Par Sandrine
*Quand ma langue se délie
C’est noir sur blanc que je crie
Le triste devient gris
L’infini, l’Eternel
Une colère, un duel
Un sourire, un Ami
*Quand ma langue s’emballe
Pauvres vers en cavale
Perdus sur l’asphalte
Mon cortex s’exalte
Mon cœur s’enflamme
Inconscients de leur drame
*Quand ma langue déraille
Traître, pointe la faille
Ebranle ma muraille
Qu’un souffle fait paille
Qu’une étincelle fait cendre
Que des larmes font tendre
*Quand ma langue fourche,
Une main sur la bouche,
Mon corps se marmelade
C’est trop, je m’évade,
Deviens mon satellite
Et lâche, prends la fuite
*Quand ma langue gémit…
Tais-toi, ça suffit!
Descends du nuage,
Rends-moi mon courage,
Fais des mains une passerelle
Entre moi et lui, entre moi et elle
Ce cheveu sur ma langue
Ce poème est magnifique …
On a juste envie de se taire pour mieux le savourer!
Kapillon
Ce cheveu sur ma langue
je viens juste de découvrir ton commentaire… merci Kapillon, je pourrais dire la même chose de bien de tes poèmes alors… tais-toi si tu veux mais écris 😉 biz