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De plus en plus d’attaques contre l’ostéopathie, sa science, son art, sa philosophie, se font jour. Attaques faciles y compris fomentées par des ostéopathes, et bien sûr, au nom de la Science. Mais encore une fois, de quelle science parle t’on ? Voici une série d’articles pour remonter au sources des raisonnements en sciences qui démontrent que la réalité “cartésienne” est plus complexe qu’une simple prétendue démonstration dont les prémices ne sont pas forcément justes. Ces textes ne sont pas écrits à l’attention des détracteurs de l’ostéopathie (ou d’une certaine forme d’ostéopathie) qui n’ont pas forcément envie de se remettre en cause, mais ils sont écrits à l’attention des ostéopathes qui se sentent mal à l’aise face à ces insistants coups de boutoirs injustes. Lire aussi l’article d’Erich degen 1 Ces textes sont écrits en mon nom et ne reflètent pas la position de l’ostéo4pattes qui reste neutre et accepte toute les versions de l’ostéopathie et toutes les réflexions. Cet article fait directement suite à la Partie 1.
Cadre 4 – On change de Logique. La matière est Quantique.
Dans ce cadre, on va utiliser la Logique Intuitionniste de Heyting : Êtes vous Noir ou Blanc ? Oui, l’un, ou l’autre ou bien les deux à la fois (gris) : il n’y a pas de tiers exclu. Une double négation ne donne pas une affirmation. Ainsi, Cette chose est blanche est une affirmation. Cette chose est « non blanche, première négation, elle est alors noire ou grise (c’est le tiers non exclu). Puis, deuxième négation : cette chose n’est pas ‘non blanche’ » nous devons alors remplacer non blanc une fois par noir et cela donne qu’elle est blanche ou grise ; puis on remplace par gris et elle est alors blanche ou noire. Ce qui fait que la double négation qui donnait une affirmation dans la logique de Boole donne maintenant un résultat statistique : 50% blanc, 25% gris, 25% noir. On évolue alors dans un cadre probabiliste. Soit, mathématiquement parlant, dans un espace de Hilbert qui se gère non pas avec des nombres réels, mais avec des nombres complexes. Et c’est de là que la présence d’un électron sur telle couche d’énergie autour de son noyau atomique devient une probabilité et non une certitude.
Un photon, le granule de lumière, est-il une onde ou une particule ? Mais les deux. Un électron est-il là ou là : il a 50% de chance d’être sur cette orbite d’énergie, 25% sur la suivante et 25% sur celle du dessous. Chaque niveau d’énergie étant séparé non de manière continue mais selon une unité qui est un paquet d’énergie appelé quanta 2
Dur, hein ?
Donc en changeant de système logique et en utilisant la “logique intuitionniste” on résout des problèmes posés par la matière avec élégance … Mais cela a un prix …
Le principe de continuité passe à la trappe et tout devient quantum dans l’infiniment petit d’où le nom de physique quantique, ou physique des quantas. On ne passe pas d’un état à l’autre de manière continue, mais par des sauts dits quantiques.
Dans les atomes maintenant entourés de vide, il y a un noyau fait de protons et de neutrons et des électrons qui tournent autour du noyau. Toutefois le Quatrième cadre explique nombre de phénomènes inexplicables dans le troisième cadre en transformant par exemple notre vision de l’électron qui n’est plus une particule, mais une onde statistique … dont on ne peut déterminer la présence que comme un pourcentage … De même, ce cadre balaye l’impossibilité qu’avait laissé le troisième cadre de pensée pour les protons du noyau de coexister ensemble (leur charge positive les contraint à se repousser).
Il n’y a plus non plus d’incompatibilité dans la nature du photon qui peut bien effectivement être une onde ou bien une particule selon comment on le regarde.
Tout à l’heure, il a été posé avec le troisième cadre que l’espace était rempli de champs ornés de matière. Toutefois dans ce quatrième cadre, si la matière devient quantique, les champs (électriques, magnétiques) restent sagement dans le cadre déterministe.
L’indéterminisme de cette logique intuitionniste est difficile à concevoir. Par exemple quand il nous explique que si l’on connaît précisément l’emplacement dans l’espace d’une particule, on ne peut connaître précisément sa vitesse et que si on connaît précisément sa vitesse, on ne peut savoir précisément où elle se situe dans l’espace (principe d’incertitude d’Heisenberg). Pourtant, cet “indéterminisme” a fini par être accepté grâce à sa pertinence, mais, seulement dans le monde des particules et l’on a posé, par commodité arbitraire, qu’à l’échelle usuelle le monde, on restait déterministe. Ce que les cadres suivants vont battre en brèche.
Les différents principes qui gouvernent ce quatrième cadre sont radicalement différents des principes déterministes :
– Principe d’indétermination : il y a une limite à la précision de ce que nous pouvons savoir précisément. Ce qui fait se dresser les cheveux sur la tête des “positivistes”
Principe d’indiscernabilité : On ne peut en aucune manière distinguer un objet quantique d’un autre. Si on a deux électrons devant nous, on ne pourra jamais savoir lequel est lequel.
– Principe d’indivisibilité : Un système quantique, même constitué de différentes parties (selon nos critères), fonctionne comme un tout unique.
– Principe d’intrication : des objets quantiques en interaction restent liés les uns aux autres quelque soit l’espace et le temps qui les séparent.
– Principe d’intemporalité : Tout système quantique peut à tout moment sauter d’un état à un autre sans qu’aucune cause extérieure n’intervienne, ce qui brise la linéarité du temps et le déterminisme.
Mais ce qui vaut pour l’échelle particulaire, ne vaut pas pour un grand nombre de particules et donc à l’échelle macroscopique. C’est du moins ainsi que l’on s’en sort pour garder nos repères dans un système déterministe. Malgré tout, plus le temps passe, plus les effets et principes du quantique s’invite dans des dimensions plus grandes :
– 10 puissance -15 Ordre de grandeur de la taille du proton. Le quantique et sa logique intuitionniste règnent en maître.
– 10 puissance -10, Ordre de grandeur des atomes. Le quantique et sa logique intuitionniste arrivent à expliquer les propriétés des différents atomes.
– 10 puissance -9, le nanomètre, Ordre de grandeur des grosses molécules. Le quantique et sa logique intuitionniste sont encore là, mais pas mal de choses peuvent être prises par un bout déterministe (biochimie) et donc le quantique cède le pas pour se mouler dans une compréhension plus simple de l’univers et du vivant en particulier. Pourtant de plus en plus d’expériences nous ont montré que des phénomènes biologiques ne peuvent exister que parce que les molécules impliquées ont un comportement indéterministe quantique. C’est en particulier le cas de la photosynthèse 3.
– 10 puissance -6 le micromètre, Ordre de grandeur des Bactéries. Le déterminisme règne ici en maître. Au-delà d’un certain nombre de particules le comportement de la matière devient ( deviendrait …) déterministe. Et pourtant …. Des chercheurs sont arrivés à intriquer des bactéries 4. L’indéterminisme a gagné vers le grand nombre et le macroscopique (A la louche plusieurs milliards de molécules dans cette bactérie intriquée…)
– 10 puissance -3 le millimètre, Ordre de grandeur du tardigrade. Le tardigrade est un minuscule animal, pluricellulaire bien sûr. Il est d’une résistance inouïe au froid, au vide, aux radiations. Le déterminisme règne à cette échelle en despote. Et pourtant …. Des scientifiques viennent de réaliser la première intrication quantique de cet animal le plongeant dans le monde de l’indéterminisme 5.
Il semble certain que des failles de plus en plus grosses verront le jour qui nous montreront que l’attitude consistant à conclure que l’échelle macroscopique est déterministe par nature n’est en fait qu’une posture intellectuelle rassurante. L’avenir conclura j’en suis sûr que les choses macroscopiques sont aussi quantiques par nature mais que régulièrement leur appliquer le déterminisme et la logique booléenne peut être une bonne approximation, mais seulement une approximation… que l’on devrait apprendre à considérer comme telle et non comme la vérité intrinsèque.
Mais l’eau dans ce cadre de pensée, que devient-elle ?
L’eau dans ce quatrième cadre quitte son sage rôle de solvant pour devenir :
– Selon Schrödinger un paquet d’onde oscillant,
– une échelle d’énergie selon Heisenberg.
– Sa formule dans ce cadre n’est plus H2O, mais la somme de ses états quantiques possibles :
– H2O = (1a1) 2 (2a1) 2 (1b2) 2 (3a1) 2 (1b1) 2 (4a1) 0 (2b2) 0 (3b2) 0
La compréhension de ses états énergétiques permet de comprendre les propriétés de l’eau. Ses 10 électrons rangés par paire lui donnent une parfaite cohésion et la propriété diamagnétique 6.
Chaque état a une énergie et une fréquence qui lui est propre.
Le problème actuel de la science biologique et de la médecine est que :
– plus pour expliquer l’eau, la physique fonce dans l’immatérialité (ondes, énergies, statistiques) afin de comprendre les propriétés d’une molécule qui constitue au minimum 60% en poids des êtres vivants ou plus de 98% si l’on raisonne en nombre de molécules,
– et plus la médecine se coince dans le déterminisme et la matérialité.
Cadre 5 – Le vide est mère de tout, l’invariance d’échelle.
Si l’on a pu comprendre le rapport du corps noir avec l’énergie en déterminant que l’énergie ne s’augmentait pas en continu mais par petits paquets, les quanta, il restait que l’on observait à certains moments une histoire de rotation des particules qui agaçait sévère. C’est le cas des photons par exemple avec la lumière polarisée.
Il fallait donc imaginer qu’il y avait une espèce de rotation qui allait avec la particule et que chacune avait un angle, dit angle de phase, important à prendre en compte.
On se souvient que pour passer du troisième au quatrième cadre, il avait fallu rajouter une dimension aux nombres réels que l’on connaît. On avait donc invité les nombres complexes, avec le fameux nombre i, nombre imaginaire qui n’existe pas, pour résoudre les problèmes autrement insolubles. En effet les nombres réels s’échelonnent sur une ligne, les nombres complexes se lisent sur un plan. Et bien, pour le cinquième cadre, il va falloir inviter les quaternions qui sont des nombres à quatre dimensions. Ils représentent les trois dimensions de l’espace et leur quatrième dimension est le fameux angle de phase qui introduit la notion de rotation. Avec eux, on peut gérer ce qu’on appelle le Spin des particules.
C’est avec cette angle de phase que l’on finit vraiment de comprendre la dualité onde/particule.
Les champs, c’est-à-dire le volume sur lequel repose une particule ou une force, comme le champ magnétique d’un aimant, le champ électrique, l’espace, deviennent quantiques avec cette nouvelle façon de raisonner. Ils acquièrent aussi une propriété fondamentale :
Ils deviennent invariants d’échelle.
C’est-à-dire que, quelque soit le grossissement ou l’éloignement auquel vous le regardez, vous découvrez les mêmes propriétés.
Ce chou romanesco est un fractal. Les courbes fractales sont un des cas particuliers de l’invariance d’échelle
Le même principe d’indétermination est en vigueur. Ici le couple de variable : nombre de particules/phases est indéterminé. Le nombre de particules ayant une même phase ne peut être connu avec précision et cela quelque soit l’échelle cette imprécision perdure. Et si on connaît le nombre de particules, les phases s’étalent sans pouvoir les déterminer. Cela entraîne la possibilité d’avoir des blocs d’un nombre indéterminé de particules qui deviennent indissociables. On les dit en cohérence collective de phase. Ceci est évidemment maintenant bien connu avec les lasers qui sont une lumière (photons) d’une longueur d’onde unique et en cohérence de phase. Mais invariance d’échelle oblige, ce serait le même phénomène qui intervient dans un grand banc de poissons ou d’oiseaux. Un nombre inconnu et grand de poissons effectue un ballet cohérent où chacun est en phase avec l’autre. Nous avons tous vu une vidéo de ce phénomène dont on ne se lasse d’observer la beauté des mouvements d’ensemble gracieux quand il suffirait de quelques individus mal “syntonisés” pour rompre l’harmonie.
Cette propriété d’invariance d’échelle rend totalement factice la frontière voulue entre infiniment petit, infiniment grand et échelle humaine pour expliquer que le quantique ne s’applique qu’au plus petit …. et nous, …. de rester confortablement dans la pensée du troisième cadre.
La physique quantique devient pertinente pour décrire la nature à toutes les échelles :
– Le plus petit : les particules,
– L’intermédiaire : le vivant,
– Le plus grand : l’univers.
Il y a un corollaire fondamental à cette quantification des champs : la conservation de la matière n’existe plus, l’équation bien connue d’Albert Einstein en est l’archétype : E=mc²
La matière et l’énergie sont équivalentes. L’énergie peut se transformer en matière et la matière en énergie (rayonnements). La matière n’est plus qu’une excitation du champ quantique et peut se transformer en rayonnement.
Du vide, peuvent à tout moment naître des particules réelles ou virtuelles 7. Et toute matière peut à tout moment disparaître, on parle pour chaque particule de durée de vie qui est la durée pour laquelle la moitié des particules nées en même temps auront disparues … Le vide devient le personnage le plus important, car notre réalité en est issue et peut à chaque instant y revenir. Il remplace la notion d’espace et l’inclut en lui-même.
Le vide ou éther dont l’existence ou la non existence avait furieusement agité les cerveaux des scientifiques de jadis 8, existe ou n’existe pas selon les cadres de pensées et avait complètement disparu dans le cadre déterminisme (N°3). Il revient ici en force : mère et père de l’énergie et de la matière. Comparable au Tao de la médecine traditionnelle chinoise.
Le noyau des atomes est enfin complètement stable, constitué de protons et de neutrons. Eux-mêmes constitués de quarks (up et down) dont la masse est très inférieure à celle des particules qu’ils constituent. L’essentiel de la masse du proton et du neutron est donc du vide …. qui est une masse potentielle ou potentialisée. Mais c’est une fausse stabilité. La durée de vie du proton est quasiment infinie, celle du neutron est très courte. Donc en fait la stabilité n’est qu’apparente car à chaque très court instant, le neutron se décompose en un proton, un électron et un antineutrino. Personne ne quitte le noyau et, l’électron et l’antineutrino transforment le proton voisin en neutron. Donc quand nous lisons que le noyau du deutérium (un isotope stable de l’hydrogène) est composé d’un proton et d’un neutron, vous devez comprendre que ce ne sont pas des entités permanentes, mais qu’à chaque instant l’un se change en l’autre et qu’au bout du compte il y a bien un de chaque mais jamais le même.
Un neutron … enfin une représentation du …
Assez perturbant, mais pensez que toute la matière de notre corps se renouvelle de la même façon, et qu’au bout de quelques mois, nous sommes la même personne, mais avec la majorité de nos molécules renouvelées, donc matériellement parlant complètement différent …
C’est comme si votre corps était une vague (une onde) qui circule sur la mer (le vide) et que vous voyez arriver la plage. Cette vague (votre corps) a toujours la même forme sur un certain laps de temps et pourtant jamais constituée de la même eau … La vague se forme au large (vous naissez), le vent la pousse vers la plage (souffle de vie, anima), elle se renouvelle et change d’eau en permanence (renouvellement constant de vos propres molécules), la forme de la vague est invariante sauf si il y a un rocher au fond de l’eau qui interfère (accident de la vie) et elle s’échoue sur la plage , s’étale et revient à la grande mer (vous mourrez).
Dans ce cadre, l’aspect ondulatoire se reporte sur N particules, l’aspect corpusculaire sur une particule. Notre amie l’eau peut alors devenir cohérente :
– L’eau est un mariage entre : des molécules indiscernables, du vide réservoir d’énergie et un rayonnement électromagnétique, de fréquence x, virtuel (photons, biophotons)
– Un tel ensemble stabilisé est appelé domaine de cohérence de la taille de la longueur d’onde du rayonnement excitateur.
Le professeur Henry nous dit : la terre émet beaucoup d’infrarouge à 10 µm , c’est-à-dire la taille moyenne d’une cellule qui pourrait alors être un ensemble cohérent de ses 5 millions de molécules d’eau (99% des molécules de la cellule). Dans un tel domaine de cohérence, soit, il n’est pas excité (0), soit il est excité (1), ce qui en fait comme notre ordinateur et ses bits un détenteur d’information. S’il est excité, 10% des molécules sont ionisées. Il y a donc une circulation électronique captive à l’intérieur de ce domaine de cohérence. Il est donc sensible à l’électromagnétisme ( ondes radio, 3G, 4G, etc ; cycle lunaire, etc). Un tel domaine est quasiment en 2D et se trouve à l’interface des membranes de la cellule (membrane périphérique et membrane du noyau ou des organites (mitochondrie, etc.). L’invariance d’échelle nous dit que cette cohérence peut s’étendre de proche en proche au corps entier. La cellule devient un condensateur sensible à toute perturbation électromagnétique même lointaine (lune, astres). L’eau cohérente est un amplificateur de signal.
Si l’on résume le cinquième cadre, alors :
– Une pulsation universelle matérialise et dématérialise en permanence matière et lumière.
– Depuis les quarks jusqu’à l’univers, chacun possède sa fréquence de cohérence. Cette échelle de fréquence relie le plus haut et le plus bas.
– L’eau peut s’organiser en domaine de cohérence, le corps est un système cohérent. Le découper anatomiquement et physiologiquement en petits morceaux est ainsi une approximation qui in fine n’a donc pas de sens. D’où l’importance des médecines dites globales. (à suivre)
Le diamagnétisme est un comportement des matériaux qui les conduit, lorsqu’ils sont soumis à un champ magnétique, à créer une très faible aimantation …
Une particule virtuelle à un temps de vie minimal et ne peut donc être directement observable et sert de véhicule des différentes forces connues. Ainsi un gluon est un boson, c’est la particule qui transmet l’interaction forte. Les bosons Z et W transmettent l’interaction faible.
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