L’objet de cette étude est double :
Apprécier la mobilité vertébrale lors des grands mouvements qui nous servent de base pour nos tests et comparer cette mobilité avec le modèle FRYETTE. En effet certains modèles se contredisent parfois (FRYETTE, MARTINDALE, R.RICHARD, J-P RICHARD).
Évaluer si les dysfonctions que l’on retrouve lors de nos tests de micro mobilité se répercutent sur l’imagerie des grands mouvements.
Au début du 20e siècle les rayons X étaient dangereux, aujourd’hui l’irradiation et certains systèmes de protection adéquats permettent des analyses plus précises de la mobilité vertébrale
Déroulement de l’étude :
Cette étude s’est déroulée dans un cabinet de radiologie proche de Bordeaux. Des tests ostéopathiques ont été effectués et nous avons noté les dysfonctions majeures du rachis.
Nous avons étudié 8 grands mouvements actifs :
– Au niveau cervical : inclinaison , rotation, inclinaison rotation controlatérale
– Au niveau dorsal : inclinaison , rotation dorsale
– Au niveau lombaire : inclinaison, rotation, flexion inclinaison.
Méthode d’analyses des clichés radiographiques :
Les clichés sont analysés par le radiologue.
– Pour le rachis cervical c’est la méthode de projection des épineuses qui a été retenue.
– Au niveau thoracique le radiologue a utilisé la méthode du déplacement des pédicules selon NASH et MOE.
– Pour le rachis lombaire, la projection des épineuses ainsi que le placement des articulaires postérieures.
Résultat :
Inclinaison cervicale :
On peut observer une rotation homolatérale à l’inclinaison.
L’inclinaison est harmonieuse dans tout le rachis cervical et se poursuit dans les dorsales hautes
Rotation cervicale :
Là encore une inclinaison homolatérale à la rotation se met en place.
On note que la rotation se fait surtout dans les 5 premières vertèbres cervicales.
Inclinaison latérale rotation controlatérale :
On note que la rotation se fait surtout dans le rachis cervical haut. L’action du SCOM qui dirige cette mobilité et qui n’a pas d’attache cervicale explique ce que l’on observe. De plus, la mobilité articulaire demandée pour l’inclinaison laisse ensuite moins de degrés de mobilité pour la rotation.
Aussi on observe également au niveau du rachis cervical bas une rotation homolatérale à l’inclinaison.
Inclinaison thoracique :
Inclinaison thoracique droite
Inclinaison thoracique gauche
On observe une rotation controlatérale.
Rotation thoracique :
Pour des raisons pratiques nous avons dû mettre la colonne en légère extension et nous observons dans ces conditions, une inclinaison homolatérale à la rotation.