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De la définition de l’Ostéopathie

Jean-Louis Boutin
 
Créé le : dimanche 24 février 2019 par Jean Louis Boutin

Dernière modificaton le : mercredi 28 décembre 2022

 Présentation

«  La multiplicité des manières de pratiquer l’ostéopathie ne serait-elle que l’expression concrète d’une absence de définition claire de ses principes fondateurs ? »  [1]

Suite à l’article de Jane Eliza Stark - Perspective historique sur les principes de l’ostéopathie paru dans le IJOM [2], nous avons pensé qu’il serait intéressant et instructif de voir comment l’ostéopathie se montre elle-même, car nous pensons que de la manière dont les ostéopathes se définissent et se dévoilent ainsi aux autres dépend la manière dont ils sont perçus, compris et admis.

Quelle meilleure vitrine alors que leurs différents sites pour ce faire, et encore mieux ceux de leurs représentants et associations.

Nous avons recherché quelles définitions les associations socioprofessionnelles (ASP – associations et syndicats, représentatifs ou non) donnent de l’ostéopathie à la recherche d’un certain consensus, ou du moins dans l’espérance de trouver une définition la plus proche possible de ce que nous pensons qu’est l’Ostéopathie, savoir une médecine complète, totale, comportant une philosophie, une science et sa conséquence, un art de soigner.

- L’Ostéopathie est une philosophie par ce qu’elle s’appuie sur des concepts philosophiques, épistémologiques et éthiques qui font d’elle une véritable discipline universitaire comme nous l’avons déjà montré [3].
  L’Ostéopathie est une science car elle s’appuie sur la science de l’anatomie et de la physiologie, en ce sens elle est représentative de la méthode anatomo-physiologique clinique, méthode scientifique s’il en est !
  L’Ostéopathie est un art parce qu’elle n’utilise comme seul moyen thérapeutique que la palpation.

Still, le fondateur de l’Ostéopathie, n’a jamais donné de définition claire et précise de l’Ostéopathie, pas plus qu’il n’a donné de précision ni de description de ses techniques. Ses concepts restent souvent imprécis et Still ne donne jamais de références ni ses sources, ce que certains lui reprochent. La seule vraie définition qu’il propose est celle-ci :

« L’ostéopathie est la loi de l’esprit, de la matière et du mouvement » [4])

Faute d’une définition officielle et première, définir l’Ostéopathie devient un exercice de style difficile et comporte ou devrait comporter au moins les trois points fondamentaux qui découlent de sa philosophie :

- unité de l’être humain comprenant le corps, l’âme, l’esprit, ce qui se traduit par le concept de globalité : «  Le corps est une machine parfaite, créée par un Dieu de vérité qui a placé en l’homme toutes les substances nécessaires à la guérison » [5] ;
 interrelation et interdépendance des structures et des fonctions comme des fonctions face aux structures ;
 autoguérison et autorégulation dans un équilibre complexe, que d’aucuns préfèrent appeler homéostasie.

Le concept le plus difficile à faire admettre de nos contemporains est que Still s’est appuyé sur sa foi en un Dieu pour penser l’Ostéopathie. Cette spiritualité, non définie d’ailleurs et à mille lieux de toute religion, est ce sur quoi beaucoup d’ostéopathes ont souvent buté au point de ne jamais en parler et de l’ignorer quand elle n’est pas niée, refusée et considérée comme inutile, voire empêchant toute reconnaissance possible.

Un autre phénomène historique, particulièrement visible en France ces dernières années, a été de proposer de définir l’Ostéopathie comme une simple technique de soin. Phénomène particulièrement réducteur, qui ne correspond en rien à son essence et à sa spécificité propre et qui réduit l’Ostéopathie à une simple pratique de manipulation des troubles fonctionnels du corps humain, comme le précise le décret d’actes autorisés.

« Il est douteux que les principes ostéopathiques reçoivent l’attention qu’ils méritent, et de nombreux praticiens se contentent d’employer les techniques sans beaucoup se reporter aux activités fonctionnelles du corps : il en résulte un lent déclin de notre profession et les ressources potentielles de la médecine physique, telle qu’elle fut enseignée par Littlejohn, sont rarement explorées ». [6]

 Définition consensuelle

La définition qui reflète le mieux ce qu’est l’Ostéopathie a été élaborée en 1987 lors de la « Convention Européenne d’Ostéopathie » qui se tenait à Bruxelles grâce au concours du Professeur Pierre Cornillot, Président de l’Université de Paris-Nord Bobigny :

« La médecine ostéopathique est une science, un art et une philosophie des soins de santé, étayée par des connaissances scientifiques en évolution.

Sa philosophie englobe le concept de l’unité de la structure de l’organisme vivant et de ses fonctions. Sa spécificité consiste à utiliser un mode thérapeutique qui vise à réharmoniser les rapports de mobilité et de fluctuation des structures anatomiques.
Son art consiste en l’application de ses concepts à la pratique médicale dans toutes ses branches et spécialités.

Sa science comprend notamment les connaissances comportementales, chimiques, physiques et biologiques relatives au rétablissement et à la préservation de la santé, ainsi qu’à la prévention de la maladie et au soulagement du malade.

Les concepts ostéopathiques mettent en évidence les principes suivants :

- le corps, par un système d’équilibre complexe, tend à l’auto-régulation et à l’auto-guérison face aux processus de la maladie.
- le corps humain est une entité dans laquelle la structure et la fonction sont mutuellement et réciproquement interdépendantes.

Un traitement rationnel est fondé sur cette philosophie et ses principes. Il favorise le concept Structure/Fonction dans son approche diagnostique et thérapeutique par des moyens manuels. »

Cette définition très complète ne se retrouve dans aucun des sites que nous avons visités, chacun ayant de l’ostéopathie, en fonction de ses origines, de ses implications politiques et des ses propres orientations, une définition qui lui est propre.

 Avant et après l’article 75 de la loi de 2002.

Pour comprendre l’évolution de cette notion, rien de tel qu’un petit retour historique.
Avant la reconnaissance de l’Ostéopathie, c’est-à-dire avant la publication de la loi de mars 2002,

- Quelle définition proposaient les ASP ?
 Quelle définition a été reconnue par les États généraux et par la Coordination Nationale des Ostéopathes (CNO) qui a suivi ?
 Quelle définition a proposé ce qu’on a appelé la Commission Nicolas ?

A. Le Livre blanc de l’Ostéopathie

Lors de la publication du Livre blanc de l’Ostéopathie publié conjointement par les 5 associations existantes à l’époque – avant 2002 : Académie d’Ostéopathie (AO), Association Française des Ostéopathes (AFDO), devenu depuis Syndicat Français des Ostéopathes (SFDO), Collégiale Académique de France (CAdF), Registre des Ostéopathes de France (ROF) et Union Fédérale des Ostéopathes de France (UFOF). La définition de l’Ostéopathie fait partie de la 1re partie de cette plaquette et est la suivante [7] :

« L’ostéopathie est une science thérapeutique naturelle, fondée sur une connaissance précise de l’anatomie et de la physiologie du corps humain.
Elle utilise tout moyen de diagnostic dans le but de mettre en évidence les dysfonctionnements, l’absence de mobilité des tissus entraînant une altération de l’équilibre de la santé.
Le concept ostéopathique, dans sa pratique uniquement manuelle, sollicite au mieux les ressources inhérentes de l’individu, considéré dans sa globalité et reconsidéré dans son environnement ».

Cette définition est intéressante car elle fait bien ressortir la spécificité de l’Ostéopathie tout en donnant une libellé plus moderne et, en quelque sorte, plus acceptable par les autorités et la médecine, puisque ce document avait pour but d’ouvrir la porte à la légalisation de notre discipline. Notons que toute notion de philosophie a disparu pour faire la place à un « concept ostéopathique » dont il existe une pratique uniquement manuelle, ce qui laisse supposer que d’autres pratiques existeraient. Mais alors lesquelles ?

B. Les États généraux de l’Ostéopathie

Les États généraux de l’Ostéopathie se proposaient lors de la 1re séance comme but de [8]

« - définir l’ostéopathie car la profession est parcourue par divers courants ;
 définir la profession c’est-à-dire de donner un bon cursus de formation et un référentiel et envisager la formation des collègues européens et américains ;
 se mettre d’accord sur la définition de l’ostéopathie et une dénomination commune ;
 avoir un discours clair et lisible pour les services administratifs ».

On ne peut pas être plus clair sur les chantiers à ouvrir et les problèmes à résoudre.
Diverses propositions ont été proposées. Celle du SNOF est particulièrement intéressante :

Proposition du SNOF

« Article 1 - Lostéopathie consiste en une méthode de soins, qui, par des actions manuelles sur le tissu ligamentaire, musculaire et nerveux ainsi que sur les structures osseuses et viscérales, a pour but de susciter, équilibrer ou faciliter une réaction naturelle susceptible de faire cesser les troubles ostéo-articulaires, organiques ou fonctionnels constatés.
Article 2 - L’ostéopathe est habilité à réaliser une mobilisation manuelle de toutes articulations à l’exclusion des manœuvres de force qui sont définies comme des manipulations qui consistent à imprimer à l’articulation intéressée un mouvement allant au-delà de l’amplitude normale de l’articulation.
Article 3 - Dans l’exercice de son activité, l’ostéopathe établit un état clinique du patient et choisit les actes et les techniques qui lui paraissent les plus appropriés.
Article 4 - L’ostéopathe a la faculté d’ordonner tous examens, investigations ou analyses susceptibles, si nécessaire, de fournir des indications utiles pour orienter ou compléter l’état clinique d’un patient.
Article 5 - L’ostéopathe n’est pas habilité â prescrire des produits médicamenteux ».

La définition proposée par J. Lapouméroulie sous l’égide de l’ONREK

« Définition de l’ostéopathie : méthode de soins qui, par des actions manuelles sur le tissu ligamentaire, musculaire et nerveux ainsi que sur les structures osseuses et viscérales, a pour but de susciter ou de faciliter une réaction naturelle susceptible de faire cesser ces dysfonctionnements ostéo-articulaires, membraneux, viscéraux et psychiques ».

Au nom du RORI, Raymond Richard propose cette définition

« L’ostéopathie est un art, manuel, une médecine fonctionnelle préventive, prophylactique et complémentaire, s’adressant, en priorité, aux troubles fonctionnels, très souvent non objectivables par les examens complémentaires habituels, ne permettant pas de poser un diagnostic médical, d’envisager un pronostic et un traitement médical étiologique ».

Mais les états généraux ont eu le succès éphémère que l’on sait et aucune de ces propositions n’a vu le jour...

La 1re Commission Nicolas

La première Commission Nicolas (avant la loi 2002) a travaillé pendant plus d’une année sur le contenu d’éventuels décrets. Le Professeur Nicolas dans la séance du 15 décembre 1999 a proposé 3 thèmes de travail :

« Définir l’ostéopathie dans un cadre légal
Pour les médecins présents, celle-ci se limite plus particulièrement à l’appareil locomoteur et ostéo-articulaire.
Les "écoles" d’ostéopathie, dont celle de l’ONREK, y ajoutent le viscéral et le crânien. Les médecins ostéopathes récusent l’aspect scientifique de ces deux derniers volets. Cependant pour l’ensemble des participants, A.T. STILL est le dénominateur commun d’une définition de l’ostéopathie.
Le Pr GLORION, Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins, soulève de nouveau la responsabilité du thérapeute non médecin en cas de problème viscéral, par exemple. Le Pr VAUTRAVERS souligne également l’importance du diagnostic en expliquant que, même avec huit ans d’études médicales, le risque est grand. Alors, il s’inquiète de la formation proposée par les écoles réservées aux non médecins...
Jacques LAPOUMEROULIE intervient pour modérer les propos concernant les techniques viscérales. La plupart sont déjà dans le domaine de la kinésithérapie. Il souligne que des travaux expérimentaux ont déjà été effectués pour l’évaluation de celles-ci. Il serait, souhaitable que nos amis médecins ne les ignorent pas et, au contraire, en discutent dans l’intérêt des pratiques ».

La 2e Commission Nicolas

Chargée d’établir un consensus en vue de la préparation des décrets, elle s’est réunie plusieurs fois pendant l’année 2003/2004 et lors de sa séance du 30 septembre 2003, elle a élaborée une définition. Voici les extraits du compte-rendu concernant ce sujet :

« M. NICOLAS propose ensuite d’élaborer une définition qui fait la synthèse des définitions présentées par chaque organisation.
Après présentation par chacun des membres du groupe de travail de sa définition, plusieurs mots clefs sont retenus :
 Diagnostic / Identification
 Thérapeutique / Méthode manuelle
 Troubles de la mobilité
 Traitement
À partir de ces mots clefs, la définition est élaborée :

L’ostéopathie et la chiropraxie constituent un ensemble de pratiques manuelles ayant pour but d’identifier les dysfonctionnements de mobilité du corps humain et d’y remédier par des thérapeutiques appropriées.

La définition élaborée pendant la séance est provisoire. Elle doit permettre au groupe de continuer à travailler. Elle pourra être complétée à la fin des réunions du groupe de travail, lorsque la réflexion sur l’ostéopathie et la chiropraxie aura été approfondie.
Cette définition doit être commune aux deux professions, car deux définitions séparées ne seraient pas recevables par le Conseil d’État.
Elle doit être suffisamment claire sans apporter de précisions sur les actes.
Plusieurs membres du groupe demandent que soient mises en réserve les notions qui n’ont pu être intégrées dans cette définition :
1. Unité du corps humain,
2. Interdépendance de la structure et de la fonction,
3. Autorégulation du corps humain. »

Notons les deux éléments importants qui sont rattachés à cette définition :

1. l’assimilation de l’ostéopathie et de la chiropratique comme pratiques manuelles
2. le but commun qui ne s’adresse qu’aux dysfonctionnements de mobilité du corps.

L’ensemble de ces éléments vont amener les différentes ASP à donner de l’Ostéopathie une définition différente de ce qu’elle était durant toute la période où l’Ostéopathie était considérée comme illégale.

 Les décrets de 2007

L’article 1er du décret 2007-435 du 25 mars 2007 ne donne aucune définition de l’ostéopathie mais définit l’ensemble des actes autorisés que les ostéopathes auront le droit de pratiquer ainsi que les moyens employés :

« Les praticiens justifiant d’un titre d’ostéopathe sont autorisés à pratiquer des manipulations ayant pour seul but de prévenir ou de remédier à des troubles fonctionnels du corps humain, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agents physiques. Ces manipulations sont musculo-squelettiques et myo-fasciales, exclusivement manuelles et externes. Ils ne peuvent agir lorsqu’il existe des symptômes justifiant des examens paracliniques.
Pour la prise en charge de ces troubles fonctionnels, l’ostéopathe effectue des actes de manipulations et mobilisations non instrumentales, directes et indirectes, non forcées, dans le respect des recommandations de bonnes pratiques établies par la Haute Autorité de santé ».

C’est cet ensemble-là, comprenant actes autorisés et moyens employés qui va progressivement devenir la définition que les ASP proposeront sur leurs différents sites, à l’exception du ROF et de la Chambre qui restent dans une logique plus traditionnelle, si l’on peut employer ici ce mot.

 Les ASP représentatives

1. La Chambre Nationale des Ostéopathes http://chambre-osteo.com

La Chambre Nationale des Ostéopathes (CNOSTEO) [9] donne sur son site les « principes » de l’Ostéopathie basés sur son originalité et sur ses lois fondamentales :

« L’originalité de l’ostéopathie repose en particulier sur trois points :
 La main, outil d’analyse et de soin,
 La prise en compte de l’individu dans sa globalité,
 Le principe de l’autorégulation (Homéostasie) c’est à dire la capacité propre à l’organisme de se régénérer.
L’ostéopathie s’appuie sur trois lois fondamentales de la nature humaine :
 Équilibre : pour fonctionner, le corps est en perpétuelle recherche d’équilibre ; loi d’homéostasie générale.
 Économie : loi d’économie d’énergie.
 Non Douleur : première phase de la compensation.
Tout à la fois art, science et technique, l’ostéopathie s’appuie sur un concept philosophique associé à une éducation palpatoire de ceux qui perçoivent tensions et déséquilibres grâce à l’intelligence d’un toucher spécifique : la main analyse et soigne ».

Dans cette page, la Chambre offre l’avantage de parler de l’originalité de l’ostéopathie qui est véritablement le travail de la main en tant qu’outil d’analyse et de traitement de la totalité de l’individu dans ses composantes corporelle, émotionnelle et spirituelle, cette main, une fois éduquée, est la véritable spécificité de l’ostéopathie que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.

2. Le SFDO

Syndicat Français Des Ostéopathes https://www.osteopathe-syndicat.fr/

Le SFDO donne une explication de ce qu’est l’ostéopathie et des gestes ostéopathiques appropriés :

« Qu’est-ce que l’ostéopathie ?
L’ostéopathie est définie par le Référentiel Métier Ostéopathe® : « L’ostéopathie consiste, dans une compréhension globale du patient, à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain susceptibles d’en altérer l’état de santé ».
L’ostéopathie connaît une démarche dite « systémique », elle prend en compte les interdépendances des différents éléments et systèmes constitutifs du corps humain (anatomiques, physiologiques), mais aussi des facteurs environnementaux.
Gestes ostéopathiques appropriées…
Il existe une grande diversité de techniques manuelles toujours adaptées et non traumatisantes. Les mains, expression et prolongement des connaissances médicales de l’ostéopathe, rétablissent un équilibre corporel par des gestes appropriés. Cette restauration de la mobilité stimule vos mécanismes d’autorégulation afin de vous permettre de retrouver votre équilibre, de favoriser son pouvoir d’auto guérison et de retrouver sa santé ».

Depuis la rédaction de cet article, des modifications ont été apportées à cette définition du SFDO. Sur son site (consulté le 24 février 2019) nous trouvons cette définition :

« Médecine manuelle, l’ostéopathie vise à comprendre les causes des symptômes du patient à partir d’une analyse des différents systèmes du corps humain dans leur ensemble. Il s’agit d’une approche dite « systémique » qui permet d’agir sur les troubles fonctionnels et sur les symptômes. »

Et à la suite, se trouvent des informations et liens concernant les définitions de l’OMS, de l’OIA (Osteopathic International Alliance), selon la norme européenne. Pour consulter cette page : https://www.osteopathe-syndicat.fr/osteopathie-definition.

3. Osteopathes de France https://osteofrance.com/

L’Ostéopathes de France (ex Union Fédérale des Ostéopathes de France) propose cette définition de l’Ostéopathie :

« L’ostéopathie est une méthode de soins qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain ».

Et l’article ajoute les trois concepts originaux qui sont « la main, outil d’analyse et de soin, la prise en compte de la globalité de l’individu et le principe d’équilibre tissulaire ». L’ostéopathie est également « fondée sur la capacité du corps à s’autoéquilibrer et sur une connaissance approfondie de l’anatomie ».

UFOF, Définition de l’ostéopathie : Une thérapie originale et naturelle, www.osteofrance.com/osteopathie (consulté le 4 juin 2013, vérifié le 24 février 2019).

4. L’Association Française d’Ostéopathie. (AFO),

https://www.afosteo.org//osteopathie.html (consulté le 4 juin 2013)

Sur le site de l’AFO (en 2013), nous trouvons en premier une définition du métier d’ostéopathe, qui « met en place un traitement approprié à l’aide de techniques manuelles ». L’ostéopathe ne soigne que les troubles fonctionnels, en recherchant l’étiologie de ces derniers et en soignant la lésion tissulaire appelée « lésion ostéopathique ».
Vient ensuite la définition de l’ostéopathie qui « englobe toutes les techniques de diagnostic et de thérapeutique visant à la découverte, à la correction et à la prévention des lésions ostéopathiques » pour se terminer par la définition de l’ostéopathe « ingénieur du corps humain ».
Cette page se termine par l’article 1er du décret n° 2007-435 du 27 mars 2007 définissant les actes autorisés ainsi que l’extrait de l’article 62, chapitre XI Ostéopathes de la réglementation suisse. Notons que la définition de l’ostéopathie proposée par l’AFO est celle donnée par la Commission Intercantonale pour la Reconnaissance de l’Exercice de l’Ostéopathie (2001/CIREO-Suisse) [10].

Définition de l’ostéopathie sur le site de l’AFO

« L’ostéopathie englobe toutes les techniques de diagnostic et de thérapeutique visant à la découverte, à la correction et à la prévention des lésions ostéopathiques.
La lésion ostéopathique est une modification de structure qui assure sa propre continuité dans le temps et qui est réversible en cas de traitement approprié.
Commission Intercantonale pour la Reconnaissance de l’Exercice de l’Ostéopathie (2001/CIREO-Suisse) ».

Cette définition qui envisage l’ostéopathie comme un « ensemble de techniques de diagnostic et de thérapeutique » ne peut être considérée comme explication de ce qu’est l’Ostéopathie car elle n’aborde ni sa philosophie, ni ses concepts, ni sa science, ni son art, et la réduit à une simple méthode technique.

Depuis la rédaction de cet article, l’AFO a modifié ces éléments et nous trouvons sur le site de l’AFO (consulté le 24/02/2019) :

Définition de l’ostéopathie
L’ostéopathie est une médecine de première intention. Son champ de compétence défini par décret se limite aux troubles fonctionnels, notamment musculo-squelettiques.
L’ostéopathie englobe tous les moyens diagnostiques et utilise des moyens thérapeutiques exclusivement manuels.
Elle s’appuie sur des recommandations scientifiques et professionnelles pour assurer le respect des droits et de la sécurité des personnes.
Définition de l’ostéopathe
L’ostéopathe est un professionnel de la santé titulaire du titre d’ostéopathe obtenu après 5 années d’études dans un organisme de formation agréé par le ministère de la santé et celui de l’enseignement supérieur et de la recherche.
L’ostéopathe est un expert des troubles fonctionnels qui en propose une approche diagnostique, thérapeutique manuelle et préventive basée sur une rationalité scientifique.

Notons que l’AFO soutient que l’ostéopathe est un professionnel de santé. Or, à cette date (24 février 2019) les ostéopathes ne sont pas reconnus comme des professionnels de santé inscrits à ce titre au livre 4 du code de la santé, mais des professionnels DE LA santé !

 Autres ASP

1. Unité Pour l’Ostéopathie

Dans le Référentiel Métier Ostéopathe® nous trouvons une « adaptation pédagogique » des principes de l’Ostéopathie qui sont :

« Quatre principes peuvent être énoncés afin de faciliter l’apprentissage des techniques manuelles et leur application en pratique clinique :
 Le corps est une unité physiologique ;
 Le corps possède des mécanismes d’autorégulation ;
 Structure et fonction sont en relation réciproque ;
 Un traitement rationnel repose sur les principes précédents. »

Note - UPO, Unité Pour l’Ostéopathie, est constituée de syndicats et associations socioprofessionnelles représentant des organisations socio-professionnelles - Chambre Nationale des Ostéopathes (CNO), Registre des Ostéopathes de France (ROF), Syndicat Français des Ostéopathes (SFDO), Syndicat National des Ostéopathes du Sport (SNOS) -, des syndicats d’établissements d’enseignement supérieur en ostéopathie - Institut National de Formation en Ostéopathie (INFO), Syndicat National d’Enseignement Supérieur en Ostéopathie (SNESO) représentant 14 centres de formation -, une association d’étudiants en ostéopathie - Union Nationale des Etudiants en Ostéopathie (UNEO) - et une fédération d’étudiants, de professionnels et de patients : Fédération Française de l’Ostéopathie (FFO). Une approche participative a été entreprise au sein de l’UPO. Le Référentiel est accessible en téléchargement (format pdf) sur la page www.osteopathe-syndicat.fr/presse-et-osteopathie/doc_download/339-referentiel-upo.html (consulté le 4 juin 2013 - cette page n’existe plus. Consulter la page Facebook de l’UPO : https://www.facebook.com/unitepourlosteopathie/ - vérifier le 24/02/2019).

2. Registre des Ostéopathes de France https://www.osteopathie.org/

Le ROF définit l’ostéopathie comme suit :

« L’ostéopathie consiste, dans une compréhension globale du patient, à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain susceptibles d’en altérer l’état de santé ».

L’article se poursuit par une explication sur le « concept ostéopathique » dont voici les grands titres : unité du corps, la structure gouverne la fonction, le corps possède ses propres mécanismes de régulation, la dysfonction ostéopathique, le phénomène d’adaptation/compensation et le trouble fonctionnel.
Sont abordés à la suite, le diagnostic ostéopathique, le traitement ostéopathique ou ajustement spécifique (structurel, nutritif et environnemental), le vitalisme et la vitalité qui, selon le ROF, « sous-tend l’évolution du concept ostéopathique ».

Note - Registre des Ostéopathes de France, Définition et concept, www.osteopathie.org/58-grand-public.html (consulté le 4 juin 2013, vérifié le 24/12/2019).

3. Médecine Ostéopathique http://profession-osteopathe.com

M.O. Syndicat des Ostéopathes exclusifs (ex Syndicat National des Ostéopathes de France, SNOF) explique que « l’ostéopathie est une méthode de soins exclusivement manuels dont le but est de redonner la mobilité aux différentes structures composant un organisme vivant, pour lui permettre de rétablir l’équilibre de ses fonctions ».
Rappelant la définition qu’en donne A. T. Still « C’est la loi de l’Esprit, de la Matière et du Mouvement », l’article cite les définitions de Littlejohn (définition mécaniste), de G. Dummer qui fait référence à l’interdépendance du couple structure/fonction comme à la capacité du corps à s’autoréguler et à s’autodéfendre.
Vient ensuite la « règle de l’artère » dont Still aurait affirmé que « l’artère est primordiale », la globalité du traitement ostéopathique et dont le « but ultime de l’ostéopathie est donc de permettre au consultant de se trouver libre sur ses appuis, quels qu’ils soient, et de commencer non plus à exister, mais à être ». Suit la définition que propose l’article :

Définition
« L’ostéopathie est une méthode de soins qui, par des actions manuelles douces sur le tissu ligamentaire, musculaire et nerveux ainsi que sur les structures osseuses et viscérales, a pour but de susciter, équilibrer ou faciliter une réaction naturelle susceptible de faire cesser les troubles ostéo-articulaires, organiques ou fonctionnels constatés ».

Malgré les diverses explications données, la définition que donne le SNOF est de considérer l’ostéopathie comme une simple méthode de soins.

Note - Médecine Ostéopathie (MO, ex Syndicat National des Ostéopathes de France), C’est quoi l’ostéopathie ? (article non signé) www.profession-osteopathe.com/snof/CEST_QUOI_LOSTEOPATHIE.html (consulté le 4 juin 2013 - cette page n’existe plus mais erlle se retrouve à : http://profession-osteopathe.com/cest-quoi-losteopathie/ consulté le 24/12/2019).

4. Académie d’Ostéopathie de France https://www.academie-osteopathie.fr

Sur le site de l’AO, une première définition de l’Ostéopathie a été publiée en 2003 :

« Définition de l’Ostéopathie
L’ostéopathie est une approche diagnostique et thérapeutique manuelle des dysfonctions de mobilité articulaire et tissulaire en général, dans le cadre de leur participation aux altérations de l’état de santé.
Cette définition de l’ostéopathie a été élaborée en 2003 par les Directeurs de Département de l’Académie d’Ostéopathie de France. Elle modifie une définition précédente revendiquée conjointement par l’Académie Belge d’Ostéopathie et le CEESO ».

Dans un communiqué publié le 3 février 2006, l’AO propose d’élaborer une réflexion commune sur ce qu’est l’ostéopathie :

« Définir l’ostéopathie, son concept et son champ d’application, déterminer des règles de bonne pratique des professionnels nécessitent une réflexion approfondie. Celle-ci requiert des compétences, non seulement en ostéopathie, mais également en histoire, en philosophie, en épistémologie, en sémantique, en sciences et en médecine.
« Ces définitions doivent découler d’une réflexion consensuelle entre les différentes instances du monde ostéopathique, médical et scientifique et ne doivent pas être le résultat d’une réflexion isolée.
« L’Académie d’Ostéopathie de France propose d’élaborer une réflexion commune sur les différents points évoqués ci-dessus.
« Ces travaux auront lieu au siège de l’Académie d’Ostéopathie de France, 174 rue du Temple 75003 Paris. Ils débuteront courant février 2006.

L’Académie, saisie lors de la session du 3 février 2006, a adopté le texte de ce communiqué (approuvé à l’unanimité).
Pour copie certifiée conforme, Le Président, Laurent Stubbe ».

Note - Voir la définition de l’Ostéopathie de 2003 :

(format pdf).

 Définition de l’AOA

Définition officielle de la médecine ostéopathique selon l’Association Ostéopathique Américaine (AOA). http://www.osteopathic.org/

Un système de soins médical avec une philosophie qui combine les besoins du patient avec la science médicale courante, une mise en valeur de l’interrelation entre la structure et la fonction et une reconnaissance de la capacité du corps à s’autoguérir.

L’Ostéopathie ou Médecine ostéopathique est une philosophie, une science et un art.

Sa philosophie comprend le concept de l’unité de la structure et de la fonction du corps tant dans la santé que dans la maladie.

Sa science inclue l’ensemble des connaissances physiques, chimiques, biologiques, embryologiques, anatomiques, physiologiques, etc. en rapport avec le maintien de la santé, la prévention, le soulagement de la maladie et l’approche thérapeutique manuelle.

Son art est l’application de la philosophie et de la science dans la pratique de la Médecine ostéopathique selon ses différentes méthodologies diagnostiques et thérapeutiques.

La Médecine ostéopathique reconnaît que de nombreux facteurs compromettent la capacité naturelle de l’organisme humain à résister et à combattre les influences nocives de l’environnement et à compenser leurs effets, affectant ainsi sa tendance naturelle vers le rétablissement de la santé. Parmi ces facteurs de risques, les plus importants, nous pouvons citer les perturbations locales fonctionnelles ou dysfonctions affectant les systèmes myo-fascio-squelettique organo-viscéral et crânio-sacré.

La Médecine ostéopathique s’occupe donc de restaurer et de développer toutes les ressources qui constituent la capacité de résistance et de rétablissement ainsi que la reconnaissance de la validité de la très vieille observation que tout praticien traite non seulement une maladie, mais aussi un patient dans son entièreté.

La Médecine ostéopathique est un système médical complet de soin, basé sur une philosophie qui combine les besoins du patient avec une pratique manipulative manuelle de diagnostic et de traitement des perturbations fonctionnelles locales ou dysfonctions affectant les systèmes myo-fascio-squelettique organo-viscéral et crânio-sacré.

Elle met l’accent sur l’unité du corps et l’interrelation réciproque entre la structure et la fonction, tant dans la santé (1) que dans la maladie (2), conjointement à la tendance naturelle de l’organisme à maintenir et à retrouver la santé, à travers ses mécanismes intrinsèques d’autorégulation et d’autoguérison.

1. La santé est basée sur la capacité naturelle de l’organisme humain à résister et combattre les influences nocives de l’environnement et à compenser leurs effets afin de répondre de façon appropriée aux stress habituels de la vie quotidienne et aux stress occasionnels plus graves imposés par des conditions environnementales et des activités extrêmes.

2. La maladie commence lorsque cette capacité naturelle est diminuée, ou quand elle est dépassée ou terrassée par des influences nocives.

La Médecine ostéopathique est une méthode de médecine manuelle globale, indépendante et complète, fondée sur la corrélation effective de l’unité du couple structure-fonction dans la totalité de l’être vivant, et dans laquelle le comportement de ce couple est considéré comme le facteur primaire de l’état de santé et/ou de maladie.

Définition de la dysfonction somatique.

C’est une fonction perturbée ou altérée des composants anatomiques associés au système somatique (charpente corporelle) : structures squelettiques, arthrodiales et myo-fasciales ainsi que les éléments vasculaires, lymphatiques et nerveux qui s’y rapportent.

La dysfonction somatique se définit par l’acronyme START :


 S : Strain (contrainte, tension, subluxation).
 T : Tissue texture changes (changement de texture des tissus).
 A : Asymetry of positoin and motion (asymétrie de position et de mouvement).
 R : Restricted range of motion (restriction de l’amplitude du mouvement).
 T : Tenderness (sensibilité).

« La somme des dysfonctions somatiques ostéopathiques est toujours inférieure à la lésion ostéopathique elle-même. » (R. Briend D.O.)

La lésion ostéopathique est une adaptation du « tout » du patient (corps physique, corps hydro-fluidique et corps énergétique) à une contrainte donnée, à la différence de la dysfonction somatique ostéopathique qui est une adaptation locale à cette même contrainte.

Aussi, au-delà du traitement des différentes dysfonctions somatiques ostéopathiques présentes, la lésion ostéopathique peut continuer d’être pérenne dans l’organisme du patient. Il importe donc, non seulement de traiter les dysfonctions somatiques ostéopathiques locales, mais aussi d’intégrer leur traitement dans le « tout » du patient, considéré comme une unité fonctionnelle dynamique de corps, de mental et d’esprit.

Nous remercions René Briend, Ostéopathe, de nous avoir autorisé à publier cet article.

 Conclusion

« Si l’ostéopathie est la loi de l’esprit, du mouvement et de la matière et si le mouvement permet la vie, l’ostéopathie accompagne la vie, la perception de l’ostéopathe est une conception qui donne la vie en modelant l’anatomie et permettant la santé  ». Bruno Ducoux, « Éditorial », ApoStill, Journal de l’AO 1999, n°3, p.2-3.

Cette étude sur l’évolution des termes employés par les différentes associations socio-professionnelles ostéopathiques dans la définition de l’Ostéopathie montre une évolution profonde des éléments abordés et publiés par celles-ci.

Ainsi, pour des raisons de politique et de volonté de reconnaissance, certaines associations ont délibérément supprimé dans leur définition tout ce qui a trait à la philosophie et à la spiritualité - ce qui dans le contexte actuel leur semble gênant, la peur manifestée à une époque de confondre l’Ostéopathie à une secte est évidente - pour ne garder que ce qui finalement dérange le moins et est plus conforme à ce que montre et propose le décret de mars 2007, réduisant l’ostéopathie à une simple technique de manipulations dont le seul but est de « prévenir ou de remédier à des troubles fonctionnels du corps humain ».

Cette disparition dans la plupart des sites des ASP de ce qui fait le fondement même de l’Ostéopathie et son originalité - comme l’explique la Chambre sur son site - pour vouloir aborder l’Ostéopathie à travers l’Evidence Based Medicine (EBM) et la reconnaissance officielle lui a fait perdre un peu de son âme et de son essence.

La reconnaissance à tout prix a entraîné - du moins à nos yeux et nous ne sommes sûrement pas le seul à le penser - une perte des valeurs, réduisant l’ostéopathie à une technique - même pas à un savoir-faire qui nécessite un savoir-être - de soins et de bien être - le comble !

Jean-Louis Boutin,
Ostéopathe

PS : Nous avons volontairement écrit - hors des citations où nous avons respecté le style de l’auteur - « Ostéopathie » avec un « O » majuscule chaque fois qu’il s’agissait de parler de sa philosophie, de sa science et de son art - un tout indissociable - et écrit « ostéopathie » avec un « o » minuscule quand il s’agissait d’édulcorer et de réduire l’ostéopathie à une simple technique de manipulation.

Cet article a été publié pour le première fois sur le "Site de l’Ostéopathie" le 30 juin 2013. Les différents liens ont été vérifiés et si nécessaire mis à jour au 24 février 2019.

[1Marie Eckert, Le concept de globalité en ostéopathie. Bruxelles, De Boeck, 2013, p.XI.

[2Jane Eliza Stark - Perspective historique sur les principes de l’ostéopathie

[3Voir : Jean-Louis Boutin, Une nouvelle discipline : l’Ostéopathie ? Construire une identité ostéopathique professionnelle

[4Andrew Taylor Still, Autobiographie, Vannes, Sully, 1998, p.208.

[5Marie Eckert, op.cit., p.16

[6J. M. Littlejohn, Notes sur les principes de l’ostéopathie,
introduction de John Wernham, Clinique ostéopathique de Maidstone, édition du centenaire, p.2. - Cité par Marie Eckart, Le concept de globalité en ostéopathie, Bruxelles, De Boeck, 2013, p.48.

[7Ce Livre blanc intitulé Profession Ostéopathe DO. Notons dans ce consensus de l’ensemble des ASP de l’époque, l’absence de l’AFO, qui n’était alors que l’AFE (association française des étiopathes) comme du SNKO (syndicat national des kinésithérapeute-ostéopathes) qui deviendra le SNOF.

[8Les États généraux de l’Ostéopathie se sont tenus à Paris le 19 septembre 2002 et ont réuni l’ensemble des acteurs concernés, médecins, kinésithérapeutes et ostéopathes exclusifs et leurs diverses associations. Une deuxième réunion a eu lieu à Paris le 6 novembre 2002 avec les mêmes acteurs. Il a été décidé ce jour-là de transformer les états généraux en une Coordination nationale des ostéopathes (CNO) à laquelle ni les médecins (Ostéo de France) ni le ROF ne participeront, le ROF assistant aux réunions de la CNO en tant qu’observateur.

[9Principes de l’ostéopathie par Pierre Girard, consulté le 4 juin 2013, http://chambre-osteo.com/CNO/PAGE_Accueil/2A8AAHY0_whlV0d0WVF1TU9uAQA.

[10Voici la définition de la Fédération Suisse des Ostéopathes (FSO-SVO) : « L’ostéopathie est une médecine, à la fois préventive et curative, basée sur des techniques manuelles. Elle s’appuie sur le concept que l’organisme est un tout et que la santé passe par l’équilibre fonctionnel de l’ensemble des structures qui composent le corps humain. Médecine complémentaire, elle s’intéresse non seulement aux symptômes physiques, mais aussi aux habitudes de vie et à l’état global du patient ». http://osteopathes-suisses.ch.



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