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SDO 6 - Plaintes concernant les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes

Anna T. Ryan, Lay San Too and Marie M. Bismark
 
Créé le : lundi 4 février 2019 par Jean Louis Boutin

Dernière modificaton le : lundi 4 février 2019

Présentation

Titre Plaintes concernant les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes : une étude de cohorte rétrospective portant sur les problèmes de santé, de rendement et de conduite

Titre original : Complaints about chiropractors, osteopaths, and physiotherapists : a retrospective cohort study of health, performance, and conduct concerns.
Correspondance : Anna T. Ryan : annatr chez unimelb.edu.au - Ryan & al.Chiropractic & Manual Therapies 2018, 26:12 - https://chiromt.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12998-018-0180-4 - DOI : https://doi.org/10.1186/s12998-018-0180-4 - Department of Medical Education, Melbourne Medical School, The University of Melbourne, Parkville, VIC, Australia - La liste complète des auteurs est disponible à la fin de l’article.

Résumé

Contexte
De récents reportages médiatiques ont mis en lumière les risques pour les patients qui peuvent survenir lorsque des praticiens des professions de chiropratique, d’ostéopathie et de physiothérapie fournissent des prestations d’une manière contraire à l’éthique ou dangereuse. Pourtant, les recherches sur les plaintes concernant les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes sont limitées. Notre objectif était de comprendre les différences dans la fréquence et la nature des plaintes officielles concernant les praticiens de ces professions afin d’améliorer la réglementation et la formation professionnelles.

Méthodes
Cette étude de cohorte rétrospective a analysé toutes les plaintes officielles concernant tous les chiropraticiens, ostéopathes et physiothérapeutes enregistrés en Australie auprès des organismes de réglementation de la santé entre 2011 et 2016. D’après les évaluations initiales des organismes réglementaires, les plaintes ont été classées en 11 questions relatives aux plaintes dans trois domaines : le rendement (performance), la conduite professionnelle et la santé. Les différences dans le taux de plaintes ont été évaluées à l’aide de ratios de taux d’incidence. Un modèle de régression binomiale négative multivariée a été utilisé pour identifier les prédicteurs de plaintes parmi les praticiens de ces professions.

Résultats
Les patients et leurs proches étaient la source la plus fréquente de plaintes concernant les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes. Les préoccupations relatives à la conduite professionnelle représentaient plus de la moitié des plaintes concernant les praticiens de ces trois professions. Le résultat réglementaire des plaintes diffère selon la profession. Les praticiens masculins, ceux qui étaient âgés de plus de 65 ans et ceux qui pratiquaient dans les zones urbaines (métropolitaines) étaient plus à risque de se plaindre. Le taux global de plaintes était plus élevé chez les chiropraticiens que chez les ostéopathes et les physiothérapeutes (29 vs 10 vs 5 plaintes pour 1000 années de pratique respectivement, p <0,001). Parmi les chiropraticiens, 1% des praticiens ont reçu plus d’une plainte - ils représentaient 36% des plaintes au sein de leur profession.

Conclusions
Notre étude démontre des différences dans la fréquence des plaintes selon la source, la question et le résultat dans les professions de chiropraticien, d’ostéopathe et de physiothérapeute. Indépendamment de la profession, le sexe masculin et l’âge avancé constituaient des facteurs de risque significatifs de plaintes dans ces professions. Les chiropraticiens étaient plus susceptibles de faire l’objet d’une plainte auprès de leurs instances professionnelles que les ostéopathes et les physiothérapeutes. Ces constatations peuvent aider les organismes de réglementation, les associations professionnelles et les universités à élaborer des programmes qui permettent d’éviter l’insatisfaction des patients et les préjudices et de réduire le fardeau des plaintes sur les praticiens.

Mots clés
Plaintes, mesure disciplinaire, Chiropracteurs, Ostéopathes, Physiothérapeutes, Praticiens, Réglementation, Règlement sur les risques.

Contexte

Parmi les 15 professions de la santé réglementées en Australie, trois d’entre elles traitent les troubles musculosquelettiques comme une composante majeure de leur travail. De récents reportages médiatiques ont mis en lumière les risques pour les patients qui peuvent survenir lorsque les praticiens des professions de chiropratique, d’ostéopathie et de physiothérapie fournissent des services d’une manière non éthique ou dangereuse (non sécurisante) [1, 2, 3]. Les plaintes adressées aux organismes de réglementation professionnelle offrent une fenêtre importante sur les sources de préjudice et d’insatisfaction des patients et peuvent servir de guide pour les interventions réglementaires et éducatives.

Des études antérieures ont identifié des différences dans le taux de plaintes des patients entre les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes [4] et entre ces professions et les médecins généralistes [5, 6]. Cependant, une grande partie de cette recherche a été entravée par l’absence de processus de plaintes normalisés entre les organismes de réglementation des différentes professions. En Australie, les trois professions sont enregistrées sous l’égide d’un système national, ce qui permet de comprendre la source, la nature et les résultats des plaintes concernant les praticiens de ces professions, et d’identifier les différences de risque de plaintes entre les professions.

Dans la présente étude, nous avons utilisé des données nationales complètes sur tous les chiropraticiens, ostéopathes et physiothérapeutes enregistrés en Australie, et des notifications officielles (« plaintes ») organismes de réglementation au sujet de ces praticiens afin de mieux comprendre le risque de plaintes dans ces trois professions. Nous avons cherché à comparer le risque de plainte parmi les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes et à repérer tout risque accru dans des aspects spécifiques de la pratique clinique.

Méthodes

Contexte
En Australie, les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes sont enregistrés par trois organismes de réglementation - le Chiropractic Board, l’Osteopathy Board et le Physiotherapy Board - sous l’égide d’un régime national de réglementation des professionnels de la santé. Ensemble, ces professions représentent environ 6% du personnel de santé enregistré en Australie. Ils sont les seuls praticiens (autres que les médecins) autorisés à effectuer des manipulations du rachis cervical en vertu de la loi nationale [7]. Ils sont également tous reconnus par les régimes gouvernementaux (avec des remboursements par l’intermédiaire du programme Medicare Enhanced Primary Care, des Anciens Combattants, de la Commission des accidents de la route et WorkCover) et par des assureurs privés.

Il existe des différences contextuelles importantes entre les professions. La physiothérapie est la plus grande et la plus ancienne des trois professions en Australie [8]. L’enseignement de physiothérapie a débuté en Australie en 1907 et était initialement affilié aux écoles universitaires de médecine et aux hôpitaux universitaires [9]. Alors que dans certains États, les physiothérapeutes étaient inscrits au conseil d’enregistrement des masseurs, un office d’enregistrement distinct a été créé en Australie Occidentale dans les années 1950 [9], puis par d’autres États. L’exigence d’une prescription médicale pour un traitement de physiothérapie a été supprimée en 1976 [9]. La formation en physiothérapie en Australie couvre un vaste champ de pratique, y compris les soins aux personnes âgées, les troubles musculosquelettiques, neurologiques, postopératoires et les populations liées au sport [8, 10]. Une proportion importante de physiothérapeutes travaillent dans le domaine public - environ 45% selon une enquête auprès des diplômés [8].

En revanche, la chiropratique et l’ostéopathie sont des professions plus petites en Australie et leur assimilation dans les cadres réglementaires et universitaires s’est produite plus tard [11, 12]. La réglementation statutaire des chiropraticiens et des ostéopathes a été établie dans tous les États au milieu des années 1980 [13], et l’assimilation à l’enseignement universitaire a eu lieu à la fin des années 1980 et 1990 [13, 14]. Les patients n’ont jamais eu besoin de prescription médicale pour avoir accès à un traitement chiropratique ou ostéopathique dans ce pays. Les syndromes de douleur rachidienne sont la raison la plus fréquente pour consulter les ostéopathes [14]. Le traitement chiropratique est le plus souvent utilisé pour traiter les affections musculosquelettiques [15], mais il existe un large éventail de pratiques chiropratiques allant d’approches plus idéologiques axées sur la manipulation de la colonne vertébrale pour la santé générale à un traitement des troubles musculosquelettiques fondé sur des données probantes [16].

Données

Nous avons obtenu et couplé deux ensembles de données : 1) un ensemble de données du registre couvrant tous les chiropraticiens, ostéopathes et physiothérapeutes autorisés à exercer en Australie entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2016 ; et 2) un ensemble de données sur les plaintes couvrant toutes les préoccupations en matière de santé, de rendement et de conduite de ce groupe de praticiens inscrits auprès des organismes de réglementation de la santé au cours de la même période.

L’ensemble de données du registre a été fourni par l’Australian Health Practitioner Regulation Agency (AHPRA), une agence nationale travaillant en partenariat avec les conseils nationaux de praticiens de santé qui ont la responsabilité de superviser les praticiens dans 15 professions de la santé. L’APHRA tient un registre des praticiens. Nous avons obtenu un extrait dépersonnalisé contenant des informations sur tous les chiropraticiens, ostéopathes et physiothérapeutes enregistrés pour n’importe quelle période de temps au cours de la période d’étude dans tous les états et territoires de l’Australie. L’extrait comprenait des informations sur l’âge du praticien (fournies par tranches de cinq ans, par exemple de 1970 à 1974), le sexe, la spécialité et l’état ou le territoire de pratique ; l’éloignement géographique de leur lieu de pratique (« lieu de pratique ») ; et les dates pendant lesquelles ils ont été enregistrés. Les praticiens qui étaient inscrits dans plus d’une profession (163 pratiquants) ont été répartis aléatoirement dans l’une de ces professions. Nous avons exclu les praticiens inscrits à des adresses à l’extérieur de l’Australie et ceux qui détenaient une inscription sans exercice de la profession. En Australie, les praticiens sont considérés comme des praticiens lorsqu’ils utilisent les connaissances et les compétences dans le cadre de leur emploi, de sorte que la pratique comprend l’enseignement et les rôles universitaires.

Bien que les praticiens des trois professions soient enregistrés auprès du conseil national compétent, les plaintes concernant les praticiens de Nouvelle-Galles du Sud sont gérées par la Health Professionals Council Authority (HPCA), en collaboration avec la Health Care Complaints Commission, et depuis juillet 2014, les plaintes concernant les praticiens dans le Queensland sont faites par l’intermédiaire du Bureau du médiateur de la Santé (OHO) [17]. L’ensemble de données sur les plaintes comprenait des renseignements sur les plaintes déposées auprès de l’AHPRA, du HPCA dans la Nouvelle-Galles du Sud et de l’OHO dans le Queensland au cours de la période d’étude. Cet ensemble de données comprenait des renseignements recueillies au moment où la plainte était déposée (p. ex. date de dépôt, source de la plainte, question principale soulevée), ainsi que des informations sur l’arbitrage qui a suivi par le conseil national concerné (p. ex. date de clôture, issue du dossier). Nous avons relié les données du registre aux données relatives aux plaintes à l’aide de variables d’identification anonymes et uniques fournies par l’AHPRA et l’HPCA.

Mesures

Le principal sujet de préoccupation soulevé dans chaque plainte a été codé en 11 points et trois domaines (santé, rendement et conduite). Les plaintes fondées sur le rendement ont trait aux connaissances, aux compétences, au jugement ou aux soins qui sont d’un niveau inférieur à ce que l’on peut raisonnablement s’attendre. Les plaintes fondées sur la conduite ont trait à une conduite contraire à l’éthique ou illégale. Les plaintes en matière de santé ont trait à des troubles physiques ou mentaux qui peuvent nuire à la capacité d’un praticien à pratiquer en toute sécurité. Le codage des questions relatives aux plaintes était fondé sur les évaluations initiales par le personnel de l’AHPRA et de la HPCA de la principale question soulevée par la plainte : deux chercheurs indépendants ont regroupé 149 codes utilisés par ces organismes dans les 11 questions relatives aux plaintes les plus couramment soulevées par rapport à ces trois professions. Toute divergence a été résolue par consensus. Ces codes s’excluaient mutuellement, chaque plainte n’étant affectée qu’à une seule question et à un seul domaine (voir le tableau 3). Les catégories « Autres performances » et « Autres comportements » comprenaient des problèmes relativement peu fréquents dans les trois professions, tels que le contrôle les infections ou l’utilisation de médicaments.

Temps d’exposition

Les chiropraticiens, les physiothérapeutes et les ostéopathes sont « exposés » à des risques de plainte principalement lorsqu’ils sont engagés dans la pratique clinique. Si le temps de pratique clinique diffère considérablement d’un praticien à l’autre dans différents groupes d’âge ou professions, cela peut confondre toute mesure du ratio des taux. Pour tenir compte de ce facteur de confusion potentiel, nous avons créé une mesure du temps d’exposition et l’avons ajustée en conséquence dans les analyses. C’est ce que nous appelons les années de pratique.

Plus précisément, la mesure du temps d’exposition a été estimée au niveau du praticien et était une fonction multiplicative de deux variables : (1) la durée de la période d’étude pendant laquelle chaque praticien a été enregistré (en fractions d’années) ; et (2) le nombre moyen d’heures cliniques travaillées par semaine (en fraction de 40 h, y compris les valeurs >1). La durée d’enregistrement de chaque praticien a été calculée directement à partir des données du registre de l’AHPRA. Notre estimation du nombre d’heures cliniques par semaine est fondée sur les données de l’Enquête sur les effectifs de la santé de 2015 [18], en utilisant le nombre moyen d’heures travaillées par les praticiens de la même profession, du même sexe et du même âge (annexe).

Analyses de données

Nous avons utilisé des chiffres et des pourcentages pour décrire les caractéristiques des praticiens et les plaintes à leur sujet, stratifiées par profession (chiropraticien, ostéopathe et physiothérapeute). Nous avons également utilisé des chiffres et des pourcentages pour décrire la source, la question de la plainte et l’issue des plaintes. La différence globale significative entre les professions pour chaque caractéristique a été analysée à l’aide du test du χ2 (khi carré).

Comme le nombre absolu de plaintes concernant les ostéopathes était faible, il n’a pas été possible de mener une solide comparaison entre les professionnels en ce qui concerne les plaintes concernant les ostéopathes. Nous avons donc effectué des analyses comparant le taux d’incidence des plaintes concernant les chiropraticiens et les physiothérapeutes dans chacun des trois domaines (santé, rendement, comportement) et 11 plaintes (p. ex. traitement, communication, procédures). Nous avons utilisé les taux d’incidence (TRI) pour indiquer le rapport entre le taux de plaintes chez les chiropraticiens et le taux de plaintes chez les physiothérapeutes, après ajustement pour les années de pratique.

Enfin, nous avons effectué une analyse de régression binomiale multivariée négative pour évaluer les associations entre la profession, l’âge, le sexe, le lieu de pratique et le risque de plainte dans les trois professions. Les organismes de régulation de notre étude recueillent régulièrement ces variables et ils a déjà été démontré (dans le cadre de recherche sur les médecins) qu’elles sont associés au risque de plainte [19, 20]. Cette analyse a également été ajustée en fonction des années de pratique et de l’État ou territoire du lieu de pratique. Toutes les analyses ont été effectuées à l’aide de Stata / SE 14.2. Le sous-comité d’éthique humaine de l’Université de Melbourne a approuvé le projet (Approval Ethics ID : 1543670.2).

Bien que les plaintes en matière de publicité soient principalement traitées comme une infraction légale en vertu de la loi nationale gérée par l’AHPRA, certaines d’entre elles sont renvoyées aux conseils d’administration pour être traitées comme des problèmes de comportement (de conduite) [21]. Compte tenu de la récente publicité sur l’augmentation des plaintes contre les chiropraticiens [22], nous avons effectué une analyse de sensibilité dans laquelle nous avons répété notre analyse (tableaux 1, 2, 3, 4 et 5) en excluant les plaintes contre la publicité. Comme il n’y avait pas de différences majeures dans nos résultats, nous avons retenu les analyses originales.

Résultats

Caractéristiques des thérapeutes manuels et leurs plaintes

Au cours de la période d’étude, il y avait 5450 chiropraticiens, 2241 ostéopathes et 31534 physiothérapeutes inscrits en Australie (tableau 1 ). Les praticiens de ces trois professions différaient selon l’âge, le sexe et le lieu de pratique (p <0,001). Les chiropraticiens étaient plus susceptibles d’être âgés de plus de 36 ans (chiropraticiens : 59,6%, ostéopathes : 48,5% et physiothérapeutes : 47,2%), les hommes (chiropraticiens : 61,6%, ostéopathes : 45,1% et physiothérapeutes : 31,8%) et de pratiquer dans des régions non urbaines (chiropraticiens : 24,0%, ostéopathes : 19,5% et physiothérapeutes 18,5%).

Dans les trois professions, plus de 90% des praticiens n’ont fait l’objet d’aucune plainte auprès des organismes de réglementation au cours de la période étudiée (92,3% des chiropraticiens, 97,1% des ostéopathes et 98,5% des physiothérapeutes n’ont fait l’objet d’aucune plainte auprès des organismes de réglementation). Un total de 1139 plaintes concernant les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes a été déposé pendant la période d’étude.

En tant que groupe, les chiropraticiens ont eu un taux global de plaintes plus élevé (29 plaintes pour 1000 années de pratique) que les ostéopathes et les physiothérapeutes (10 et 5 plaintes pour 1000 années de pratique respectivement, p <0,001). Dans l’ensemble, près de la moitié des plaintes (47,7%) concernaient des chiropraticiens, même si les chiropraticiens représentaient moins d’un sixième (13,9%) de l’effectif dans ces trois professions.

Un petit groupe de praticiens a fait l’objet de plaintes multiples. Un peu plus de 1% des chiropraticiens (1,3%, n = 70) ont fait l’objet de plus d’une plainte : ces praticiens étaient responsables de plus d’un tiers (35,5%) des plaintes concernant les chiropraticiens. Parmi les ostéopathes, 0,4% ( n = 9) représentaient 26,3% des plaintes, et parmi les physiothérapeutes, 0,1% ( n = 40) représentaient 18,7% des plaintes.

Caractéristiques des plaintes

La proportion de plaintes déposées par les patients ou leurs proches, leurs collègues praticiens et les employeurs différait selon les professions (tableau 2). Dans les trois professions, la source de plaintes la plus fréquente était les patients ou leurs proches (chiropraticiens : 47,5%, ostéopathes : 60,5% vs physiothérapeutes : 59,8%).

Cependant, une plus grande proportion de plaintes contre les chiropraticiens provinaient de confrères (chiropraticiens : 16,9% vs physiothérapeutes : 10,4%) alors qu’une plus faible proportion de plaintes de chiropraticiens était déposée par des employeurs (chiropraticiens : 2,0% vs physiothérapeutes : 7,9%).

Parmi les chiropraticiens et les ostéopathes, plus des deux tiers des plaintes (68,1% et 67,1%) soulevaient des préoccupations au sujet de la conduite professionnelle du praticien ; environ un tiers (29,1% et 32,9%) avait trait à des problèmes de performance (rendement) ; et peu (2,8% parmi les chiropraticiens et aucun chez les ostéopathes) ont soulevé des préoccupations au sujet d’une possible atteinte à la santé (tableau 3). En revanche, environ la moitié des plaintes concernant les physiothérapeutes (52,5%) a soulevé des préoccupations au sujet de la conduite professionnelle, tandis que l’autre moitié concernait le rendement (performance) (41,4%) et la santé (6,2%). Dans l’ensemble des trois professions, environ un cinquième des plaintes a soulevé des préoccupations au sujet du traitement offert (chiropraticiens : 19,9% vs ostéopathes : 19,7% vs physiothérapeutes : 21,7%).

Le résultat des plaintes varie selon la profession (tableau 4). Parmi les plaintes fermées, 13,5% des plaintes concernant les ostéopathes ont été renvoyées à un autre organisme, comme un commissaire aux plaintes en matière de santé, ce qui est plus élevé que pour les chiropraticiens (1,9%) et les physiothérapeutes (3,9%). Une proportion plus élevée de plaintes concernant des chiropraticiens et des ostéopathes a entraîné des conditions d’inscription, la suspension ou l’annulation (21,3 et 21,6% respectivement) comparativement aux physiothérapeutes (12,7%). Dans les trois professions, plus de la moitié des plaintes n’a donné lieu à d’autres mesures. Dans l’ensemble, les plaintes concernant les chiropraticiens ont été plus longues à régler que celles concernant les ostéopathes et les physiothérapeutes (chiropraticiens : médiane de 213 jours [intervalle interquartile, IQR = 84 - 422 jours] et ostéopathes : médiane de 123 jours [IQR = 67 - 410 jours] ; physiothérapeutes : médiane de 129 jours [IQR = 65 - 309 jours]).

Taux de plaintes et ratios de taux

Le taux global de plaintes des praticiens des professions de chiropratique, d’ostéopathie et de physiothérapie était de 8 plaintes par 1000 années de pratique. Le taux de plaintes pour les chiropraticiens était trois fois plus élevé que celui des ostéopathes et six fois plus élevé que celui des physiothérapeutes (29 contre 10 vs 5 plaintes pour 1000 années de pratique, p <0,001).

Ce taux accru de plaintes couvrait les trois domaines de pratique : comparativement aux physiothérapeutes, le taux d’incidence d’un chiropraticien faisant l’objet d’une plainte était quatre fois plus élevé pour des problèmes de rendement (IRR = 4,26, IC 95% = 3,45-5,26) plus élevé pour les problèmes de conduite professionnelle (IRR = 7,86, IC 95% = 6,70-9,23), et presque trois fois plus élevé pour les problèmes de santé (IRR = 2,72, IC 95% = 1,37-5,17) (Figure 1 ).

Parmi les 11 plaintes spécifiques, les chiropraticiens avaient un taux de plaintes plus élevé pour toutes les classifications, bien que les différences dans les taux de plaintes concernant l’évaluation/le diagnostic et la communication n’étaient pas statistiquement significatives.

Les quatre résultats de taux d’incidence les plus élevés pour les chiropraticiens, par rapport aux physiothérapeutes, étaient la publicité / titres (IRR = 16,38, IC 95% = 9,25-30,38), les limites sexuelles (IRR = 7,92, IC 95% = 5,2-12,16), les frais / honnêteté (IRR = 7,82, IC à 95% = 5,18-11,89) et comportement interpersonnel (IRR = 6,57, IC à 95% = 4,32 à 10,04). En raison du faible nombre absolu de plaintes pour les ostéopathes, nous n’avons pas effectué de comparaison similaire pour les ostéopathes.

Prédicteurs de plaintes concernant les chiropraticiens, les ostéopathes et les physiothérapeutes

Le tableau 5 présente les résultats d’une analyse multivariée des facteurs de risque de plaintes dans les trois professions. Le taux de plaintes des chiropraticiens était plus élevé que celui des physiothérapeutes (TRI = 4,45, IC 95% = 3,83 - 5,16), après ajustement en fonction de l’âge, du sexe, du lieu de pratique, des années de pratique ainsi que de l’État ou du territoire. Dans les trois professions, les praticiens âgés de 66 ans ou plus présentaient un taux de plaintes plus élevé que les personnes de 35 ans et moins (TRI = 2,28, IC à 95% = 1,62 - 3,21). Les praticiens masculins avaient 2,4 fois plus de plaintes que leurs homologues féminines (TRI = 2,43, IC 95% = 2,10 - 2,82). Le lieu de pratique était un prédicteur plus faible ; ceux qui pratiquaient dans les régions urbaines avaient un taux 1,2 fois plus élevé que ceux qui pratiquaient dans les zones rurales et éloignées (TRI = 1,23, IC 95% = 1,02 - 1,48).

Discussion

Notre objectif était de comprendre les différences dans les taux et les modèles de plaintes officielles concernant les professionnels de santé australiens dans trois professions de la santé : la chiropratique, l’ostéopathie et la physiothérapie.

Au cours de la période d’étude, 39 225 praticiens étaient enregistrés pour exercer ces professions en Australie. La grande majorité des praticiens (plus de 90% dans les trois professions) n’ont fait l’objet d’aucune plainte auprès des organisme de réglementation au cours de la période d’étude. Parmi les 1139 plaintes officielles concernant les chiropraticiens, ostéopathes et physiothérapeutes déposées auprès des organismes de réglementation en Australie au cours de la période de six ans, nous avons constaté que les chiropraticiens avaient un taux de plaintes plus élevé que les ostéopathes et les physiothérapeutes.

Au sein de la profession chiropratique, plus du tiers des plaintes (36%) concernait un petit nombre de praticiens (1,3%). Cette constatation selon laquelle les plaintes sont regroupées parmi un nombre relativement restreint de praticiens est conforme aux recherches antérieures sur les médecins [19]. Une approche ciblée visant à mieux comprendre ce groupe de praticiens et à les aider à respecter leurs obligations réglementaires pourrait réduire le taux de plaintes pour cette profession.

La source la plus fréquente de plaintes pour les trois professions était les patients ou leurs proches. Près de 8% des plaintes en physiothérapie proviennent de leurs employeurs, ce qui peut refléter le fait que les physiothérapeutes sont plus susceptibles de travailler comme employés au sein d’organismes du secteur public [8] que les ostéopathes et les chiropraticiens. La proportion plus élevée de plaintes en chiropratique de la part de collègues praticiens de la santé peut refléter une intégration interprofessionnelle moindre de la profession, un comportement anticoncurrentiel de la part d’autres praticiens ou la diversité des perspectives de pratique au sein des professions chiropratiques. Il n’existe actuellement aucune documentation traitant de ces facteurs et des recherches plus poussées sont donc nécessaires pour explorer cette question.

Parmi nos 11 plaintes, les plaintes liées au traitement représentaient environ un cinquième de toutes les plaintes au sein de chaque profession, ce qui indique qu’il s’agit là d’un élément important de surveillance et d’éducation pour les trois professions. Une classification plus fine des préoccupations relatives au traitement peut fournir une direction importante pour la recherche future et les travaux ultérieurs en matière d’éducation et de remédiation - par exemple, une étude britannique sur les plaintes ostéopathiques a révélé que les soins cliniques concernaient le plus souvent un traitement inapproprié ou un traitement non justifié un traitement avec force, un traitement qui a causé une douleur ou une blessure nouvelle ou accrue, et un traitement administré de façon incompétente [23].

Environ les deux tiers des plaintes concernant les chiropraticiens et les ostéopathes ont soulevé des préoccupations au sujet de la conduite professionnelle. Un cinquième des plaintes concernant les chiropraticiens est lié à la publicité ou aux honoraires / honnêteté. Cela peut refléter une participation accrue dans la pratique privée - en d’autres termes, un niveau élevé d’exposition à de telles plaintes que nous ne pourrions contrôler - ou des stratégies inappropriées de développement de la pratique et des pressions financières des petites entreprises, et cela fournit une orientation importante pour le travail dans la profession. Plus d’un quart des plaintes concernant les ostéopathes sont liées à des limites sexuelles ou à des comportements interpersonnels. Bien que les chiffres absolus soient faibles, les mesures de surveillance et de prise en charge de ces domaines sont susceptibles d’être importantes pour la profession ostéopathique.

Nous avons identifié des différences dans les résultats réglementaires entre les professions : en particulier, les plaintes concernant les ostéopathes étaient plus susceptibles d’être référées à un autre organisme alors que les plaintes concernant les chiropraticiens prenaient plus de temps à être résolues et étaient plus susceptibles d’entraîner des résultats graves, comme l’imposition de conditions ou la suspension de l’inscription, que celles impliquant des physiothérapeutes. D’autres travaux sont nécessaires pour comprendre si cela reflète une variation involontaire dans la prise de décision entre les conseils ou des différences dans la gravité des plaintes reçues au sujet de ces professions. Bien que plus de la moitié des plaintes dans les trois professions n’aient donné lieu à aucune autre mesure, il est important de noter qu’aucune autre mesure ne signifie pas nécessairement qu’une plainte n’avait aucune substance : il s’agit d’un résultat courant dans les situations où un praticien a déjà pris des mesures appropriées pour répondre aux préoccupations soulevées par le plaignant.

Le taux plus élevé de plaintes au sujet des chiropraticiens (par rapport aux physiothérapeutes), concernant la publicité / les titres, les honoraires / l’honnêteté, les limites sexuelles et les comportements interpersonnels (comme l’intimidation et l’irrespect) pourrait fournir une orientation utile pour la recherche future, et souligne l’importance de l’éthique et du professionnalisme dans la pratique clinique.

La constatation selon laquelle les praticiens plus âgés et les hommes avaient un taux de plaintes plus élevé que les praticiens femmes est conforme aux études australiennes et internationales en médecine [19, 20, 24]. Bien que les praticiens plus âgés offrent une richesse d’expérience et d’expertise, la sagesse de l’âge peut être érodée par le déclin de la santé et des pratiques désuètes. Dans le domaine de la médecine, plusieurs pays ont commencé à mettre en place des mesures pour évaluer et soutenir la pratique des médecins plus âgés [25].

En ce qui concerne la différence entre les praticiens masculins et féminins, nos analyses ont contrôlé l’âge, la durée d’inscription et les heures de pratique, suggérant que l’augmentation du taux de plaintes chez les praticiens masculins n’est pas simplement due à des différences dans la population de praticiens ou au temps passé en pratique clinique. Des recherches antérieures avec des médecins ont permis d’identifier des différences dans les aptitudes à la communication entre les praticiens masculins et féminins, ce qui peut expliquer certaines de ces différences [26].

Étudier les forces et les faiblesses

L’un des points forts de notre étude est son exhaustivité. L’analyse a porté sur tous les chiropraticiens, ostéopathes et physiothérapeutes enregistrés dans tous les États et territoires d’Australie sur une période d’étude de six ans. Normalement, une telle ampleur s’accompagne d’un compromis substantiel en profondeur. Cependant, les données détaillées sur les caractéristiques démographiques des praticiens et les plaintes déposées nous ont permis de désagréger les taux de plaintes de diverses façons, tout en tenant compte des heures de travail clinique et de la durée de l’enregistrement.

Notre étude comporte trois limites principales. Premièrement, les plaintes sont un indicateur imparfait de la qualité des soins ; ils n’offrent qu’une seule fenêtre sur les préoccupations relatives à la pratique clinique. Des recherches antérieures suggèrent que la plupart des cas de mauvaise performance, d’affaiblissement des facultés ou de conduite contraire à l’éthique ne donnent pas lieu à une plainte officielle [19]. Deuxièmement, le personnel chargé de la réglementation a codé les questions soulevées par les plaintes au moment de leur réception, en fonction des renseignements connus à l’époque ; ce codage ne reflète pas les nouvelles informations révélées au cours des processus d’évaluation et d’arbitrage subséquents, ce qui signifie que les questions généralement soulevées comme des questions secondaires - comme la communication ou la tenue de dossiers - sont susceptibles d’être sous-représentées dans nos constatations. D’autres variables relatives au praticien, comme le volume de patients, le type de pratique (y compris la nature individuelle ou pluridisciplinaire), l’historique des mesures disciplinaires et le pays de formation ont peut-être fourni d’autres renseignements. En particulier, nous notons qu’une plus grande proportion de physiothérapeutes travaillent dans le secteur public [8] dans une gamme de rôles cliniques ; ceci peut expliquer au moins certaines des différences dans les taux de plaintes que nous avons observées. Enfin, en raison du faible nombre de plaintes (et compte tenu du fait que les modèles ajustés ne convergent pas), nous avons utilisé des modèles non ajustés pour l’analyse du taux d’incidence pour les chiropraticiens et les physiothérapeutes (voir la figure 1). De plus, en raison du très faible nombre de plaintes au sujet des ostéopathes, nous n’avons pas été en mesure de faire des comparaisons solides sur des questions de plaintes spécifiques à l’heure actuelle ; à mesure que le système national accumule plus de données, ces analyses mériteraient d’être réexaminées.

Conclusion

Les organismes de réglementation des praticiens de la santé sont chargés de protéger le public contre les dommages [27]. Notre objectif était d’explorer la répartition et les caractéristiques des plaintes concernant les praticiens de trois professions réglementées - la chiropratique, l’ostéopathie et la physiothérapie - en Australie.

Nous avons constaté des différences dans la fréquence des plaintes selon les enjeux au sein des professions. Les praticiens de sexe masculin et ceux âgés de 65 ans ou plus avaient un taux de plaintes plus élevé, indépendamment de leur profession. Les chiropraticiens avaient un taux de plaintes plus élevé que les ostéopathes et les physiothérapeutes pour avoir fait l’objet d’une plainte ou d’une préoccupation auprès de leur conseil d’administration. Les points chauds de risque de plaintes pour les chiropraticiens (et les domaines potentiels pour l’éducation et la réglementation) comprennent la publicité et les titres, les frais et l’honnêteté, les limites sexuelles et le comportement interpersonnel.

Notre étude met en évidence un certain nombre de domaines pour la recherche future, tant au sein des professions que dans l’ensemble des professions. En particulier, l’impact des techniques spécifiques à la profession, le nombre de patients, la pratique en groupe, l’intégration interdisciplinaire et les approches fondées sur des données probantes sont des éléments importants pour la recherche future sur le risque de plaintes dans ces professions.

Les programmes conçus pour traiter les points chauds du risque de plaintes pour ces professions peuvent aider à prévenir l’insatisfaction et les préjudices des patients et à réduire le fardeau des plaintes sur les praticiens. Les organismes de réglementation, les associations professionnelles et les organismes d’enseignement peuvent trouver ces données utiles pour concevoir de nouvelles recherches et développer des interventions qui aident les professionnels de la chiropratique, de l’ostéopathie et de la physiothérapie à améliorer l’expérience de leurs patients.

Abréviations

AHPRA : Australian Health Practitioner Regulation Agency
HPCA : Health Professionals Council Authority
IQR : Interquartile range
NSW : New South Wales
OHO : Office of the Health Ombudsman

Déclarations

Remerciements
Nous remercions le personnel de l’AHPRA et de l’HPCA pour leur aide dans la collecte des données pour cette étude. Nous remercions également Anna van der Gaag et Kevin Eva pour leurs commentaires réfléchis sur ce manuscrit.

Financement
Cette étude a été financée par le National Health and Medical Research Council (1092933) et l’Australian Health Practitioner Regulatory Agency. L’AHPRA et la HPCA ont fourni des données pour l’étude et ont examiné l’ébauche du manuscrit pour en vérifier l’exactitude factuelle. L’analyse et l’interprétation des données, la rédaction des manuscrits et la décision de soumettre une publication ont été réalisées indépendamment des bailleurs de fonds

Disponibilité des données et des matériaux
Aucune donnée supplémentaire n’est disponible en raison de la nature confidentielle de l’ensemble de données.

Contributions des auteurs
MMB et AR ont développé l’idée. MMB a obtenu un financement pour l’étude. AR, LST et MMB ont conçu l’étude. MMB et LST ont contribué à l’acquisition des données. AR, LST et MMB ont contribué à l’analyse et / ou à l’interprétation des données. AR, LST et MMB ont rédigé et / ou révisé le manuscrit d’un point de vue critique pour le contenu intellectuel important et ont approuvé la version finale à publier. MMB est le garant. MMB et LST ont eu pleinement accès aux données et assument la responsabilité de l’intégrité des données et de l’exactitude de l’analyse des données. Tous les auteurs ont lu et approuvé le manuscrit final.

Approbation éthique et consentement à participer
Ce projet a été approuvé par le sous-comité d’éthique humaine de l’Université de Melbourne (Approval Ethics ID : 1543670.2).

Consentement à la publication
N’est pas applicable

Intérêts concurrents
AR est un membre praticien du Conseil des chiropraticiens d’Australie. Les auteurs n’ont aucune autre affiliation ou lien avec l’industrie autre que les bailleurs de fonds énumérés ci-dessus, et aucune autre relation ou activité susceptible d’avoir influencé le travail soumis.

Note de l’éditeur
Springer Nature reste neutre en ce qui concerne les revendications juridictionnelles dans les cartes publiées et les affiliations institutionnelles.

Références

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8. Mulcahy AJ, Jones S, Strauss G, Cooper I. L’impact des récents diplômés en physiothérapie sur le marché du travail : une étude des kinésithérapeutes débutants de l’Université Curtin 2000-2004. Aust Health Rev. 2010 ; 34 (2) : 252-9. Voir l’article : https://doi.org/10.1071/AH08700
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© The Author(s) pour l’article original 2018 - Site de l’Ostéopathie pour la traduction française 2018.

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