / S peuvent être liées à l’état de santé, et indiquez comment les dimensions R / S pourraient être discutées de manière simple dans un scénario thérapeutique moderne. Enfin, des suggestions sont proposées aux praticiens MSK et aux chercheurs afin de prendre en compte les dimensions R / S des soins de santé occidentaux axés sur les preuves.
Mots clés : Biopsychosocial, thérapie manuelle, soins musculo-squelettiques, religion, spiritualité

Accès au seul résumé, article payant (31,50 $ pour le pdf !) : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1746068919300094

 L’Ostéo crânienne controversée

Réponse de la SEROPP à l’article de france-info : la recherche en OPP est cruciale. Il ne faut pas confondre manipulation et mobilisation

À la SEROPP, nous venons d’être alertés par plusieurs de nos membres au sujet d’un article, publié le 9 mars 2019, sur le site de franceinfo intitulé :
 « Dangereuse, efficace, sans effet ? L’ostéopathie sur les nourrissons, une pratique qui divise ». L’article de franceinfo, largement repris et diffusé par les réseaux
sociaux, faisait lui-même suite à la diffusion, sur France 5 en février, d’un reportage dans l’émission « La Maison des maternelles », montrant l’intervention d’ostéopathes à la maternité du centre hospitalier de Grasse (Alpes-Maritimes).

L’article de france-info fait une large place à un discours de dénigrement de l’ostéopathie pédiatrique tenu par l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes. Or, cet Ordre s’appuie sur une revue partielle de la littérature sur l’ostéopathie pédiatrique.

Par ailleurs, l’article de france-info contient de nombreuses inexactitudes. La plus dommageable se trouve déjà dans le sous-titre « … un ostéopathe en train de manipuler un bébé prématuré à l’hôpital de Grasse ».

Non, les images diffusées par France 5 ne montrent aucune manipulation (bel et bien interdites). Il s’agit là de mobilisations. Ce qui est foncièrement différent. Les
professionnels le savent, eux.

- Lire la réaction de la SEROPP : Réponse de la SEROPP à l’article de France-info : la recherche en OPP est cruciale. Il ne faut pas confondre manipulation et mobilisation

Ostéonat* : En réponse à l’article « Dangereuse, efficace, sans effet ? L’ostéopathie sur les nourrissons, une pratique qui divise »

*OSTEONAT, organisme de formation professionnelle en ostéopathie périnatale et pédiatrique, tient à faire observer les points suivants :

On peut considérer que les détracteurs intervenant dans cet article ne tiennent pas compte de trois réalités :

La démarche scientifique commence obligatoirement par l’observation des faits non connus. Ils condamnent une pratique à priori, sans avoir la curiosité scientifique minimale qui consisterait à observer de façon neutre ce que font les ostéopathes. Le passé est riche de ce type d’erreur, même en Médecine ; il est navrant de constater qu’ils ne s’appliquent pas le principe scientifique qu’ils mettent en avant de façon si apparemment vertueuse. Quant à l’évaluation scientifique de la pratique, on confine à la mauvaise foi, l’approche ostéopathique ne bénéficiant d’aucun crédit de recherche. Les structures de recherche sollicitées refusent systématiquement d’évaluer la pratique et son efficacité. Nous avons de nombreux exemples illustrant ces refus ; il est paradoxal de demander des validations scientifiques qui seraient utiles à tout le monde, et de refuser de les mettre en place !

- Lire la réponse de Ostéonat (14/03/2019) : En réponse à l’article « Dangereuse, efficace, sans effet ? L’ostéopathie sur les nourrissons, une pratique qui divise »

Ostéopathie crânienne pour bébé, des bénéfices non prouvés

Pratiquée aux États-Unis depuis la première moitié du 20e siècle, l’ostéopathie crânienne est une technique ancienne qui a montré ses limites et ses dangers. Basée sur la mobilité des os de la boîte crânienne et le mouvement du cerveau, il n’existe à ce jour aucune preuve scientifique de son efficacité.

Pas de consensus sur les mécanismes, les indications et les bénéfices

Du point de vue de l’ostéopathe, l’accouchement est vécu comme un traumatisme par le bébé. Ainsi, ses structures crâniennes peuvent être perturbées. Dans 90 % des cas, ces perturbations se résorbent naturellement. Pour les 10 % restants, l’ostéopathie crânienne pour nouveau-né et nourrisson utilise diverses techniques de manipulations manuelles pour remédier au problème et permettre à bébé de recouvrer sa santé.

À titre d’exemple, il serait possible de recourir à l’ostéopathie crânienne chez un nourrisson qui n’arrive pas encore à tenir sa tête à sept mois selon Roselyne Lalauze-Pol, ostéopathe et présidente de la Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique. L’ostéopathe renforce le tonus musculaire et rétablit une meilleure vascularisation au niveau du crâne.

- Lire l’article de la Rédaction d’Allo Med’Actu (21 mars 2019) : Ostéopathie crânienne pour bébé, des bénéfices non prouvés

LE FIGARO - L’ostéopathie crânienne pour les bébés sert-elle à quelque chose ?

Elle promet d’atténuer les pleurs, d’améliorer les troubles du sommeil ou encore de remédier à certaines déformations de la tête... L’ostéopathie crânienne a le vent en poupe. Mais ses bénéfices ne sont pas prouvés.

L’ostéopathie crânienne pour les bébés fait de plus en plus parler d’elle. Récemment, un reportage diffusé sur France 5 lui a été consacré, montrant un ostéopathe qui prend en charge un bébé prématuré au Centre hospitalier de Grasse (Alpes-Maritimes). L’objectif ? Rétablir les supposées perturbations des structures crâniennes générées par le « traumatisme » qu’est l’accouchement, comme l’indique sur son site l’association des ostéopathes de France. Mais cette pratique, qui n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie, ne fait pas du tout l’unanimité tant du côté des professionnels de santé que des ostéopathes. L’ostéopathie crânienne répond-elle à une réelle nécessité, ou est-ce un phénomène de mode ?

- Lire l’article de Cécile Thibert dans le Figaro (19/03/2019) : L’ostéopathie crânienne pour les bébés sert-elle à quelque chose ?

 Les biophotons et le fascia

Émission de biophotons et de sons ajustables par le système fascial : Revue et réflexions pour la thérapie manuelle

Titre original : Emission of Biophotons and Adjustable Sounds by the Fascial System : Review and Reflections for Manual Therapy
Auteurs : Bruno Bordoni, PhD DO, Fabiola Marelli, PhD DO, Bruno Morabito, PhD DO.
First Published February 1, 2018 Review Article - https://doi.org/10.1177/2515690X17750750
Journal of Evidence-BasedIntegrative Medicine, Vol. 23 : 1-6

Résumé
Chaque structure corporelle est enveloppée dans du tissu conjonctif ou fascia, créant une continuité structurelle qui donne forme et fonction à chaque tissu et organe. Le tissu fascial est uniformément réparti dans tout le corps, enveloppant, interagissant et pénétrant dans les vaisseaux sanguins, les nerfs, les viscères, les méninges, les os et les muscles, créant différentes couches à différentes profondeurs et formant une matrice métabolique et mécanique tridimensionnelle. Cet article passe en revue la littérature sur l’émission de biophotons et de sons ajustables par le système fascial, car ces changements biologiques pourraient être un moyen de communication cellulaire locale et systémique et devenir un autre outil d’évaluation pour les praticiens ( de thérapie)manuels. Il s’agit du premier article qui traite de ces sujets dans un seul texte et tente d’intégrer ces informations dans un domaine d’application bénéfique pour les ostéopathes, les chiropraticiens et les thérapeutes manuels.
Mots clés : Fascia, myofascial, ostéopathie, thérapie manuelle, biophotons, muscle

- Article en accès libre (open access) : https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2515690X17750750

 L’appel de Montpellier

Par ordre alphabétique,

- le Centre de Recherche en Épidémiologie et Santé des Populations INSERM U1018 (CESP),
- le Collège Universitaire des Médecines Intégratives et Complémentaires (CUMIC),
- le Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS),
- le Groupe d’Évaluation des Thérapies Complémentaires Personnalisées (GETCOP),
- l’Observatoire des Médecines non conventionnelles (OMNC) et
- la Plateforme universitaire Collaborative d’Évaluation des Programmes de prévention santé et des Soins de support (Plateforme CEPS)

lancent un appel aux autorités publiques françaises et européennes afin (1) de clarifier les indications, les définitions, les contenus, les pratiques, les formations initiales et les formations continues en médecine intégrative et en intervention non médicamenteuse (INM), (2) de faciliter et développer la recherche, l’évaluation et la surveillance des bénéfices, des risques, des coûts-efficacité et de la pertinence des INM à visée préventive ou thérapeutique, (3) d’impliquer les patients et les professionnels dans l’évaluation et la surveillance des pratiques et des praticiens, (4) de sensibiliser les médecins à ces méthodes, (5) de différencier explicitement ces méthodes des pratiques occupationnelles et des médecines parallèles (alternatives, sectaires, FakeMedicines…), (6) de faciliter l’intégration des INM pertinentes dans les parcours individuels de santé, (7) d’améliorer l’accès à une information claire et transparente sur les pratiques et les praticiens,(8) de structurer réglementairement et économiquement ce secteur, (9) de demander aux professionnels des INM de s’engager à ne pas retarder ou interférer avec un diagnostic médical, et (10) de créer un organisme national ou européen spécialisé dans ce secteur. Cet appel a été lancé le 28 mars 2019 lors du 7ième congrès iCEPS à Montpellier (France), il est téléchargeable ci-dessous :

- Appel de Montpellier, 28 mars 2019

 Articles scientifiques

Synthetic Formation Rhône-Alpes - L’envers du décor de l’EBP…

Et si la pratique basée sur les preuves était fondée sur un dogme qui pourrait bientôt tomber !

La semaine dernière, 800 chercheurs du monde entier ont publié une tribune dans la très respectée revue scientifique NATURE pour dénoncer l’application dogmatique de l’intervalle de confiance utilisé dans la majorité de la littérature scientifique, à savoir p < 0.05.

Vous allez me dire, ok mais ça change quoi la valeur de p ?

En vérité, ça change tout !
Le « dogme » actuel est que, si la valeur de p est inférieure à 0,05 le résultat est dit significatif et donc non lié au hasard. Et la très grande majorité de la littérature médicale est basée sur ce genre de calcul statistique…
En général, on compare 2 populations comme dans l’exemple ci-dessous. [...]

Une chose est sure, si ce dogme tombe, nos pratiques basées sur les preuves changeront…et à grande échelle !

- Lire l’article Synthetic Formation Rhône-Alpes d’après Nature L’envers du décor de l’EBP 
- Les scientifiques se soulèvent contre la signification statistique
- Valentin Amrhein, Sander Greenland, Blake McShane et plus de 800 signataires appellent à la fin des revendications excitées et au rejet d’effets potentiellement cruciaux.

Revue systématique de l’intérêt des thérapies manuelles en pédiatrie

Cette revue systématique évalue l’utilisation de la thérapie manuelle pour les affections cliniques dans la population pédiatrique, évalue la qualité méthodologique des études trouvées et synthétise les résultats en fonction de l’état de santé. Nous avons également évalué la déclaration d’événements indésirables dans les études incluses et comparé nos conclusions à celles du rapport UK Update.

Références :

Manual therapy for the pediatric population : a systematic review
Auteurs : Carol Parnell Prevost, Brian Gleberzon, Beth Carleo, Kristian Anderson, Morgan Cark and Katherine A. PohlmanEmail authorView ORCID ID profile
BMC Complementary and Alternative Medicine 2019 19:60

- Lire l’article (en anglais) accès libre : Manual therapy for the pediatric population : a systematic review

Fascia, proprioception and chronic pain

"Le fascia contient des mécanorécepteurs et des propriocepteurs. En d’autres termes, chaque fois que nous utilisons un muscle, nous étirons un fascia relié aux cellules du fuseau, aux corpuscules de Ruffini et Paccini et aux organes de Golgi.? L’étirement normal du fascia communique ainsi la force de la contraction musculaire et le statut du muscle en ce qui concerne son tonus, ses mouvements, sa vitesse de changement de longueur et la position de la partie du corps associée au système nerveux central. " Du Dr. Warren Hammer, le principal expert en chiropratique des tissus mous et du fascia ( Le système fascial est un organe sensoriel ). Le Dr Hammer a ensuite déclaré dans un autre article ( Pourquoi devons-nous réparer les mécanorécepteurs ) : "L’une des découvertes les plus pertinentes du monde de l’anatomie au cours de ces nombreuses années est que les fuseaux musculaires, la principale cellule proprioceptive affectant nos muscles, ne sont pas dans le muscle, mais dans le fascia entourant le muscle et ses faisceaux musculaires. Un mécanorécepteur est stimulé quand il est déformé, mais quand il est limité dans un fascia qui est incapable de glisser ... il est incapable de s’étirer, ce qui est essentiel pour la fonction de la cellule fusiforme. " (Traduction Google)

- Lire l’article du Du Dr. Warren Hammer, Chiropracteur (07/08/2017) : Le fascia en tant qu’organe proprioceptif et sa relation avec la douleur chronique

Actu Kiné - Chiropraxie, kinésithérapie, soins médicaux, qui a le meilleur rapport efficience/coût ?

La lombalgie (LBP) est l’une des principales causes d’invalidité dans le monde et l’une des principales raisons de rechercher des soins dans les soins primaires. Les chiropraticiens, les kinésithérapeutes et les médecins généralistes font partie des prestataires qui traitent les patients atteints de lombalgie, mais les données probantes concernant l’efficacité et l’évaluation économique des soins offerts par ces groupes de prestataires sont limitées. Cette étude est mené par une groupe dont la moitié sont des chiropracteurs en exercices et/ou enseignant.

- Lire l’article rédigé par Actu Kiné (19/03/2019) : Chiropraxie, kinésithérapie, soins médicaux, qui a le meilleur rapport efficience/coût ?

 Sur le Web

Dr Gilles Mondoloni - Le traitement naturel des névralgies

L’association ostéopathie et auriculothérapie donne des résultats très favorables sur de nombreuses névralgies en réduisant la pression le nerf concerné et surtout en neutralisant la douleur naturellement.

Les névralgies correspondent à une douleur dont l’origine est liée à une compression, un étirement ou une inflammation du nerf correspondant. Elles peuvent s’exprimer sous une forme très intense avec des douleurs insupportables ou sur un mode plus continue et moins intense avec parfois des paroxysmes douloureux. Il peut exister des phénomènes douloureux, des picotements, des fourmis sur le territoire nerveux dans les formes bénignes à modérées. Dans les formes plus « graves », le patient ressent le plus souvent une diminution de la force dans le territoire du nerf voire une authentique paralysie.

- Lire l’article du Dr Mondoloni (2 avril 2019) : Le traitement naturel des névralgies

PARENTS - Homéo, hypnose, ostéo… : quelle médecine douce pour mon enfant ?

Pour soulager certaines douleurs ou pour prévenir les rhumes à répétition, les médecines douces ont la cote ! Homéo, ostéo, hypnose, acupuncture… quelle médecine douce soigne quoi, et à quel âge ? Conseils et infos. 

Les parents d’aujourd’hui ont envie de plus de naturel. D’une prise en charge adaptée à chaque cas, chaque situation. En complément des traitements classiques ou pour venir à bout des petits maux du quotidien, vous êtes de plus en plus nombreux à faire le choix du naturel ! Zoom sur les solutions qui ont fait leurs preuves.

- Lire l’article de Isabelle Hallot dans Parents (25 mars 2019) : Homéo, hypnose, ostéo… : quelle médecine douce pour mon enfant ?

Le dossier de l’Express : Les médecines douces ne respectent pas l’éthique médicale

Le Pr Edzard Ernst a passé vingt-cinq ans à étudier les médecines dites alternatives. Depuis, il alerte sur les mensonges et les dérives liés à ces pratiques. Interview.

Professeur émérite à l’Université d’Exeter au Royaume-Uni, Edzard Ernst est sans doute l’un des meilleurs connaisseurs des "pratiques de soins non conventionnelles", le nom officiel des médecines douces. Ce chercheur leur a consacré vingt-cinq années de sa carrière, au cours desquelles il a notamment mené de nombreux essais cliniques pour tester l’efficacité de ces thérapies. C’est notamment à la suite de ses travaux et prises de positions que le NHS, le service de santé britannique, a renoncé à prendre en charge l’homéopathie. Auteur de nombreux ouvrages à destination des professionnels de santé comme du grand public, cet expert ne cesse de dénoncer la faible efficacité et les risques de ces pratiques.

- Lire l’interview du Pr Edzard Ernst par Stéphanie Benz (21/03/2019) : Les médecines douces ne respectent pas l’éthique médicale

Le dossier de l’Express : Inquiétantes médecines douces

Elles ont de plus en plus de succès, mais n’en sont pas moins inquiétantes, notamment quand elles sont pratiquées par des charlatans : Stéphanie Benz et Victor Garcia ont enquêté sur les médecines douces.

Elles sont censées être douces ou alternatives, elles connaissent un succès croissant auprès des Français - mais pas seulement -, elles sont contestées par les tenants d’une pratique plus conventionnelle et recouvrent un vaste territoire, qui va de l’ostéopathie à l’acupuncture, de la sylvothérapie aux très contestables "access bars" : les médecines différentes ne sont pas sans danger, comme le montre le dossier que L’Express leur consacre. Stéphanie Benz et Victor Garcia y ont contribué. Ils en parlent.

- Lire l’article et écouter le podcast de l’Express (22/03/2019) : Inquiétantes médecines douces

Futura Santé : Les médicaments contiennent des excipients pas si inoffensifs que ça

Neuf médicaments sur dix contiennent des excipients susceptibles de provoquer des allergies ou des troubles intestinaux, selon une étude. Lactose, arachide, colorants : ces substances présentent-elles réellement un danger et peut-on facilement les remplacer ?

« La majorité des médicaments contiennent des ingrédients inactifs qui peuvent causer des réactions indésirables et affecter la tolérance et la sécurité de ces médicaments ». Voici le constat sans appel des chercheurs du MIT et de la Harvard Medical School de Boston dans leur étude parue le 13 mars dans la revue Science Translational Medicine http://stm.sciencemag.org/content/11/483/eaau6753

- Lire l’article de Céline Deluzarche (15/03/2019) : Les médicaments contiennent des excipients pas si inoffensifs que ça

20 minutes - États-Unis : Un médicament contre la dépression post-partum va être commercialisé

Il est par contre extrêmement contraignant et très onéreux

L’administration américaine des médicaments (FDA) a approuvé mardi la mise sur le marché du premier médicament contre la dépression destiné spécialement à la dépression des nouvelles mères, une maladie grave qui touche une maman sur neuf aux États-Unis.

L’avantage du brexanolone (marque Zulresso, laboratoire Sage Therapeutics) est qu’il agit très vite, en deux jours, alors que les antidépresseurs traditionnels peuvent mettre des semaines ou des mois à faire effet. En revanche, il devra être pris par intraveineuse en centre médical, sous supervision médicale, pendant soixante heures, en raison du risque d’évanouissement observé dans quelques cas pendant les essais cliniques.

- Lire l’article de 20 minutes (20/03/19) : États-Unis : Un médicament contre la dépression post-partum va être commercialisé

Voici le commentaire de Ingrid Bayot (Sage-femme (BE) et DU en lactation humaine et allaitement maternel (FR). Formatrice en périnatalité) sur Facebook :

Je me permets de citer Elise Groud, parce que ses pensées si bien formulées font écho à mon malaise : "2019 et on considère toujours les remaniements psychiques de la maternité comme pathologiques.
Quand va t’on penser le devenir parent dans sa globalité, physique et psychique ?!
Quand va t’on accompagner tout parent dans cette expérience inouïe qu’est la naissance de l’enfant en miroir de l’histoire du futur parent, de sa place dans sa propre fratrie, des traumatismes qui ont pu être vécus dans son enfance ?!
Quand va t’on cogiter réellement sur l’isolement des mères au retour de la maternité ?!
Quand va t’on s’interroger collégialement sur ce qui se joue en donnant la vie ?!
Rappelons que la crise identitaire que traverse une femme en devenant mère est comparée à une crise d’adolescence ! Considère t’on comme une pathologie la crise d’adolescence ? Non on la perçoit comme une sorte de passage obligatoire, presque un rite initiatique.
Devenir mère ne passe pas seulement par le fait d’accoucher de son enfant. Dans la tête de chaque femme s’opère une transition, un passage de femme à mère.
Au lieu d’inventer un médicament qui rapportera sûrement des sommes colossales aux laboratoires qui vont le commercialiser, pensons enfin une vraie politique de prévention, d’accompagnements, de soins. Cessons de réduire à peau de chagrin les séjours à la maternité, ne laissons plus les femmes seules chez elles,... Arrêtons de se cacher derrière la maladie bien plus acceptable et dicible !"

 Maisons de santé (suite)

Lors de l’étude du projet de loi concernant la nouvelle Loi Santé proposée par la ministre des solidarités et de la santé à l’Assemblée nationale, plusieurs députés ont essayé de poser la question de l’intégration des ostéopathes dans les Maisons de santé.

Malheureusement la réponse de la ministre est négative puisque cette loi est entièrement réservée aux professions de santé et que l’ostéopathie n’en est pas une mais une profession de la santé, lisez profession de bien être !

- Lire le texte des débats : Les ostéopathes et les maisons de santé

 Décès

Gérard Vanhersel nous a quittés

L’ancien ostéopathe Gérard Vanhersel est décédé. Le Calaisien a exercé la profession durant plus de 25 ans à Calais. Il avait obtenu son diplôme à Maidstone en Angleterre en 1974. Il fut le premier ostéopathe de Calais, à l’époque où la profession n’était pas encore très connue. Il avait pris sa retraite en 2001 mais il a continué à donner des conférences sur le sujet pendant de nombreuses années. Le Calaisien voyait l’ostéopathie comme « une noble discipline qui s’occupe de l’homme dans son entièreté. Le contact humain avec le malade est beaucoup plus profond. Cette profession nécessite un diagnostic particulièrement serré avant d’intervenir », nous racontait-il en 2013, en marge d’une conférence.

- Lire l’article de Nord Littoral : http://www.nordlittoral.fr/121948/article/2019-03-22/l-ancien-osteopathe-gerard-vanhersel-nous-quittes

 Livres

Alain Cassourra - Erectus Les pérégrinations d’un homme en quête d’érection - Flammarion 2019

328 pages - 145 x 221 mm Broché EAN : 9782081480339 ISBN : 9782081480339

Après avoir consulté plusieurs médecins, Alain Cassourra se lance sur un chemin original et aventureux pour résoudre son « problème ».
Entre situations complexes ou cocasses, on découvre les interrogations profondes que peut se poser un homme sur son corps, sa sexualité et son rapport à la femme.
À travers une plume fine et juste, il partage avec sincérité et sans filtre son introspection courageuse et ses différentes expériences de vie. Un témoignage touchant et initiatique rempli d’humour et d’autodérision.

- Le livre aux éditions Flammarion (présenté prochainement sur notre site)

"Éloge du mouvement", une conversation passionnante avec J-Marcel Ferret

Étienne Bulidon, ostéopathe à Lyon depuis 2012, vient de publier un livre intitulé « Éloge du mouvement ». Des informations et anecdotes passionnantes distillées par Jean-Marcel Ferret, l’ancien médecin de l’OL et de l’équipe de France de football. Explications.

Lyon Capitale : De rédiger un livre en questionnant Jean-Marcel Ferret, pour vous, c’était une évidence ?

Étienne Bulidon : J’imaginais que c’était une évidence mais je n’imaginais pas que cela allait être aussi intéressant. Je ne l’ai pas interviewé parce que je voulais faire un livre. Je l’ai interviewé parce que je commençais à travailler dans le monde professionnel et donc consciencieusement, je me suis accordé du temps pour aller rencontrer des spécialistes. J’ai su que Jean-Marcel Ferret revenait à Lyon, en provenance du Moyen-Orient, je l’ai donc contacté par mail pour prendre un café et il a accepté de me voir. Lors de cette rencontre, il répondait à toutes les questions que je lui posais de manière claire et cela se voyait qu’il avait énormément d’expérience. Il était crédible, c’était tellement clair que je me suis dit que tout le monde pouvait comprendre ce qu’il racontait. Comme il est en fin de carrière, je ne pouvais pas laisser cette personne partir à la retraite comme cela. Il fallait que tout ce qu’il raconte soit davantage connu et notamment l’utilisation abusive des anti-inflammatoires. Également ce qu’il explique au sujet des médecins. Ceux-ci mettent tout le monde au repos à la moindre douleur, pour de l’arthrose notamment. Toutes ces choses-là sont des éléments que j’exprimais déjà personnellement. Mais c’est compliqué de faire passer un message quand on est un ostéopathe de 28 ans peu connu. Tandis que là, c’est Jean-Marcel Ferret, il n’y a personne de plus crédible que lui dans le monde de la médecine du sport en France.

- Lire l’interview par Razik Brikh (Lyon Capitale - 15/03/2019) : "Éloge du mouvement", une conversation passionnante avec J-Marcel Ferret

A propos d’indépendance de la médecine :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/11/10/l-avenir-compromis-de-cochrane-phare-de-la-medecine-basee-sur-la-preuve_5381741_3232.html

C’est toujours la même litanie, l’institut cochrane est censé être indépendant de toute puissance publique ou privée et son directeur se fait virer parce que pas assez pro-labos ... ce n’est pas un aléa ponctuel, c’est récurrent et nous montre que les choix de la médecine sont trop orientés et forcément régulièrement non crédibles. Il est grand temps d’ouvrir les yeux. (commentaires : P.CHENE).



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