Un cheval, c’est fait pour être ferré. Voilà une affirmation bien ancrée dans le monde équestre traditionnel. Mais comme toute tradition, ne serait-il pas temps de la remettre en cause ?
Le ferrage indispensable pour éviter l’usure du sabot et le protéger ?
Tu veux voir la suite de l'article ? Tu peux t'abonner et soutenir l'Osteo4pattes ou simplement te connecter à ton espace!
S'abonner et soutenir l'Osteo4pattesSe connecter
Le Ferrage, ennemi de l’ostéopathie
Par Thierry FUSS – 12 novembre 2012
Recevant ce numéro 26 et constatant dans le sommaire un article sur mon sujet de préoccupation actuel, je vais vite à la page 16!
Au bout de quelques lignes je reconnais malheureusement le style de l’auteur plus connu dans le milieu pour ses talents de provocateur que pour sa compétence…
Mais, bref, malgré le fait d’avoir été gratuitement et copieusement insulté par le type il y a quelques années je continue ma lecture, restant persuadé que dans toute personne il y a du bon…
Je ne sais pas si cet article date et a été ressorti pour l’occasion mais le panorama qui est fait du monde du cheval et du monde vétérinaire correspond plus au siècle dernier qu’à aujourd’hui…
Certes beaucoup de chevaux pourraient faire ce qu’ils font pieds nus, mais pour une grande partie c’est compliqué voire impossible.
La raison en est très simple, ils ne sont ni bien adaptés pour vivre dans les conditions dans lesquelles on les fait vivre, ni pour faire ce qu’on leur fait faire même après quelques siècles de sélection.
Quelques remarques:
– chez le cheval ferré, le talon haut n’est pas le problème le plus fréquent ni le plus difficile à gérer
– la proprioception ne disparait heureusement pas chez le cheval correctement ferré
– le fer ne participe pas à modifier l’aplomb, c’est le parage, pieds nus ou ferrés par la suite ; c’est vrai qu’il doit encore rester des maréchaux et des pareurs qui parent d’après des standards mais ce n’est plus ce qu’on leur apprend…
– “le ferrage, ennemi de l’ostéopathie” ???!? peut-être du cheval mais pas de l’ostéo, notre métier (et pas seulement en tant qu’ostéo!) c’est de faire avec les contraintes appliquées aux patients… Dans ce contexte le plus gros ennemi du cheval est, bien entendu, le cavalier…(il peut devenir celui de l’ostéo mais c’est une autre histoire)
– la technologie a évolué mais pas le porte monnaie des gens…
en attendant la suite promise…
Thierry Fuss