077-dépêche de septembre 2010
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Les accidents vasculaires cérébraux ne sont pas rares chez nos animaux de compagnie. Les chiens vivent de mieux en mieux et plus vieux qu’autrefois.

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Le cas de GIPSY, chienne âgée mais en pleine forme, illustre le rapport étroit entre les accidents cérébraux et leurs multiples conséquences visibles (incoordination locomotrice ici) ou invisibles.

Dans ce cas, la manipulation ostéopathique fonctionnelle, en aidant à la restauration d’une circulation normale, en facilitant un passage nerveux harmonieux entre les hémisphères cérébraux et le paléocervelet a permis de récupérer sur le champ une locomotion normale.

GIPSY est une chienne âgée, certes, mais choyée par sa propriétaire. ouverte aux médecines alternatives, celle-ci préfère des thérapies de prévention “douces” notamment après les 2 accidents vasculaires cérébraux que GIPSY a subi, 6 mois auparavant.

L’examen général montre une chienne en bonne forme, mais dont la démarche n’est pas fluide. Même si elle semble s’être bien remise de ses 2 AVC, la chienne marche à l’amble depuis.

Le diagnostic ostéopathique montre une chienne en tension très forte sur son côté gauche depuis le crâne et l’hypothalamus, l’ATM gauche comme “tirée” vers l’arrière jusqu’au rein G réactif.

De multiples compensations vertébrales et viscérales sont apparues pour “équilibrer” cette tension gauche qui part du crâne ce qui donne, au final, un chien en “vrille”, (comme “essoré”) autour de la charnière thoraco-lombaire.

GIPSY - 3 juillet 2010
GIPSY – 3 juillet 2010

Un point en vide énergétique apparaît sur l’antérieur G au niveau du méridien “Poumon 10”.

Les soins ont tout d’abord porté sur les viscères par des techniques tissulaires fonctionnelles, en liaison avec les tensions rachidiennes pour obtenir une détente globale permettant de travailler plus efficacement sur le crâne et son contenu.

Une attention toute particulière est portée sur le travail tissulaire crânien et sur le paléocervelet et l’hypothalamus.

La dysfonction en T1-T3 était en fait liée à une dysfonction du sternum, bloqué, en liaison avec le Poumon D.

Au contrôle, les iliaques étaient redevenus à peu près symétriques. Dans le cas d’un chien âgé ayant développé des adaptations multiples sur des situations dysfonctionnelles anciennes, la prudence du geste est de mise pour permettre à l’organisme de se réorganiser au mieux après la manipulation. La légère dissymétrie persistante est donc jugée satisfaisante par rapport à la situation d’origine et laissée telle quelle. Le genou G, sans manipulation a repris un mouvement symétrique.

Après la manipulation, la chienne – qui a failli s’endormir sur la table – est remise sur ses pattes pour s’ébrouer et refaire quelques pas.

Force est alors de constater que la démarche est redevenue fluide et que la chienne ne marche plus à l’amble mais tout à fait normalement. Et ce résultat acquis aussitôt sera durable.

D’une manière générale, dans des pathologies aussi lourdes, les traitements utilisés habituellement sont absolument nécessaires, mais en régularisant la physiologie de la zone, l’ostéopathie ou l’acupuncture aident à avoir une récupération plus rapide et plus complète


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