002-La Dépêche Vétérinaire, Samedi 20 janvier 2007*
Espagnol

Point technique

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En ostéopathie, vous entendrez parlez de dysfonction, pas de lésion. Cette dernière notion, très médicale, implique une notion de dégât tissulaire que n’implique pas forcément la dysfonction ostéopathique, appelée également parfois dysfonction somatique.
Celle-ci est plutôt synonyme de restriction de mouvement ou de restriction de possibilité de déformation. C’est un problème d’abord d’ordre neurologique, ensuite de déformabilité tissulaire (cf Tenségrité). En effet, si la structure (une articulation par exemple) est atteinte, la fonction est altérée. La fonction peut être altérée pour d’autres raisons que l’atteinte de la structure : problèmes neurologiques (sommation d’influx réflexes sur les centres médullaires) et/ou vasculaires (ischémie, congestion), puis survient un problème de déformabilité des tissus (oedème, fibrose).
Ainsi la mobilité de la structure va être ralentie dans un ou plusieurs plans de l’espace et donc la fonction que cette structure gouverne sera perturbée. La restriction de la mobilité ou de la déformabilité des tissus s’apprécie dans les macromouvements et dans les micromouvements. Elle constitue la dysfonction ostéopathique. La recherche des Dysfonctions ostéopathiques et de leur relation entre elles est au coeur de l’acte d’ostéopathie et se pratique manuellement.

Actualités

C’est officiel, une promotion d’étude d’ostéopathie démarre en septembre de cette année à l’école vétérinaire de Nantes. C’est un cours de 15 modules de 4 jours répartis sur trois ans, avec des stages.
Pour tout renseignement, contactez Claire Douart (cdouart@vet-nantes.fr). Normalement IMAOV et AVETAO demarreront aussi une promotion à l’automne.


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