N°030 : Sommaire, Editorial, Actualités, Dépêche - Ostéo4pattes

Parti chez l’imprimeur, dans vos boites fin novembre ….

Éditorial

Pas d’ostéopatates ce mois-ci, pas d’humour, comme tout ce que l’on observe dans le POF (paysage ostéopathique Français…) . Il y aura bien pourtant quelqu’un pour reprendre le trait narquois et la petite dose d’autodérision qu’elles représentent ! Alors comme pour tout dans cette revue, j’attends de cette AGORA , qu’un talent se décide et vienne entretenir la flamme de nos ostéopatates … Le leitmotiv est toujours le même : rien en ostéopathie ne se fera sans nous, rien ne viendra d’en haut ou d’un sponsor. Ainsi cette revue absolument unique ne peut vivre que par ce que chacun y met : argent, temps, ou idée … De même, ce que nous ferons de notre environnement professionnel est entre nos mains et le résultat pour nous sera comme dans un livre d’enfant que j’ai relu récemment, avec au milieu du gué (maintenant ?) , deux fins possibles à choisir : une bonne et une mauvaise selon que chacune des petites souris jouait perso ou bien jouait collectif … D’un côté, on joue tous ensemble et on participe tous en essayant de se comprendre sans se faire de croche pied et la charte, dont nous parlons depuis bientôt un an me semble faire partie du processus … et peut être que chacun y trouvera son compte … l’ostéopathie sûrement. De l’autre côté, chacun tire la couverture à soi, par convoitise, par mépris, par corporatisme, comme d’habitude, par peur ou par envie … quelques uns y gagneront sans doute personnellement, mais la grande perdante sera l’ostéopathie, la grande perdante sera une façon de voir la santé différemment de ce que nous montrent les lobbies pharmaceutiques, la grande perdante sera la vie …. qui est mouvement, mais on n’est pas obligé de passer par le chaos pour bouger , n’est-il pas ? C’est du moins ce qu’on attend d’une espèce qui se dit intelligente … Et si j’attache tant d’importance à ce fait, et vous bassine (trop) régulièrement avec, alors que je pourrais vraiment me contenter de regarder passer l’eau de la rivière et ses immondices, c’est parce qu’au bout du bout de ce raisonnement (résonnement aussi !!), il y a une façon de voir la société : individualistes ou tous ensemble ? Rien que pour l’homme ou bien avec tout ce qui est vivant ? Pour l’heure un seul vaisseau spatial nous héberge, un seul peut le faire … avec ou bien sans nous … avec ou sans nos enfants , dans le chaos ou l’harmonie ! Patrick Chêne