La biomécanique physiologique puis pathologique d’un mammifère quadrupède… vaste sujet ! Pourtant, ne nous demande-t-on pas souvent de jouer les magiciens ? « D’après votre ressenti, à quelle main galope préférentiellement mon cheval ? » Il faudrait pouvoir tout appréhender, tout comprendre de la logique du corps pour mieux en déduire les difficultés que tel ou tel blocage engendre dans le travail quotidien d’un cheval.
Certains constats simp...
Tu veux voir la suite de l'article ? Tu peux t'abonner et soutenir l'Osteo4pattes ou simplement te connecter à ton espace!
S'abonner et soutenir l'Osteo4pattesSe connecter
Réflexions biomécaniques (AR)
20 octobre 2009 17:43, par Jacotot Carolinne
Cavalière et enseignante, je cherche le mouvement sain, qu’est ce qui fait la différence qui fait la différence. Ta réflexion me renvoie à d’autres réflexions. “….Lorsqu’un cheval est en cercle, le membre à l’intérieur de la flexion est celui qui reçoit le plus de poids tandis que celui à l’extérieur effectue les plus grands déplacements…. ” Est ce une réalité à rechercher pour le mouvement sain ?
Est-ce une réalité quelque soit la place et l’engagement du cavalier dans sa posture, dans la figure ou dans l’allure ? Par exemple lorsque le cavalier impose la place de la tête et de l’encolure par traction de ces dernières, je peux imaginer que grande partie de son applomb monte vers ses épaules et vers ses mains, il impose l’inflexion. ou met-il son poids et qu’est-ce que cela induit pour quel(s) membre(s) du cheval ?
Et si le cavalier s’oriente dans le cercle en soutenant le mouvement impulsif par la prise d’équilibre sur son pied ou son ischion extérieur à l’inflexion, ses mains et bras invitent à l’inflexion, mais dans ce cas est ce toujours le membre intérieur qui reçoit le plus de poids ? Est-ce une réalité à rechercher pour un mouvement sain ?
Merci pour ces échanges
Réflexions biomécaniques (AR)
23 octobre 2009 16:54, par Catherine Brassaud
Hello,
De mon point de vue, la surcharge du membre antérieur du côté fermé de C7/T1 n’est pas forcément quelque chose à rechercher mais un constat à la vue des pathos et de la manière dont se trouve orientée la charnière cervico dorsale. De plus, il me semble qu’une majorité de cavaliers ne maîtrise pas suffisamment leur équilibre pour reporter le poids sur l’ischion externe dans le travail en cercle. Il est bien possible que suivant le type d’équitation, de figures et de disciplines, les charges changent, mais il semble que la plupart du temps, le cheval se soulage au mieux en fermant C7/T1 du côté opposé à la patho.
Bon week-end